État présent de la normalisation française et internationale intéressant la documentation et les bibliothèques
Présentation des travaux de la normalisation depuis les réunions de l'ISO à Budapest et à Moscou, d'une part dans le cadre de l'Organisation internationale de normalisation et plus particulièrement au sein des comités techniques ISO/TC 46, ISO/TC 37 et ISO/TC 97, d'autre part dans le cadre de l'Association française de normalisation. Liste des recommandations ISO et des normes françaises disponibles
Notre précédente mise au point des travaux de normalisation française et internationale intéressant la documentation et les bibliothèques a eu lieu à la veille de la réunion du Comité ISO/TC 46 Documentation à Budapest, du 12 au 17 octobre 1964 1. Quatre ans se sont écoulés et, si le travail international n'a pas progressé au sein du Comité 46, comme on aurait pu le souhaiter, il paraît nécessaire de procéder à un nouvel inventaire, en tenant compte non seulement, comme nous l'avions fait précédemment, de l'action menée par l'Organisation internationale de normalisation mais aussi par d'autres organisations internationales, comme l'Unesco, et le Bureau des résumés analytiques du Conseil international des unions scientifiques.
Le nombre des pays représentés au sein de l'ISO est passé de 46 au Ier janvier 1963 à 56 au Ier janvier 1968. Sont membres de l'ISO : l'Albanie, l'Argentine, l'Australie, l'Autriche, la Belgique, le Brésil, la Bulgarie, le Canada, l'Amérique centrale, Ceylan, le Chili, la Colombie, Cuba, la Tchécoslovaquie, le Danemark, la Finlande, la France, l'Allemagne, le Ghana, la Grèce, la Hongrie, l'Inde, l'Indonésie, l'Iran, l'Irak, l'Irlande, l'Israël, l'Italie, le Japon, la République démocratique populaire de Corée, la République de Corée, le Liban, le Mexique, le Maroc, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, le Pakistan, le Paraguay, le Pérou, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, Singapour, la République d'Afrique du Sud, l'Espagne, la Suède, la Suisse, la Thaïlande, la Turquie, la République arabe unie, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'U.R.S.S., le Vénézuela, la Yougoslavie. Madagascar, Malte et la Syrie sont membres correspondants.
En ce qui concerne le Comité technique ISO/TC 46 Documentation, il convient de noter qu'au cours de la réunion du Conseil de l'ISO à Genève du 14 au 17 juin 1966 fut adoptée une résolution pour confier le secrétariat de l'ISO/TC 46 au « Deutscher Normenausschuss ». Le secrétariat de La Haye ayant pratiquement cessé toute activité après la réunion de Budapest, le travail international n'a recommencé réellement qu'au début de 1967 dans le cadre des préparatifs de la réunion de Moscou (24-27 juin 1967).
Le Comité ISO/TC 46 comprend actuellement 24 membres participants : Allemagne, Belgique, Brésil, Canada, Colombie, Danemark, Espagne, États-Unis, Finlande, France, Hongrie, Inde, Iran, Israël, Italie, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, Roumanie, Royaume-Uni, Suède, Tchécoslovaquie, U.R.S.S. et 15 membres observateurs : Australie, Autriche, Chili, Grèce, Irlande, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Pérou, République arabe unie, République Sud africaine, Singapour, Suisse, Yougoslavie.
Comme nous l'avons déjà dit, la 10e réunion plénière a eu lieu à Budapest en 1964, la IIe réunion plénière à Moscou en 1968.
Le sous-comité Reproduction documentaire dont la France a le secrétariat (ISO/TC 46/SC I)s'est réuni à Budapest les 12 et 13 octobre 1964 avant la réunion plénière du Comité ISO/TC 46. Il a également tenu une réunion à Paris du 12 au 14 octobre 1966.
A la réunion de Budapest a été créé un sous-comité 2 « conversion des langues écrites ».
Depuis mars 1964 six nouvelles recommandations ont été publiées portant à vingt le nombre des recommandations intéressant la documentation et les bibliothèques :
ISO R 4 Code international pour l'abréviation des titres de périodiques, 1954;
ISO R 8 Présentation des périodiques, 1954;
ISO R 9 Système international pour la translitération des caractères cyrilliques, 1955;
ISO R 18 Sommaire de périodiques ou d'autres documents, 1958;
ISO R 30 Manchette bibliographique, 1956;
ISO R 77 Références bibliographiques. Éléments essentiels, 1958;
ISO R 169 Formats de photocopies (sur papier) lisibles sans intermédiaire optique, 1960;
ISO R 193 Microcopies sur supports transparents. Dimensions des supports recommandés, 196I;
ISO R 214 Analyses et résumés d'auteurs, 196I;
ISO R 215 Présentation des articles de périodiques, 196I;
ISO R 218 Échelles des microfilms de 35 mm destinés aux échanges internationaux, 196I;
ISO R 233 Système international pour la translitération des caractères arabes, 196I;
ISO R 259 Translitération de l'hébreu, 1962;
ISO R 260 Termes relatifs aux microcopies et à leurs supports, 1962;
ISO R 371 Termes relatifs aux appareils pour microcopie, 1964;
ISO R 435 Caractère typo conventionnel ISO pour essai de lisibilité (caractère ISO), 1965;
ISO R 446 Microcopie. Essai de lisibilité. Description de la mire ISO et utilisation de cette mire dans la reproduction photographique des documents, 1965;
ISO R 452 Caractéristiques essentielles des appareils de lecture pour microfilms de 35 mm, 1965;
ISO R 689 Microcopie. Essai de lisibilité. Description et utilisation de la micromire ISO pour l'examen d'un appareil de lecture, 1968;
ISO R 690 Références bibliographiques. Éléments essentiels et complémentaires, 1968.
Nous énumérerons les travaux de normalisation française, parallèlement aux travaux internationaux mais dès maintenant signalons que l'Afnor a décidé d'abroger ou de réviser avant septembre 1968 toutes les normes antérieures à décembre 1949.
Les normes françaises intéressant les bibliothèques et la documentation visées par cette décision sont :
NF Z 4I-00I sept. 1942 Présentation des revues.
NF Z 44-00I juin 1943 Les Règles du répertoire alphabétique français. additif mai 1950
NF Z 44-002 mai 1944 Code d'abréviation des titres de périodiques en langue française.
NF D 65-603 déc. 194I Rayonnages pour ouvrages de référence.
NF D 65-604 déc. 194I Rayonnages pour ouvrages usuels.
NF D 65-605 déc. 194I Rayonnages des magasins.
NF Z 45-00I avril 1943 Feuillet de registre d'entrée pour bibliothèques.
NF Z 45-002 avril 1943 Feuillet de registre d'inventaire pour bibliothèques.
NF Z 45-004 mars 1949 Bulletin de demande d'ouvrage
NF Q II-007 fév. 1944 Caractéristiques des catégories de papiers pour fiches analytiques et bibliographiques.
