La section sciences
La construction des facultés des lettres, des sciences et de médecine sur trois campus distincts a entraîné l'éclatement de l'ancienne Bibliothèque universitaire de Rennes et l'édification de nouveaux bâtiments à proximité de chacune de ces facultés. Ces trois sections de la Bibliothèque universitaire, réalisées selon les Instructions de 1962, ont été dotées de tous les aménagements exigés par la distinction de deux niveaux. Dans chaque cas le développement rapide des bibliothèques a entraîné l'étude d'un programme d'extension, déjà réalisé en lettres, pour permettre à ces établissements de remplir leur rôle dans les meilleures conditions.
L'expansion démographique étudiante des années 1960-1965 devait conduire les responsables de l'Université de Rennes, malgré le développement des structures nantaises et la création des collèges universitaires de Brest, à envisager l'éclatement des bâtiments universitaires en deux complexes géographiquement opposés : l'un, médico-littéraire, au nord-ouest, l'autre, essentiellement scientifique, à l'est. La première tranche de travaux du complexe scientifique de Rennes-Beaulieu débutait en 1963. Elle concernait uniquement les bâtiments d'enseignement de second cycle, de recherche et d'administration.
Parallèlement à ce développement universitaire, le service technique de la Direction des bibliothèques et de la lecture publique avait mis au point avec la collaboration de M. Louis Arretche, architecte en chef du complexe, un avant-projet de bibliothèque universitaire-type, à deux niveaux, devant répondre dans sa conception aux Instructions de 1962, alors toutes récentes. La Bibliothèque universitaire scientifique de Rennes allait devoir à cette conjonction d'intérêts d'être la première section Sciences élaborée conformément à ces instructions.
Les travaux dirigés par M. Mercier, architecte d'opération, débutèrent le Ier septembre 1965 et furent achevés le 12 juillet 1967. L'équipement mobilier et le déménagement du fonds scientifique furent menés activement dans les mois suivants et la section Sciences de la Bibliothèque universitaire de Rennes put ainsi ouvrir ses portes au public à la rentrée de 1967.
La Faculté des Sciences avait par ailleurs transféré l'essentiel de ses activités à Rennes-Beaulieu à la même date bien que la tranche destinée à l'enseignement du premier cycle n'ait pas encore été réalisée. C'est désormais chose faite et l'ensemble du complexe scientifique de Rennes-Beaulieu (l'un des plus importants de France) peut être considéré comme terminé fin octobre 1970.
S'étendant sur 40 hectares dans un site vallonné à proximité immédiate de la route de Paris, ce campus comprend également les bâtiments de l'Institut national des sciences appliquées, de l'École nationale supérieure de chimie, des départements scientifiques de l'Institut universitaire de technologie, ainsi que les cités, restaurants, et installations sportives nécessaires à son fonctionnement normal. La Bibliothèque centrale de prêt d'Ille-et-Vilaine est également installée dans des locaux neufs implantés dans cet ensemble.
La Bibliothèque scientifique en occupe approximativement le centre. Environnée par plusieurs hectares de pelouses, elle apparaît totalement indépendante des structures qui l'environnent et qu'elle a mission de desservir. Cette dernière caractéristique a d'ailleurs été recherchée délibérément lors de la construction de toutes les sections de la Bibliothèque universitaire de Rennes. L'intérêt d'un tel choix apparaît encore plus évident avec la mise en place des nouveaux statuts universitaires.
Les services publics
Rez-de-chaussée:
L'accès du public s'effectue par l'intermédiaire d'un grand hall vitré pouvant être également utilisé comme lieu de détente et fumoir. Agrémenté de plantes vertes, il comporte quatre entrées avec sas, dont trois au Nord. La quatrième constitue l'entrée officielle sur la façade Sud. Ce hall, situé en décrochement par rapport au bâtiment principal, est destiné dans un proche avenir à servir d'axe de liaison et de point d'éclatement entre les deux tranches de construction dont seule la première partie a été réalisée pour le moment.
