Bibliographie spécialisée

Les coûts de production de l'information bibliographique font intervenir des coûts d'acquisition des documents, de traitement, catalogage et indexation, et de fabrication proprement dite. Dans les deux cas développés ici, l'achat des documents ne pèse que partiellement ou pas du tout sur les coûts de la banque de données. Au CDST, les périodiques servent à la fois à la bibliothèque, à la fourniture de documents primaires et à PASCAL et les frais d'abonnement sont donc répartis entre ces trois services. Pour la Bibliographie de l'histoire de France, la Bibliothèque nationale offre la possibilité de travailler sur ses collections de périodiques. C'est donc essentiellement des autres coûts, traitement et fabrication, qu'il est question.

La production d'information en ligne n'est pas dissociable de celle de ses dérivés papier ou autres. Pour PASCAL, une seule saisie de l'information génère plusieurs produits de diffusion. La Bibliographie de l'histoire de France part d'une bande de photocomposition, là encore pré-traitée, pour fabriquer la banque MARIANNE. Un même imprimeur, Jouve, est à l'origine de cette saisie à plusieurs usages. Elle permet de dépasser le dilemme, mettre en banque de données un ouvrage en transcodant la bande de photocomposition, exercice laborieux qui peut se révéler plus compliqué que la ressaisie totale, ou bien éditer une banque de données, avec le risque d'obtenir un résultat bien pauvre sur le plan typographique.