NF Q 3I-003 avril 1943 Formats des fiches bibliographiques et analytiques.
Périodiques et ouvrages
Abréviations pour titres de périodiques.
Se référant à la recommandation n° 3 de la réunion de Philadelphie (Groupe de travail de l'Unesco sur les publications scientifiques), la réunion de Budapest avait estimé souhaitable une révision de la recommandation ISO R 4 « Code international pour l'abréviation des titres de périodiques », notamment en ce qui concerne ses paragraphes 4, 5 et 6. Un document de travail tenant compte de la norme Z 39-5-1963 de l' « American standards association » (ASA) et du projet de la « British Santards Institution » devait être établi par le président du groupe de travail 1 ad hoc constitué à Budapest, mis au point par correspondance avec les membres du groupe présents à la 10e session et transmis ensuite au secrétariat de l'ISO/TC 46 pour circulation et vote sous forme d'avant-projet de recommandation. Le président du groupe de travail a rempli sa mission et envoyé l'avant-projet ci-après au secrétariat le 30 mars 1966 :
Texte révisé.
4. La méthode normale d'abréviation consiste à supprimer les dernières lettres du mot - au moins deux - et à les remplacer par un point 2. Les abréviations par contraction (suppression de deux ou plusieurs lettres au milieu du mot) ne sont admises qu'à titre tout à fait exceptionnel et seulement pour des mots d'usage courant.
5. On donne une majuscule de départ à tous les substantifs; les adjectifs commencent par une minuscule 3. Les noms de personnes morales sont considérés comme noms propres et commencent par une majuscule. Le mot initial retenu commence toujours par une majuscule.
6. Le pluriel est indiqué seulement en cas de nécessité. Dans ce cas, on ajoute à l'abréviation du singulier un trait-d'union (qui remplace le point) et la dernière lettre de la forme du pluriel.
Exemple : Jahrbuch - Jahrb. (singulier)
Jahrbücher - Jahrb-r (pluriel).
Ce texte a été repris dans le projet de recommandation ISO N° 1278 soumis en février 1967 à tous les membres de l'ISO.
Deux listes d'abréviations de noms génériques de périodiques étaient soumises à la réunion de Budapest qui décida qu'elles seraient fusionnées par les soins du président du groupe de travail n° 1 se tenant en liaison par correspondance avec les membres du groupe. Cette fusion fut faite et le document en résultant envoyé au secrétariat de l'ISO/TC 46 le 10 mai 1965. Le projet de recommandation ISO n° 1294 est soumis au conseil de l'ISO pour être accepté comme Recommandation. Il avait été suggéré à Budapest que les observations qui pourraient être faites sur une abréviation, lors du vote des membres de l'ISO, ne seraient suspensives que pour cette abréviation.
La réunion de Budapest avait appuyé les grandes lignes d'une résolution du groupe de travail relative à l'établissement (par la France) d'une liste d'abréviations par fusion de listes par langue mais cette résolution n'a pas eu de suite à ce jour.
La réunion de Budapest après avoir pris connaissance :
a) de la résolution 4 relative à l'American Society for testing materials coden présentée en 1963 à Philadelphie par le groupe de travail sur les publications scientifiques 4;
b) du document proposé par le président du sous-comité sur les abréviations de titres de périodiques de l'ASA 5;
reconnut l'intérêt que présente le système « coden » pour le traitement mécanique de l'information, mais estima que l'existence du « coden » ne modifiait pas pour le moment le travail du Comité ISO/TC 46 en ce qui concerne l'abréviation des titres de périodiques et ne pensa pas que le comité eût un rôle immédiat à jouer en ce qui concerne le « coden ».
Avant la réunion de Moscou, l'Unesco avait attiré l'attention de l'ISO sur les problèmes posés par l'abréviation des titres de périodiques. Pour l'Unesco une nette tendance se manifestait, tout au moins dans le domaine scientifique et technique, en faveur du code d'abréviations de l'ASA. Les responsables des périodiques bibliographiques représentés au Bureau des résumés analytiques du Conseil international des unions scientifiques sont d'accord pour adopter le code de l'ASA, à l'exception des Anglais qu'il ne serait pas impossible de faire revenir sur leur position. L'Unesco demandait à l'ISO d'examiner s'il était possible d'adopter le code de l'ASA comme recommandation internationale.
La question posée par l'Unesco est d'une importance primordiale et la délégation française à Moscou a insisté pour que les membres de l'ISO/TC 46 soient invités à faire connaître leur point de vue.
Il n'est pas douteux qu'un système qui serait adopté par les plus grandes bibliographies internationales s'imposerait rapidement mais le code américain ne tient pas compte d'usages nationaux et lors d'une réunion préparatoire à l'Afnor de la session de Moscou, il avait été indiqué que la délégation française ne devrait pas accepter que les mots français puissent être abrégés suivant des règles américaines. Le Bulletin signalétique est particulièrement intéressé par cette question et l'étude devra être poursuivie tant sur le plan international que français d'autant plus que la norme NF Z 44-002 mai 1944 Code d'abréviations des titres de périodiques en langue française doit être révisée en raison de la décision de principe de l'Afnor que nous avons mentionnée plus haut.
Présentation des revues.
La norme NF Z 4I-00I Présentation des revues (homologation du 30 septembre 1942 et du 30 avril 1954) doit être révisée. Un groupe de travail s'est réuni à l'Afnor, le nouveau projet est prêt et sera soumis prochainement à l'enquête publique.
Signalons d'autre part que le Centre national de la recherche scientifique a publié le 2 octobre 1967 une plaquette intitulée : Cahier des prescriptions générales relatives aux périodiques scientifiques subventionnés par le C.N.R.S. (9 p.).
Présentation des articles de périodiques.
La constitution d'un groupe de travail chargé de préparer une norme sur cette question fait actuellement l'objet de travaux préliminaires. Les principales autorités françaises y seraient associées. Une première réunion de ce groupe de travail peut être envisagée pour le courant de l'été 1968.
Index d'une publication.
Un troisième avant-projet avait été diffusé en janvier 1963 sous le n° (Sec. 406) 664 et soumis à l'avis des membres du Comité ISO/TC 46. La réunion de Budapest l'a amendé et a abouti à un quatrième avant-projet (Budapest 8) 736. La réunion de Moscou a demandé de la transformer en projet de recommandation soumis à tous les comités membres de l'ISO, ce qui a été fait sous le n° 1416 en août 1967.
Feuillet de titre d'un livre.
Un document n° 699 avait été mis en circulation auprès des membres du comité ISO/TC 46 avant Budapest où il fut amendé. Le document en résultant (Budapest 14) 742 a été transformé à la suite de la réunion de Moscou en projet de recommandation.
Code du bon usage en matière de publications scientifiques.