Les opérations de contrôle à l'entrée et à la sortie ainsi que celles du prêt à domicile sont exécutées à partir d'une banque rectangulaire que tout utilisateur doit obligatoirement longer pour pénétrer dans le bâtiment principal. Face à cette banque sont disposés les vestiaires du premier niveau et l'accès aux sanitaires, situés en sous-sol. Cette disposition simple et qui caractérise parfaitement les bibliothèques construites après 1962 répond à un des impératifs de fonctionnement envisagés par la Direction des bibliothèques et de la lecture publique à cette époque : unicité d'accès permettant un contrôle efficace des utilisateurs tout en n'immobilisant qu'un minimum de magasiniers à cette permanence essentielle. Cette règle est d'ailleurs une constante de fonctionnement et nous verrons qu'elle est appliquée avec beaucoup de rigueur compte tenu de la faiblesse des effectifs en personnel de service.
Le lecteur pénètre d'emblée dans la salle des catalogues quelque peu exiguë (150 m2), mais munie des fichiers essentiels : alphabétique auteurs, alphabétique matières, systématique. Un fichier de culture générale s'est ajouté récemment aux précédents. Cette salle constitue véritablement le centre nerveux de la bibliothèque : les moyens de liaison avec les autres niveaux, les bureaux du service des entrées, y aboutissent. C'est à partir d'elle également que sont desservies les deux salles de lecture du rez-de-chaussée.
L'axe central de celui-ci est constitué par deux étages de magasins, dont un en mezzanine, reliés au second niveau par des escaliers métalliques. Ils sont isolés du rez-de-chaussée par deux banques équipées côté lecteurs de rayonnages bas, sur lesquels se trouve l'essentiel des manuels utilisés par les étudiants du premier cycle. La répartition des ouvrages est également conforme aux Instructions de 1962.
La salle Ouest qui offre une surface totale de plus de 500 m2 et 190 places assises est, comme cela a d'ailleurs été signalé en d'autres lieux (à Nancy section Lettres par exemple) un peu inhumaine par ses dimensions. Elle offre néanmoins de bonnes conditions de travail aux étudiants de mathématiques, physique, chimie et technologie auxquels elle est plus particulièrement destinée.
La salle Est, de dimensions plus restreintes (120 places), offre les mêmes caractéristiques aux étudiants des disciplines de sciences biologiques et sciences de la terre. Quelques tables de cartographie complètent le mobilier constitué de grandes tables à piètement métallique noir, recouvertes de lamifié très clair (teinte bouleau) et de sièges en skaï orange ou bleu foncé.
Dans ces deux salles de lecture d'une hauteur sous plafond de 4,60 m, les utilisateurs bénéficient d'un bon éclairage naturel. On peut regretter cependant que ce dernier et l'éclairage par tubes fluorescents voient leur puissance en grande partie absorbée par un sol en linoleum de teinte mastic et des revêtements muraux en acajou. Ajoutons, pour justifier ces derniers, que leur association avec des montants de baies vitrées en aluminium anodisé donne à l'ensemble un aspect chaud et cossu d'un effet assez heureux.
Comme nous l'avons évoqué plus haut les ouvrages destinés aux étudiants, essentiellement des manuels et des ouvrages de référence, sont disposés suivant la classification décimale proposée par les instructions de 1962. Les collections et les suites ont été placées dans des rayonnages insérés entre les baies extérieures. Malheureusement, ces derniers conçus dans le cadre de la construction proprement dite sont fixes et de dimensions non normalisées qui interdisent leur plein emploi en libre accès.
La situation géographique du campus universitaire par rapport à l'agglomération rennaise, sa relative autonomie quant à la possibilité de satisfaire les besoins vitaux de ses utilisateurs (restaurants, cités), ont conduit à envisager, voici deux ans, la constitution d'une salle dite de culture générale destinée à satisfaire les motivations de lectures extra-scientifiques. Dans ce but, l'une des extrémités de la salle destinée aux sciences naturelles a été isolée par des meubles présentoirs à périodiques. Quelques tables rondes y permettent la consultation et le prêt d'ouvrages d'actualité ou de littérature classique touchant à tous les centres d'intérêt auxquels ont été adjoints une quinzaine de périodiques de grande information soit générale (le Monde, l'Auto journal, Atlas) soit spécialisée (l'Équipe, la Revue du cinéma) voire de vulgarisation scientifique (Air et cosmos, Science et avenir) ou à vocation régionale (Armor magazine). Les ouvrages sont prêtés aux conditions habituelles. Les périodiques sont consultables sur place.
