National library of Canada : a bibliography

Bibliothèque nationale du Canada : une bibliographie

par Odile Pierchon
comp. by Irma Larouche. - Ottawa : National library of Canada, 1979. - XXIII-179 p. ; 25 cm. Index p. 143-179. - ISBN 0-660-50210-0 :$11.95

Établie à l'occasion du 25e anniversaire de la Bibliothèque nationale du Canada dont la création remonte à une idée née en 1882, cette bibliographie recense plus de 650 documents en anglais ou en français sur les débuts de la bibliothèque, son évolution et ses diverses fonctions.

Au début de l'ouvrage, un bref résumé retrace dans l'ordre chronologique les événements les plus importants. On trouve ensuite une liste d'abréviations qui constitue un regroupement utile de quelques organismes canadiens qu'il est quelquefois difficile d'identifier quand on n'en connaît que les initiales.

Ensuite sont présentées les notices, avec un numéro d'ordre continu, dans de grandes sections qui correspondent aux trois périodes : des origines à la loi instituant la Bibliothèque nationale (1882-1952), de sa création à son déménagement dans Wellington Street (en juin 1967), et enfin son expansion jusqu'en 1978 et ses perspectives nouvelles. Dans chacune de ces grandes parties sont présentés d'abord les documents divers : mémoires, thèses, actes de congrès et de journées d'études, textes de conférences imprimés ou sous forme de manuscrits dactylographiés, films, émissions de télévision...; puis les publications officielles, puis les articles de revues, et enfin les articles de journaux.

A la fin de l'ouvrage, pour chacun de ces types de documents sont indiquées les sources consultées. L'index (auteurs, titres et sujets) permet de retrouver des documents pour des recherches plus précises, mais les entrées sont, soit en anglais, soit en français, selon la langue du document signalé. Il faut donc être assez perspicace pour pouvoir en tirer profit : ne cherchez pas le terme « vedette matière », mais « subject headings », puisque les deux documents sur ce « sujet » recensés dans cette bibliographie sont en anglais. Toutefois ceci ne constitue pas un handicap majeur pour le lecteur canadien habitué à cette gymnastique linguistique.

Il reste que ce travail énorme sera certainement très utile aux chercheurs et aux bibliothécaires canadiens, et apprécié par les bibliothécaires étrangers concernés par les bibliothèques nationales et les activités auxquelles elles prêtent leur concours.