Le code du bon usage en matière de publications scientifiques avait été largement diffusé en 1962 par l'Unesco et le Bureau des résumés analytiques du Conseil international des unions scientifiques. Le comité de publication de l'Union internationale de physique pure et appliquée (U.I.P.P.A.) avait suggéré de nombreuses modifications de forme mais peu de changements majeurs à cette première édition.
Des représentants de l'I.C.S.U.A.B. et de l'Unesco ont réalisé en collaboration avec M. Stickland de l'U.I.P.P.A. le projet de seconde édition du « Code ». Le projet tient compte des propositions de l'U.I.P.P.A. et fait état de certaines suggestions, notamment de celles émises lors de la réunion des éditeurs de périodiques, de physique, organisée conjointement par l'Unesco et l'U.I.P.P.A. en mai 1967. L'étude de ce projet avait été mise à l'ordre du jour de la première session (26-29 septembre 1967) du Comité consultatif international de la documentation des bibliothèques et des archives qui l'a accepté. Il sera ajouté à ce projet le texte du « Guide pour les résumés d'auteurs » publié pour la première fois en 1949. L'Unesco procède actuellement à l'impression de cette refonte.
La publication d'un Guide analogue dans le domaine des sciences sociales et des sciences humaines a été envisagée.
Présentation des traductions.
Au cours de la réunion de Budapest, à la demande de la Hongrie, il avait été décidé d'insérer dans le programme de travail du Comité ISO/TC 46 la question de la présentation des traductions. Un premier avant-projet devait être préparé par le sous-comité 2 du Comité national 82 des Pays-Bas (Normalisation dans le domaine de la documentation) avec le concours de la Hongrie et du Centre européen de traductions. Finalement l'avant-projet mis en circulation en février 1967 sous le numéro (Sec 512) 812 est fondé sur la traduction de la norme hongroise MSZ 3964-58. La réunion de Moscou a décidé de charger la France de rédiger un deuxième avant-projet en tenant compte des observations présentées par les comités membres et des résultats de la discussion.
Bibliographie
Références bibliographiques.
La recommandation internationale Références bibliographiques. Éléments essentiels et complémentaires a été publiée début 1968 sous le numéro ISO/R 690; la norme française étroitement inspirée du document international avait paru sous le numéro NF Z 44-005 en janvier 1967.
Une liste des abréviations fréquemment en usage dans les références bibliographiques avait été établie en mars 1962 par le comité membre polonais (Pologne 8.629), examinée à Paris en juin 1962, puis publiée en deuxième édition avant d'être soumise à la réunion de Budapest. Celle-ci décida que le président du groupe de travail 1 se tenant en liaison par correspondance avec le comité membre polonais et les membres du groupe de travail, mettrait au point le texte définitif. Cette mise au point faite avec la Pologne, un projet de recommandation numéro 1281 est soumis au Conseil de l'ISO, pour être accepté comme Recommandation.
Références bibliographiques. Brevets.
Un avant-projet (Italie I) 822 a été diffusé par le secrétariat de l'ISO/TC 46 sous le titre Les Brevets : références complètes et références abrégées. Il avait été établi par le sous-comité 1 « Documentation » du Comité italien pour la documentation et la reproduction documentaire. La réunion de Moscou a décidé de remplacer le titre précédent par l'intitulé : Références bibliographiques. Éléments essentiels et complémentaires. Description des brevets. L'Italie a été chargée de rédiger un nouvel avant-projet en liaison avec l'URSS, la France apportant son concours à l'Italie pour l'établissement du texte de base en français.
La France juge que la normalisation de références bibliographiques des brevets est liée à la normalisation de la présentation des brevets, question qui fait l'objet d'importants travaux sur le plan international et une étroite collaboration devrait s'instituer à cet égard entre l'ISO et le BIRPI (Bureaux internationaux réunis pour la protection de la propriété intellectuelle).
Analyses et résumés d'auteur.
Une rectification a été envisagée à Moscou du texte anglais de la recommandation ISO R 214 : « Includes the appropriate bibliographical reference » étant remplacé par « is accompanied by the appropriate bibliographical reference ». Elle ne concerne pas le texte français.
Le texte du Guide pour la rédaction des résumés d'auteur publié par l'Unesco a été soumis au Comité consultatif international de la documentation, des bibliothèques et des archives (26-29 septembre 1967). Quelques modifications de détail y ont été apportées.
Fiches bibliographiques.
Les normes françaises NF Q II-007 février 1944 et NF Q 31-003 avril 1943 étant antérieures à 1949 font l'objet d'une révision.
Règles de catalogage
L'exposé des principes adopté par la Conférence internationale sur les principes de catalogage (Paris 196I) a été largement diffusé et traduit en plus de quatorze langues. Une édition française annotée et commentée de cet exposé des principes 6 a paru sous forme provisoire. Les résolutions adoptées par la conférence ont été reproduites dans de nombreuses publications.
La Fédération internationale des Associations de bibliothécaires (FIAB) a publié en décembre 1967 l'édition revue du rapport sur les usages nationaux pour l'entrée en catalogue des noms de personnes.
La liste internationale de formes approuvées pour le catalogage des noms d'état et la liste internationale de vedettes uniformes pour les classiques anonymes ont été publiées sous une forme provisoire en 1964 7; des rapports sur la préparation de leur texte définitif seront présentés lors de la 34e session de la FIAB à Francfort (août 1968).
Est également inscrit à l'ordre du jour de Francfort un rapport sur le projet de listes de vedettes uniformes internationales pour les principales collectivités auteurs, élaboré par la commission de catalogage de l'U.R.S.S.
La conférence de Paris avait envisagé une étude sur les incidences de la mécanisation sur les règles de catalogage. La FIAB se propose, en collaboration avec l'Unesco, d'élaborer un système international qui permettrait des entrées normalisées des données bibliographiques d'une notice catalographique; elle se propose également d'entreprendre une étude sur la meilleure méthode de classement des entrées lorsque de nombreux ouvrages figurent sous une même vedette.
Des bulletins d'information qui donnent des renseignements sur l'état des travaux dans le domaine du catalogage sont diffusés par la Commission de l'Unification des règles de catalogage sous la forme de Newsletters.
En liaison avec la commission de catalogage de la FIAB, la commission des périodiques et des publications en série a décidé de rédiger un Guide pratique de catalogage des périodiques et des publications en série, plus particulièrement destiné aux pays en voie de développement.
La commission française du Code de catalogage a mis au point un avant-projet de norme : Catalogage des publications en série. Rédaction de la notice catalographique qui a été soumis à l'enquête publique durant le premier trimestre 1967. On peut espérer que la norme sera homologuée fin 1968 ou début 1969.
La norme NF Z 44-00I « Les Règles du répertoire alphabétique français » (juin 1943) et son additif « Classement des rubriques ayant leurs mots directeurs homographes » ont été révisés. Un projet de norme PR Z 44-00I « Classement alphabétique des dénominations » est soumis à l'enquête publique jusqu'au 15 août 1968. L'ouvrage de Mme Chauvin sur la Pratique du classement alphabétique 8 a servi de base à l'élaboration de cette norme. Il faut d'ailleurs noter que les principes de classement adoptés s'appliquent entre autres aux annuaires, répertoires de clients ou de fournisseurs et diffèrent de ceux en usage dans les bibliographies.