Cette initiative rencontre un réel intérêt auprès de nos étudiants depuis sa mise en service, voici environ un an.
Premier étage :
Un large escalier intérieur, d'une architecture très réussie, permet aux étudiants avancés et aux membres du corps enseignant, d'accéder au premier étage. La disposition assez voisine de celle du rez-de-chaussée ne désoriente pas le visiteur qui pénètre dans un large couloir où sont disposés les fichiers alphabétique, géographique et systématique intéressant les périodiques. Les jaquettes, souvent très attrayantes des nouvelles acquisitions, munies de la cote de l'ouvrage, y sont mises en évidence sur des panneaux mobiles. Les prospectus d'éditeurs sont également proposés à l'attention des intéressés.
Utilisant une partie de la surface disponible au-dessus du hall d'accueil et immédiatement à gauche de l'escalier, les chercheurs bénéficient d'une salle de bibliographie rassemblant les grands répertoires familiers aux scientifiques (Chemical abstracts, Mathematical reviews, Bulletin signalétique). Cette salle qui s'avère de dimensions trop modestes (84 m2) devra être dédoublée lors de l'extension de la section et se spécialiser dans la mise à disposition des ouvrages concernant la chimie (Discipline qui représente actuellement environ 50 % de son potentiel d'utilisation).
Comme dans des réalisations ultérieures qui en dérivèrent, le second niveau de la Section Sciences de Rennes avait été conçu pour accueillir dans la partie centrale deux étages de magasins constitués par des rayonnages métalliques de 2,25 m de hauteur sous plafond. Des considérations techniques d'ancrage provoquèrent l'abandon de ce projet. On dut se résoudre à une utilisation nouvelle et originale d'un seul niveau de planchers.
Tout en conservant une disposition axiale à l'ensemble des rayonnages hauts, traités entièrement en acajou, on réalisa une série de ramifications latérales d'importance variable, délimitant ainsi cinq grands secteurs, largement ouverts vers les baies extérieures et eux-mêmes subdivisés en deux sous-ensembles. Chacun de ceux-ci accueille soit les ouvrages spécialisés et les collections, soit les périodiques de chaque discipline. Ceux-ci bénéficient, pour le dernier fascicule reçu, de meubles présentoirs qui, en s'avançant dans l'allée de circulation, signalent la présence de tel ou tel titre à l'attention du chercheur. Les numéros plus anciens se retrouvent dans l'alvéole correspondant. L'avantage certain d'une telle disposition est qu'elle délimite, qu'elle isole des surfaces équipées de tables rondes et de fauteuils où le lecteur se sent parfaitement à son aise. Les utilisateurs disposent ainsi de 1 300 m2 et de 150 places confortables.
Une autre réalisation originale, hélas moins appréciée des lecteurs, est constituée à ce niveau par l'existence de « carrels » de plusieurs types. Leur présence dans les universités américaines et l'accueil qu'ils recevaient des chercheurs avaient été remarqués. Aussi, l'expérience fut-elle tentée à Rennes pour la première fois avec une certaine ampleur : allant de la cabine vitrée, type studio d'enregistrement, à la pièce de 10 m2, en passant par le simple renfoncement rappelant les bibliothèques monastiques, le second niveau est équipé le long des parois extérieures de plus de vingt carrels. Très rarement utilisés, sauf par les étudiants et chercheurs étrangers, ces installations pourtant parfaitement conçues, accueillent désormais le matériel de lecture et de reproduction des microfilms et microfiches.
Des escaliers permettent à tous les usagers de ce second niveau d'accéder aux magasins axiaux de l'étage inférieur où sont conservées les thèses et les séries anciennes de périodiques qui n'ont pu être maintenues dans les rayonnages du Ier étage. De façon générale les collections antérieures à 1965 prennent place dans les magasins.
En conclusion, nous devons souligner la grande flexibilité d'une telle disposition : c'est ainsi que nous pourrons dans un proche avenir accueillir sans trop de difficultés, dans le cadre des nouvelles structures de l'Université de Rennes I, un fonds de philosophie et créer à ce niveau un secteur spécialisé à l'intention de ces nouveaux usagers de la section Sciences.
