La presse d'éducation et d'enseignement, XVIIIe siècle-1940

répertoire analytique. T. 1 : A-C

par Louis Baize
sous la dir. de Pierre Caspard. - Institut national de recherche pédagogique : Éd. du CNRS, 1981. - 558 p. ; 24 cm. Index p. 508-558. -ISBN 2-7342-0000-7 (INRP). ISBN 2-222-02786-1 (CNRS)

En 1977, « le service d'histoire de l'éducation fut implanté dans l'Institut national de recherche pédagogique, avec pour mission de promouvoir la recherche en histoire de l'éducation,... l'élaboration d'un répertoire de revues pédagogiques devait constituer l'un de ses objectifs prioritaires ». (P. Caspard, Introd., p. 7.)

Ce corpus ne comporte, parmi les revues syndicales et corporatives ou amicales des enseignants de différents niveaux, que « celles qui accordent un minimum d'attention aux problèmes du contenu, des méthodes et des finalités de l'enseignement » (ibid., p. 9). La presse d'éducation familiale (éducation des filles et jeunes filles en tant que futures mères, des jeunes femmes) a été retenue. Ont été exclues « la majorité des revues destinées aux étudiants et aux enseignants du supérieur, ainsi que celles qui traitent de la formation professionnelle des adultes » (ibid., p. 11). Quant aux périodiques se consacrant à l'éducation populaire, on les trouvera recensés « dans la mesure où cet enseignement est consubstantiel à tout un discours sur les fins morales, sociales et politiques qu'il poursuit... » (p. 11).

Les sources sont énumérées et détaillées de la p. 15 à la p. 17 : catalogues imprimés, catalogues manuscrits (établis et publiés par la Bibliothèque nationale ou le Musée pédagogique), ainsi que seize annuaires et répertoires.

Chaque notice comporte trois parties : 1) description bibliographique précise : titre, sous-titre, années de parution, association éditrice, filiation, principaux rédacteurs, périodicité, format, lieu d'édition, etc. ; 2) objectif, emprunté à la revue elle-même ; 3) contenu : rubriques et thèmes traités au cours de l'histoire de la revue. Sont données les cotes de la BN, de l'INRP ou, plus rarement, celles d'autres bibliothèques parisiennes.

Il est intéressant de signaler la présence de titres de la presse pour enfants, antérieurement à l'année 1900 : « au XIXe siècle, peu de revues pour enfants... osent se présenter comme purement divertissantes » (introd., p. 10), elles se veulent éducatives et formatrices pour mériter la confiance des parents.

Ce répertoire « constituera un instrument de travail pour tous les historiens » bien au-delà des seuls spécialistes du système d'éducation et d'enseignement. Il devrait contribuer aussi « à orienter une réflexion plus spécifique sur la nature et l'évolution du phénomène éducatif dans la plus large acception du terme », comme le souhaite Pierre Caspard.