Conversion des langues écrites
Nous avons dit plus haut que la réunion de Budapest avait décidé de transformer le groupe de travail permanent en sous-comité 2 « Conversion des langues écrites » dont les États-Unis ont pris le secrétariat.
La réunion de Budapest approuva le rapport du groupe de travail dont nous reproduisons ci-après les paragraphes de caractère général.
I. Conformément à la résolution n° 8 de la 9e réunion/Paris 1962/du TC/46, le secrétariat a convoqué le GT/3 à Bruxelles du 14-16 octobre 1963. Le procès-verbal de cette réunion a été diffusé sous le n° ISO/TC 46/Secr. 425/686 du Ier novembre 1963.
2. Le GT/3, chargé de préparer, par la résolution 8 de la 9e réunion/Paris 1962, un rapport sur les principes de la translitération, a, compte tenu de la réunion du GT/3 en octobre 1963 à Bruxelles, posé les « Principes généraux pour la conversion d'une langue écrite dans une autre » qui définissent notamment les termes transcription, translitération et romanisation.
Le GT 3 prend acte du document ISO/TC 46 (France) 723 d'octobre 1964, établi conformément à la résolution n° 9 de la réunion de Bruxelles du GT 3.
Le GT 3 demande à son secrétariat d'étudier les suggestions faites par le secrétariat du sous-comité ISO/TC/97/SC 2 (Jeux de caractère et codage) et consignées dans le document 723 et demande qu'une liaison soit établie selon la procédure en usage entre les travaux du GT 3 et ceux du Comité 97, sous-comité 2 pour garantir le traitement automatique optimum des textes convertis en conformité avec les recommandations ISO.
Caractères cyrilliques.
Le TC/46 avait décidé au cours de la 9e réunion (résolution n° 13) de « présenter le texte corrigé de la Recommandation ISO/R 9 Translitération des caractères cyrilliques au Secrétariat général de l'ISO » qui devait prendre une décision sur la future procédure.
En fait ce texte fut diffusé parmi les membres de l'ISO/TC/46 au début de 1963 (ISO/TC 46 doc. 663) et soumis à leurs commentaires. Ces derniers furent communiqués sous le numéro (Sec. 412) 671 et (Sec. 413) 672 aux membres du groupe de travail GT/3 à Bruxelles en octobre 1963.
Ce groupe a décidé de préparer un document de travail comprenant :
a) un tableau séparé pour le russe moderne;
b) un tableau amélioré pour les langues cyrilliques slaves;
c) un nouveau tableau représentant les langues non slaves utilisant les caractères cyrilliques.
Ce document a été mis en circulation auprès des membres du Comité ISO/TC 46 sous le n° (Sec. 426) 697 du 15 décembre 1963. Les commentaires reçus ont été diffusés sous le numéro ISO/TC 46 (Sec. 444/715) du Ier juillet 1964 et (Sec. 447) 718 du 16 septembre 1964.
Conformément à la décision de GT/3 prise à Bruxelles, le groupe a mis au point le tableau séparé pour le russe moderne.
Compte tenu :
a) de la réponse du comité-membre U.R.S.S. (Doc. 718);
b) des positions prises par les différents comités-membres à l'égard du maintien ou non de la Recommandation ISO/R 9 (Doc. 715),
le groupe maintient, sauf quelques corrections de détail, le texte de l'ISO/R 9 en ce qui concerne le russe moderne.
Mais le groupe, tenant compte :
a) des difficultés d'application de l'ISO/R 9 dans les pays de langue anglaise et de l'existence d'un système dénommé ASA/BSI.
b) des voeux présentés par l'Union internationale de physique pure et appliquée le 9 octobre 1963 et par le groupe de travail des publications scientifiques à Philadelphie du 16-2I septembre 1963, réuni à l'initiative du département des sciences exactes et naturelles de l'Unesco (Doc. ISO/TC 46 (Sec. 435) 706)
décide de faire référence, dans le projet de recommandation concernant le russe moderne, aux variantes du système ASA/BSI, par le moyen de notes de bas de page.
Le GT/3 exprime le voeu que les normes établies d'après le système ASA/BSI mentionnent les différences avec le système ISO/R 9.
Après avoir pris connaissance des commentaires des pays membres au sujet d'un tableau amélioré pour les langues cyrilliques slaves, le Groupe de travail a opté pour la solution prévue dans le tableau II p. 8, du document 697, tout en prévoyant des variantes dans le cas où l'on veut respecter l'originalité des alphabets slaves particuliers.
En ce qui concerne une nouvelle table pour les langues non slaves utilisant des caractères cyrilliques, il a été reconnu que la difficulté de cette tâche exigeait qu'elle soit différée et mise de nouveau à l'étude. Le comité membre est d'accord pour accepter la charge de préparer un document de travail et d'en assurer la responsabilité. Il en sera rendu compte en temps voulu.
En conclusion de ces vœux du groupe de travail, le Comité ISO/TC 46 décide à Budapest qu'un premier projet de révision de la recommandation ISO/R 9 sera diffusé parmi ses comités membres ce qui a été fait en juillet 1965. Depuis, un projet de recommandation n° 1243 a été diffusé en janvier 1967 auprès des comités membres de l'ISO. Il comporte l'exposé des principes généraux pour la conversion d'une langue écrite dans une autre, le tableau de translitération de l'alphabet russe moderne, et le tableau de la translitération des alphabets slaves en caractères cyrilliques.
A Moscou il fut décidé que le document concernant la translitération des langues écrites cyrilliques non slaves présenté au cours de la réunion par le délégué hongrois SC 2 (Hongrie I) 83I serait mis en circulation auprès des membres du sous-comité pour examen et commentaires.
Arabe.
Le Comité ISO/TC 46 a décidé à Moscou la révision de la recommandation ISO 233. Système international pour la translitération des caractères arabes. L'U.R.S.S. s'est déclarée prête à préparer un document de travail qui serait mis en circulation auprès des membres du sous-comité.
Hébreu.
Le Comité ISO/TC 46 a décidé à Moscou de mettre la révision de la recommandation ISO 259. Translitération de l'hébreu au programme du travail.
Grec ancien et moderne.
Un troisième projet de recommandation (n° 315) approuvé par des comités membres de l'ISO est actuellement soumis au conseil de l'ISO pour être accepté comme recommandation.
Yiddish.
Le groupe de travail « Translitération » avait décidé à Budapest que les pays membres intéressés à la conversion du yiddish désignent des experts chargés d'examiner le document de base 698 et 714. A Moscou le Comité ISO/TC 46 a approuvé que la France soit invitée à préparer un document de travail qui sera mis en circulation auprès des membres du sous-comité 2.