Les services intérieurs
Comme dans toute bibliothèque la mise à disposition ordonnée d'un fonds scientifique exige à la Section Sciences un travail quotidien très soutenu qui est réalisé dans quatre secteurs d'activité bien définis :
- les acquisitions et le traitement des ouvrages;
- le traitement des thèses françaises et étrangères;
- la gestion du fonds de périodiques;
- le laboratoire photo et la reproduction.
Il convient à cet égard de souligner :
- d'une part, l'importance prédominante que représentent ces diverses tâches internes par rapport au service public auquel elles sont peut-être moins étroitement liées que dans toute autre section de la B.U. Rennes;
- d'autre part, le personnel serait en nombre insuffisant si l'attitude de nos lecteurs venait à se modifier, dans un sens que nous estimerions plus favorable.
En effet, les méthodes actuelles de l'enseignement supérieur scientifique n'encouragent guère, pendant les premières années, que la consultation de quelques manuels par les étudiants. De plus, aucune formation à la recherche bibliographique ne leur est donnée avant leur accès à des travaux personnels qu'ils conduisent le plus souvent de façon empirique à partir des fonds d'instituts. Ils ne consultent alors qu'occasionnellement des ouvrages ou des périodiques d'intérêt marginal par rapport à ceux, essentiels, dont ils disposent également au laboratoire. Il est donc assez rare qu'un chercheur vienne emprunter à la bibliothèque un ouvrage ou un périodique et encore plus rare qu'il le consulte sur place, tant sont liées, au niveau du laboratoire, recherche et documentation.
Compte tenu de ces considérations, toutes fréquemment signalées en France, on peut affirmer que la Section Sciences de Rennes fonctionne comme un centre de documentation effectuant beaucoup de prêts à domicile (20 000 ouvrages par an pour un fonds de 80 ooo titres environ) et très peu de communication.
Ce dernier aspect montre le bien-fondé de la conception des bibliothèques scientifiques à deux niveaux dans le fait qu'elles sont très bien adaptées aux structures des études scientifiques actuelles : en effet, l'absence de périodiques en accès libre, n'est que très rarement déplorée par les étudiants du premier niveau, qui ne sollicitent par ailleurs que rarement le prêt des ouvrages spécialisés du second.
Le traitement des ouvrages depuis leur acquisition jusqu'à leur mise en rayons est effectué au rez-de-chaussée dans un service dirigé par un conservateur assisté d'une sous-bibliothécaire et d'une dactylo.
Ce service, compte tenu de ses effectifs, ne peut espérer traiter plus de 2 ooo à 3 000 ouvrages par an, si l'on tient compte de toutes les charges annexes. On peut aujourd'hui le considérer comme saturé. Installé au rez-de-chaussée, il bénéficie de deux bureaux situés à proximité immédiate des catalogues. Si la surface et l'emplacement de ces locaux sont satisfaisants on peut regretter l'orientation choisie (Nord) qui aboutit fréquemment, compte tenu des boiseries et des conditions climatiques, à un éclairage naturel insuffisant.
Le traitement des thèses, françaises et étrangères, n'est assuré, à plein temps, que par une sous-bibliothécaire, mais un conservateur contrôle l'activité de ce service. Des locaux bien aménagés en sous-sol permettent de stocker et d'organiser, dans de bonnes conditions, l'expédition de ces thèses et la réception des publications extérieures.
Le fonds de périodiques ne peut être passé sous silence du fait de son importance et de son caractère. Si la section est abonnée à environ 450 publications, elle assure en fait la réception, le bulletinage et la gestion de 850 autres titres résultant d'échanges entre la Société scientifique de Bretagne, éditrice du bulletin du même nom, et un grand nombre d'organismes publics ou privés du monde entier. Le niveau des publications reçues par cette voie est très variable, la réception en est souvent irrégulière et tardive, mais le simple fait de son existence entraîne pour la section des charges inhabituelles dans une bibliothèque de province.