Chinois.
A la réunion de Paris en juin 1962, il avait été décidé qu'un sous-groupe de travail spécial devait être réuni pour étudier la romanisation du chinois, l'Afnor étant chargée d'élaborer le matériel préparatoire (en utilisant les travaux de M. Rygaloff sur le « latinxua » (École des hautes études).
La réunion de Budapest s'étant bornée à prendre acte d'une note de M. Rygaloff concernant la publication des Tables de concordances pour la romanisation du chinois, à Moscou fut annoncée la mise en circulation au sein du sous-comité 2 d'un document de travail français. Les tables de concordances 9 annoncées ne sont malheureusement sorties qu'après la réunion de Moscou.
Japonais.
Cette question demeurée stationnaire à Budapest a peu progressé à Moscou, puisqu'à cette réunion il a seulement été décidé de différer pour révision et commentaire l'avant-projet d'origine élaboré par les États-Unis (document SC 2 (USA 1) 833).
Terminologie
A Budapest le Comité ISO/TC 46 avait décidé d'étendre son programme de travail à la normalisation de la terminologie dans le domaine de la documentation et des bibliothèques et en particulier avait décidé de constituer un groupe de travail chargé de coopérer avec la FID pour préparer un projet de norme concernant la terminologie de la classification.
La réunion de Moscou estime nécessaire avant l'établissement de toute liste de termes comme celle faisant l'objet du document (FID/D H 6) 814 émanant du FID/CR Comité sur la recherche en classification, de se prononcer en faveur des mesures suivantes :
« Les membres du Comité ISO/TC 46 et les organisations internationales intéressées (Unesco, FID, FIAB, ISO/TC 37) sont invitées à faire parvenir dans les 6 mois toute information sur les travaux déjà faits ou en cours et toute suggestion portant sur la méthode à suivre.
« Après l'issue de cette consultation, il est nécessaire de réunir un comité restreint d'experts chargé de proposer une méthode de travail. Les langues admises officiellement par l'Unesco devront être représentées au moins par un expert. Tous les experts (15 au maximum) devront avoir une connaissance approfondie des problèmes de la documentation et particulièrement des problèmes de terminologie. Le rapport du comité d'experts sera mis en circulation par le secrétariat ISO/TC 46. Les membres du comité et les organisations internationales susmentionnées pourront au cours de la consultation suggérer des noms d'experts.
Répertoires de bibliothèque
Le Comité ISO/TC 46 a décidé à Moscou d'inscrire la question des répertoires de bibliothèques au programme de travail du Comité ISO/TC 46 et de prendre comme document de base le document 820. Le secrétariat de l'ISO/TC 46 (Sec. 515) invite les membres du comité à lui faire parvenir leurs observations qui seront transmises au comité membre des États-Unis, pour l'établissement d'un avant-projet. Les membres du Comité devront en particulier faire savoir si le titre doit être modifié pour tenir compte des définitions des termes donnés par le document 820 qui inclut les centres d'information et les centres de documentation.
Systèmes internationaux pour la numérotation des livres
Le Comité avait eu communication avant la réunion de Moscou d'un document en anglais (ISO/TC 46 (Sec 516) 821) intitulé Book numbering : the need for national and international standards, a review of recent developments (Numérotation des livres : besoins de normes nationales et internationales, examen de travaux récents sur cette question), par Daniel Melcher, président de la R. R. Bowker company à New-York, éditrice du Library Journal, du Publishers'Weekly et des Books in print, membre de l'American Book publishers council.
Ce document faisait état d'un plan allemand et d'un plan anglais. Les éditeurs allemands ont établi un plan tendant à attribuer des numéros d'identification à tous les éditeurs et libraires dans les pays de langue allemande et ont instamment invité les éditeurs à attribuer eux-mêmes un numéro d'identification pour chaque titre de leurs catalogues. Au Royaume-Uni, la Publisher's Association a non seulement adopté un plan centralisé pour la numérotation des éditeurs mais aussi pour la numérotation des livres des éditeurs qui ne désirent pas le faire eux-mêmes. Ce plan a été appliqué au printemps 1967.
Le document faisait état de l'intérêt porté à cette question par les États-Unis et proposait que le plan britannique soit pris comme base d'une normalisation internationale.
M. D. Melcher indiquait en ces termes les avantages d'une telle numérotation. « Le premier avantage résultant d'une numérotation uniforme serait la possibilité de rendre les numéros plus largement disponibles. Un numéro normalisé pourrait être utilisé de façon générale pour les bibliographies, les catalogues commerciaux, les catalogues de bibliothèques, etc. là où une multiplicité de numéros ne le pourrait pas.
Une large diffusion d'un numéro normalisé rendrait possible une utilisation étendue de ce même numéro. Dans la plupart des firmes qui aujourd'hui utilisent une numérotation interne on passe beaucoup de temps à chercher et à ajouter les numéros aux commandes reçues. Si les numéros pouvaient faire partie des commandes originales, on gagnerait beaucoup de temps. Ceci n'augmenterait pas beaucoup le temps nécessaire à l'enregistrement première étape à la préparation de la facture, mais on économiserait certainement beaucoup du temps passé à la recherche.
On gagnerait encore beaucoup de temps si le client pouvait d'une façon ou d'une autre, avoir la possibilité de fournir non seulement les numéros, mais peut-être aussi les numéros sur cartes perforées, ce qui économiserait non seulement la recherche mais aussi l'enregistrement; plusieurs libraires en gros en font l'essai aujourd'hui.
Une numérotation uniforme pourrait permettre des relations intensifiées entre l'éditeur et le grossiste, à condition que chacun d'eux possède un calculateur. Par exemple, un important grossiste pourrait mettre son calculateur directement en ligne avec celui d'un important éditeur, et obtenir, sans doute, non seulement une exécution immédiate et automatique de ses commandes, mais aussi des informations immédiates concernant les éditions épuisées et celles qui n'auraient pas encore été remise sous presse. Une grande librairie pourrait communément apprendre en quelques minutes si une commande spéciale qui vient d'être passée peut être exécutée par un grossiste ou doit plutôt être envoyée directement à l'éditeur.
Les clients qui passent leurs commandes par numéros ne pourraient (ayant connaissance de l'existence d'autres éditions) manquer de spécifier l'édition désirée : le numéro donnerait automatiquement l'édition. Dans les travaux de recherche et de bibliothéconomie, les citations bibliographiques pourraient être données avec plus de précision. En fait, la numérotation sera une condition nécessaire avant que le monde n'arrive à être si complètement automatisé que n'importe qui puisse faire n'importe où un numéro au téléphone et recevoir sur un écran n'importe qui dans n'importe quelle bibliothèque. »
La réunion de Moscou a décidé d'inscrire cette question au programme de travail et les membres du comité seront consultés sur l'opportunité de créer un groupe de travail et de désigner un expert pour les représenter au sein du groupe.
Il n'est pas besoin de souligner l'importance d'un numéro d'identification normalisé à l'âge de la mécanisation, et des études sont prévues en France sur cette question.
Stastistiques del'édition de livres et de périodiques
Cette question n'est pas du domaine de l'ISO mais de l'Unesco. Nous le rappelons ici seulement pour mémoire puisque nous lui avons consacré un article du Bulletin en 1965 10 qui se termine par le texte même de la recommandation concernant la normalisation internationale des statistiques de l'édition de livres et de périodiques adopté par la Conférence générale de l'Unesco le 19 novembre 1964.
Statistiques relatives aux bibliothèques
Cette question comme la précédente est du ressort de l'Unesco 11. A la réunion de Budapest du Comité ISO/TC 46 une résolution fut prise en vue d'étendre aux bibliothèques et aux centres de documentation les efforts entrepris pour normaliser la terminologie et de faire établir par le sous-comité de l'ISO et par la FIAB un projet de norme sur les statistiques relatives aux bibliothèques.
Cette résolution a abouti à la réunion d'une conférence dont étaient responsables à la fois le Comité ISO/TC 46 et la FIAB. Elle s'est tenue du 2 au 7 mai 1966 à La Haye. Ces conclusions ont été retenues pour la plupart dans le questionnaire 1967 établi pour l'Unesco. Nous avons consacré à cette question un article du Bulletin 12.
La réunion de Moscou s'est contentée de prendre acte du document ISO/TC 46 (Sec. 503) 803 reproduisant le rapport final de La Haye. Elle a décidé que le patronage du Comité ISO/TC 46 continuerait à être apporté à côté du patronage de la FIAB à toute réunion plénière organisée. Les membres du comité ont été invités à formuler leurs observations pour transmission aux responsables de la réunion de La Haye et à l'Unesco.
Une nouvelle réunion jointe ISO/TC 46, FIAB s'est réunie à Paris, du 16 au 21 octobre 1967. Elle a apporté quelques amendements au projet établi à La Haye. Le rapport n'en est pas encore publié.
Mais comme nous l'avons dit plus haut ces travaux demeurent préparatoires et c'est l'Unesco qui doit prendre les mesures nécessaires pour aboutir en 1970 à un projet de recommandation qui sera soumis alors à la conférence générale.
Il a été décidé par ailleurs de publier régulièrement dans le Bulletin de l'Unesco à l'intention des bibliothèques des informations sur les différentes enquêtes statistiques nationales.
De plus la FIAB prépare, aux termes d'un contrat passé avec l'Unesco, un manuel détaillé, qui définira l'emploi, la collecte et l'établissement des statistiques relatives aux services de bibliothèques et de documentation.
Reproduction documentaire
Délimitation de compétence entre les comités ISO/TC 46, sous-comité 1 et ISO/TC 95, sous-comité 4 « Duplicateurs et machines à reproduire les documents ».
Le sous-comité ISO/TC 46 SC 1 au cours de sa réunion à Leverkusen en 1963 avait proposé de résoudre ce problème par la création d'un comité « Reprographie ». Cette proposition n'a pas recueilli l'accord de certains pays et le comité ISO/TC 95 au cours de sa réunion de New-York en mai 1964 a pris une résolution demandant que soit organisée une réunion de tous les secrétariats intéressés à la reproduction des documents à savoir ISO/TC 42 « Photographie », ISO/TC 46 « Documentation », ISO/TC 46/SC 1 « Reproduction documentaire », ISO/TC 95 SC 4 « Duplicateurs et machines à reproduire les documents » à l'initiative du secrétariat du sous-comité ISO/TC 95 SC 10 « Coordination ». Cette réunion a eu lieu à Londres le 7 octobre 1964 et les résultats exposés dans le documentISO/TC 95 SC 10 (Sec. 5) 5. Ce document a été approuvé à Budapest par le sous-comité ISO/TC 46 SC 1 (résolution 10) puis par le Comité 46 qui ont marqué leur accord sous réserve d'un léger amendement.
Vocabulaire de la reproduction documentaire.
L'avant-projet de vocabulaire publié à la réunion de Budapest du sous-comité n'ayant par reçu l'approbation des membres du sous-comité, le secrétariat fut chargé de publier une nouvel avant-projet. Le Comité membre allemand sur lequel on avait compté n'ayant pas été en mesure de présenter cet avant-projet, le secrétariat reprit comme base de travail le document (Sec. 123) 2II de juillet 1964, en le corrigeant, l'élargissant et le diffusant en avril 1966 auprès des membres du sous-comité sous le n° 239. A la réunion de Paris ce document (Sec. 135) fut adopté comme base de travail (une version revue dut être établie) et un groupe de travail permanent fut chargé de l'établissement d'un projet de vocabulaire de la reproduction documentaire.
L'Afnor a fait paraître en octobre 1966 une norme expérimentale NF Z 42-002 : Reproduction documentaire. Vocabulaire, Ire partie : termes essentiels, définissant les termes concernant les procédés généraux de reproduction documentaire, les différentes catégories d'appareils, les reproductions elles-mêmes et leurs caractéristiques les plus importantes. La norme française définitive tiendra compte des travaux internationaux dont elle constitue les bases.
Microfilms de 16 mm et de 35 mm.
Antérieurement à la réunion de Budapest le secrétariat avait établi les bases d'un accord avec le Comité ISO/TC 3 6 « Cinématographie » sur les dimensions de bobines d'approvisionnement et de lecture pour les microfilms de 16 mm et 35 mm en vue d'une unification de la bobine cinéma-reproduction documentaire.
Le sous-comité a mis au point à Budapest les propositions correspondantes. Un avant-projet amendé a été diffusé pour vote au sein du Comité ISO/TC 36 et du sous-comité ISO/TC 46 SC 1 sous le numéro (Sec. 134) 238. De nouveau amendé à Paris, il a été transformé en projet de recommandation n° 1258, pour âtre soumis en vote des Comités membres.
L'Afnor vient de soumettre à l'enquête publique un projet de norme en accord avec le projet ISO. Ce projet Pr Z 43-020 « Microfilms de 16 mm et de 35 mm et bobines d'approvisionnement et de lecture » remplacera à la fois la norme NF Z 43-010 (avril 1954) Microfilms de 35 mm et le fascicule de documentation FD Z 43-020 Microfilms de 16 mm, qui ont été annulés en 1965.
Microfiches.
Le sous-comité avait décidé à Budapest d'inscrire la question de la présentation des microfiches à son programme de travail. A la réunion de Paris, il a pris la résolution n° 3 suivante :
3.I. Le sous-comité retient, pour la microfiche préférentielle, le format A6, et ne maintient le format 75 mm X 125 mm que durant le temps qui sera jugé nécessaire.