L'une des conséquences importantes est que nous sommes soumis à des demandes de prêt inter-bibliothèques comparables à celles d'une grande bibliothèque de références. Il en est résulté la nécessité de moderniser les moyens de gestion et de communication de ce fonds : l'intégration en Synoptic entreprise depuis peu demandera encore de nombreux mois de travail. Quant au prêt inter-bibliothèques, il s'est trouvé facilité par l'entrée en service d'une machine à photocopier Arcor qui donne toute satisfaction.
Le sous-sol du bâtiment principal avait été initialement conçu pour accueillir d'importants services techniques de reproduction (offset, diazocopie, microfilm, atelier de reliure). La non-réalisation des mezzanines au niveau des secteurs spécialisés a modifié cette destination première. Elle a nécessité matériellement, et permis, financièrement, la transformation d'une partie des laboratoires initialement prévus en magasins, réservés aux ouvrages les plus anciens et les moins consultés du fonds, ce qui conduit à une certaine dispersion des ouvrages et, parfois, à des difficultés de recherche et de conservation (éclairage inadapté, température trop élevée...). Le métrage de rayonnages offert est enfin beaucoup plus faible que celui dont on aurait pu disposer en mezzanine.
Les services techniques communs autres que le laboratoire photographique (reliure et offset) ayant pu s'implanter à la Section centrale, le service de reproduction n'a pas souffert de cette emprise des magasins : six laboratoires pouvant être occultés, reliés par interphone, accueillent le matériel de base nécessaire aux opérations de photocopie, de réalisation des microfilms et microfiches 16 et 35 mm, ainsi que celui destiné au tirage sur support papier ou translucide.
Il est composé essentiellement d'une caméra type Mrd2 Kodak, d'un ensemble de reproduction Nikon F et de deux agrandisseurs Durst de grande et moyenne puissance ainsi que du photocopieur Polyclair Arcor déjà signalé. De nombreux appareils annexes complètent cet équipement (sécheuse, glaceuse, tireuse de plans, développeuse automatique Hansen). L'exploitation des documents microfilmés est permise par l'existence dans les carrels de plusieurs lecteurs Thomson, Murray Scope et d'un lecteur reproducteur Minnesota. Le fonctionnement de cet ensemble est assuré par un chef-magasinier ayant effectué récemment un stage auprès de la firme Kodak.
Tout comme l'atelier offset et la reliure, il s'agit d'un service commun à l'ensemble des sections de la Bibliothèque universitaire de Rennes.
La Section Sciences de la Bibliothèque universitaire de Rennes répond pour l'essentiel, depuis son ouverture, aux besoins recensés lors de sa conception. C'est ainsi qu'avec un effectif total de 13 personnes (2 conservateurs, 4 sous-bibliothécaires, 2 dactylos et 5 magasiniers), elle assure actuellement le prêt d'environ 20 ooo ouvrages par an, soit le quart du fonds, aux 2 ooo étudiants, professeurs et chercheurs qui fréquentent ses locaux.
Les tâches intérieures : gestion d'un fonds de 1 300 périodiques, traitement du maximum d'acquisitions possible, travaux de reproduction, accaparent désormais tout le personnel en fonctions, rendant difficiles les tâches d'information des lecteurs et interdisant toute analyse documentaire au personnel scientifique, accaparé par la gestion quotidienne. Si les locaux actuels demeurent vastes en ce qui concerne les possibilités d'accueil des lecteurs en salle, la capacité des magasins deviendra insuffisante dans un délai de deux à trois ans. Encore faut-il remarquer qu'une extension de la salle de bibliographie s'avère urgente et que la culture générale devrait bénéficier d'une implantation indépendante, actuellement impossible à envisager. Des salles plus petites seraient également plus favorables au développement des nouveaux fonds de technologie, voire de philosophie, ainsi qu'aux activités de groupes des étudiants du premier cycle. La conception de la deuxième tranche devrait permettre d'ici à quelques années de répondre à ces nouvelles orientations qui, si elles ne font encore que s'esquisser, n'en sont pas moins définitives. Enfin l'existence d'un important fonds de périodiques en relation avec la mise en service au département de mathématiques d'un puissant ordinateur CII 1070 fait souhaiter dès que possible le démarrage d'une gestion automatisée.