3.2. Le sous-comité étend les tolérances o, + 2 mm aux deux dimensions extérieures de la microfiche de format A6.
3.3. Le sous-comité admet que l'épaisseur totale de la microfiche de format A6 sera au plus égale à 0,22 mm. L'emploi de très faibles épaisseurs devra faire l'objet d'une entente préalable entre producteurs et utilisateurs.
3.4. Le sous-comité retient, en particulier, comme une des applications de la microfiche de format A6, la reproduction de document de format A4 ou approchant, tels les rapports dactylographiés sur des images dont le format est celui des images du microfilm de 16 mm ou un format approchant. Il admet, dans ce cas l'emploi d'une échelle de réduction comprise entre I/18 et 1/22. Les dispositions à adopter pour la fiche de tête sont décrites dans les documents 46/1 N 233 et 250.
3.5. Le sous-comité fixe à 60 le nombre d'images du type de microfiche de tête de format A6 défini dans le paragraphe 3.4, ce qui correspond à 30 pour la microfiche de format 75 mm X 125 mm.
3.6. Le sous-comité rappelle que le procédé permettant de préciser les qualités de lisibilité d'une microcopie a été défini par des Recommandations ISO.
3.7. Le sous-comité recommande, pour les clichés négatifs originaux, une densité des plages sombres des images comprises entre 0,9 et I,2 pour la reproduction de caractères ou de tracés noirs sur fond blanc par un procédé classique aux halogénures d'argent.
3.8. Le sous-comité adopte la proposition française contenu dans le document 46/I N 235, concernant l'emploi de la microfiche A6 pour tous les formats et les images différents de ceux mentionnés au paragraphe 3.4.
3.9. Le sous-comité invite son secrétariat à préparer sur ces bases, avec l'aide du groupe de rédaction permanent, un avant-projet de Recommandation ISO et à le soumettre aux commentaires des comités-membres.
Un premier avant-projet sur la microfiche de format A6 (105 mm X 148 mm) a été mis au point par le secrétariat conformément à la résolution de Paris. Il représente la synthèse des documents anglais, américains et français. Il a été diffusé aux membres du sous-comité pour observations et commentaires (ISO/TC 46/SC 1 (Sec 145) 27I).
En France signalons la diffusion en novembre 1965 de deux projets de normes en application :
PN Z 43-030. Microfiche transparente de format 105 mm× 148 mm.
PN Z 43-03I. Microfiche transparente de format 75 mm X 125 mm.
Le service photographique du Centre national de la recherche scientifique fait campagne en faveur de la microfiche 105 mm X 148 et de sa présentation (voir document du CNRS JJB, 66.1104, dont les éléments sont repris dans le document ISO/TC 46/SC 1 246, diffusé à la conférence de Paris.
La question ne peut cependant être considérée comme entièrement résolue tant sur le plan français que sur le plan international.
Microcopies des dessins techniques.
Une commission créée dans le cadre du Comité français de la reprographie a publié une étude sur la normalisation des dessins techniques destinés à être microcopiés. Cette étude sert de base à l'élaboration d'un projet international, confiée à la sous-commission française « Reproduction documentaire ».
Conservation des microcopies.
Un avant-projet rédigé par le secrétariat du sous-comité a été soumis alternativement et à plusieurs reprises aux experts du S/C 1 et à un groupe de travail compétent formé par le Comité ISO/TC 42.
Ces mises au point nécessaires ont abouti à un avant-projet de recommandation discuté à Budapest.
Le 5e avant-projet « Traitement et conservation des microcopies argentiques sur films » (Sec. 133) 237, a été diffusé en avril 1966 aux membres du sous-comité I.
La réunion de Paris du SC 1 du Comité 46 demanda l'établissement d'un 6e avant-projet, ce qui fut fait et le Comité 46 à Moscou prit la résolution suivante :
Le sous-comité ISO/TC 46/SC 1 suggère au comité ISO/TC 46 de prendre la décision suivante : « Le comité ISO/TC 46 a eu connaissance de travaux relatifs à la conservation des microcopies menés, en liaison avec son sous-comité 46/SC I, par le groupe de travail 42/GT 1 - S 65 du comité ISO/TC 42 " Photographie ".
Il remercie ce groupe de travail du soin apporté à maintenir la liaison précitée, ainsi que du résultat de son travail, qui vient de se traduire par la rédaction d'un sixième avant-projet. Il demande maintenant un aboutissement rapide et préconise à cet effet que les procédures d'approbation soient désormais mises en œuvre au sein et par les soins du seul comité ISO/TC 42, de préférence en recourant aux procédures accélérées de l'ISO. »
Enregistrement des références d'identification des documents sur microcopies.
A Paris, le sous-comité adopte le document ISO/TC 46 SC 1 (France 12) 244 comme base de travail, en approuve les dispositions essentielles et charge le secrétariat d'établir un nouveau document.
Boîtes de rangement, dans les bibliothèques et archives, des microfilms développés en rouleaux.
Au cours de sa réunion de Budapest le sous-comité a achevé la mise au point de l'avant-projet et a demandé qu'il soit transmis pour vote au Secrétariat du Comité ISO/TC 46.
Le sous-comité ne s'est pas senti autorisé à traiter de la qualité de certains cartons employés : il a seulement formulé la spécification générale que la matière employée ne doit pas nuire à la conservation et pense que la question devrait être étudiée par les comités ISO/TC 6 Papier et ISO/TC 42 Photographie.
La réunion du SC 1 à Paris, ayant pris connaissance des résultats du vote concernant l'avant-projet (Sec. 132) 23I, consignés dans le document (Sec. 139) 248, a chargé son secrétariat de rechercher un accord avec les comités membres auteurs de votes négatifs et de préparer un nouvel avant-projet.
Un projet de norme français a été soumis à l'enquête publique en avril 1966 (Pr Z 43-060).
Luminance des écrans des appareils de lecture.
Un avant-projet avait été soumis au vote des membres du Comité ISO/TC 46 sous la référence ISO/TC 46 (Sec. 441) 712. La majorité requise a été atteinte. Cependant étant donné les motifs techniques de certaines oppositions ou abstentions et l'importance de leurs conséquences il avait été décidé que le secrétariat du sous-comité reprendrait contact avec l'auteur du vote négatif et serait autorisé à accepter, d'accord avec lui, un amendement réduisant le chapitre d'application de l'avant-projet.
Le secrétariat du Comité 46 était autorisé à transmettre le document amendé au secrétariat général de l'ISO comme projet de recommandation ISO.
Un nouvel avant-projet a été rédigé en tenant compte des observations faites par le Royaume Uni qui a transformé son vote négatif en vote positif. L'Allemagne est revenue sur son abstention, mais les États-Unis l'ont maintenue. L'avant-projet a été transmis au secrétariat général de l'ISO où il reçut le n° 1056.
Le projet français Pr Z 43-005 a été soumis à l'enquête publique en 1965. Les travaux n'ont pu être poursuivis faute d'éléments constructifs.
Caractéristiques essentielles des appareils de lecture pour microfilms de 35 mm.
Le projet 485 est devenu en 1965 une recommandation internationale publiée sous le n° ISO R 452.
Caractère typographique conventionnel ISO pour essais de lisibilité (caractères ISO).
Le projet 482 est devenu en mai 1965 la recommandation ISO/R 435.
Une norme française conforme au projet de recommandation ISO n° 482 a été publiée en juin 1965; elle remplace la norme homologuée en décembre 1959.
Mires et micromires.
A Paris, le sous-comité 1 a chargé son secrétariat d'étudier en liaison avec le secrétariat du Comité 42 la possibilité d'établir une correspondance entre les résultats obtenus avec les mires ISO et avec les mires habituellement utilisées pour les mesures en laboratoire.
Le projet ISO n° 593 Microcopies. Essais de lisibilité. Description de la mire ISO et utilisation de cette mire ISO dans la reproduction photographique des documents est devenu en septembre 1965 la recommandation ISO/R 446.
Pour contribuer sur le plan national à la diffusion et à la mise en application des principes acceptés sur le plan international, deux normes françaises ont été diffusées en juin 1965, NF Z 43-007. Description et utilisation de la mire ISO - Prise de vues, NF Z 43-008. Description et utilisation de la micromire ISO pour l'examen d'un appareil de lecture, elles remplacent les normes de même indice, homologuées en décembre 1959.
Le Comité ISO/TC 37 terminologie. Principes et coordination
Les membres participants de ce comité restent au nombre de 15, l'Iran ayant remplacé la Colombie devenue membre observateur; il y a actuellement 29 membres observateurs.
Deux recommandations ont été récemment publiées :
- ISO R 639. Indicatifs de langues, de pays et d'autorités. 1967.
- ISO R 704. Principes de dénomination (notion et définition - termes - codification des notions et des termes - contexte). 1968.
Les trois projets de recommandations - PR ISO 781. Vocabulaire de la terminologie, PR ISO 792. Code pour l'élaboration des vocabulaires systématiques, PR ISO 1189. Unification internationale des notions et des termes - ont été soumis à l'enquête générale de l'ISO en 1965 et devraient faire l'objet d'une très prochaine publication.
Les projets - Présentation des vocabulaires systématiques multilingues (37 N 143) et Symboles lexicographiques (37 N 140) - font l'objet de la procédure accélérée ISO, ils sont en instance de soumission simultanée à l'enquête du sous-comité SC 37 et à l'enquête générale de l'ISO.
Les normes françaises disponibles, recouvrant en partie ces travaux, sont : la NF X 03.00I. Règles générales pour l'élaboration du vocabulaire technique, la NF X 03.002 Les langues dans les vocabulaires techniques multilingues et la norme NF X 03. 003. Indicatifs de pays et d'autorités dans les vocabulaires techniques.
Le Comité ISO/TC 97 calculateurs et traitement de l'information.
Depuis 1964, le nombre des membres participants est passé de II à 18. Les nouveaux membres sont : Australie, Brésil, Canada, Danemark, Espagne, Japon, U.R.S.S. Deux sous-comités ont été créés : le sous comité 7. Définition et analyse des problèmes; le sous-comité 8. Commande numérique des machines. (France). Un groupe de travail K. Informations élémentaires et leur représentation codée procède actuellement à un recensement de toutes les formes de codage des informations.
Sous-comité 1 Vocabulaire. L'Afnor en assure maintenant le secrétariat. Il a établi les premières définitions de 89 termes généraux du traitement de l'information. Le vocabulaire de la Fédération internationale pour le traitement de l'information et du Centre international de calcul (IFIP/ICC) constitue la base essentielle des travaux.
Trois nouvelles parties ont été adoptées : constitution des données (126 termes); représentation des données (42 termes); préparation et maniement des données (60 termes).
Ces documents vont être soumis très prochainement au vote des membres du sous-comité 1 puis à la procédure accélérée en vue de leur adoption par l'ISO.
Ils feront l'objet d'une publication par l'Afnor en quatre fascicules de documentation.
Sous-comité 2 Jeux de caractères de codage. Un jeu de 128 caractères codés à 6 ou 7 éléments destiné à l'échange d'information entre matériels de traitement de l'information a été défini dans la recommandation ISO/R 646.
La norme française. Traitement de l'information. Jeu de caractères codés à 7 éléments pour l'échange d'information entre matériels de traitement de l'information a été homologuée en octobre 1967 (NF Z 62-010),
Le groupe claviers du sous-comité 2 s'est réuni à Paris en février 1968 pour étudier la normalisation internationale des claviers en particulier pour les entrées de calculateurs. Un document a été rédigé, il définit quelques critères généraux pour une disposition optimale des touches.
Sous-comité 3. Reconnaissance des caractères.
En ce qui concerne les caractères destinés à la reconnaissance magnétique, le jeu dit E 13 B d'origine américaine et le jeu dit CMC 7 d'origine française seront normalisés.
La norme française. Caractères magnétiques imprimés CMC 7 a été homologuée en septembre 1964.
Le groupe de travail ISO/TC 97/SC 3/GT 1 Reconnaissance optique des caractères s'est réuni à Genève en février 1968 pour mettre au point un projet relatif aux spécifications d'impression des caractères destinés à la reconnaissance optique, et plus précisément le jeu de caractères Roc. B. Ce document va suivre les procédures de l'ISO mais dès avril 1967 l'Afnor avait publié un fascicule de documentation NF Z 63-011. Traitement de l'information. Jeux alphanumériques de caractères pour la reconnaissance optique ROC A et ROC B.
Sous-comité 4. Entrée sortie
Le sous-comité 4 procède à la normalisation des principaux supports d'entrée-sortie en vue de leur interchangeabilité entre calculateurs de caractéristiques compatibles.
Sous-comité 5. Langages de programmation.
Les langages de programmation Algol 60, Fortran font l'objet de projets de recommandation ISO. Le sous-comité 5 étudiera la normalisation du langage PL/I. La norme NF Z 65-010 relative au langage Algol 60 et la norme NF Z 65-110 relative au langage Fortran ont été respectivement homologuées en février et en novembre 1967, la norme française sur le Cobol sera prochainement publiée.
Sous-comité 6. Transmission de l'information codée.
Le sous-comité 6 a défini les procédures de commande à suivre lorsque des messages sont transmis pour le code ISO-CCITT (Comité consultatif international télégraphique et téléphonique).
Sous-comité 7. Définition et analyse des problèmes.
Précédant un accord international, l'Afnor a publié en avril 1966 la norme NF Z 67-010 Organigramme pour le traitement de l'information. Symboles pour les organigrammes de données et les organigrammes de programmation.
Sous-comité 8. Commande numérique des machines.
Six projets de recommandations relatifs au code pour commande numérique, à la nomenclature des axes et mouvements, aux formats de blocs de bandes perforées, ont été soumis au vote et les recommandations pourront être publiées à la fin de 1968.