La bibliophilie contemporaine

Un pôle d'excellence à Montpellier

Gilles Gudin de Vallerin

En 1965, Frédéric Sabatier d'Espeyran lègue 668 volumes illustrés, dont 200 reliés, à la bibliothèque municipale de Montpellier, qui possède la majorité des grands livres de bibliophilie de la première moitié du xxe siècle : Braque, Chagall, Derain, Degas, Dunoyer de Segonzac... Pour le secteur patrimonial, des critères d'acquisition ont été définis : compléter l'uvre d'un illustrateur présent dans la collection Sabatier ou enrichir le fonds rabelaisien, accorder une part notable aux créateurs vivant en Languedoc et aux fonds régionaux, commander une reliure à un artiste contemporain en développant le fonds Delteil, parier sur l'avenir en choisissant des créateurs insolites. Une salle consacrée à ces fonds prestigieux permet de mettre en valeur la bibliophilie contemporaine.

In 1965, Frédéric Sabatier d'Espeyran bequeathed 668 illustrated volumes, 200 of which were bindings, to the Municipal Library of Montpellier, which possesses the majority of the great books of bibliophilism from the first half of the twentieth century : Braque, Chagall, Derain, Degas, Dunoyer de Segonzac... For the heritage sector, the criteria for acquisition are defined : to bring together the complete works of each illustrator present in the Sabatier collection or to enrich the Rabelaisian holdings, to devote a notable share of attention to artists who are living in the Languedoc region, and other regional holdings, to commission bindings from the work of contemporary artists and so develop the Delteil collection, wagering on who the future chooses as unusual artists. A location dedicated to these prestigious collections allows some value to be put on contemporary bibliophilism.

1965 hinterläßt Frédéric Sabatier aus Espeyran 668 illustrierte Bände, davon 200 der Stadtbibliothek von Montpellier, die den größten Teil der großen bibliophilen Bücher der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts besitzt: Braque, Chagall, Derain, Degas, Dunoyer de Segonzac... Für den angestammten Bestand sind die Erwerbungskriterien festgelegt worden: das Werk eines Illustrators aus der Sammlung Sabatier vervollständigen oder den Rabelais-Bestand ausbauen ; den lebenden Künstlern im Languedoc und dem regionalen Bestand einen hervorragenden Platz einräumen, einen Einband bei einem zeitgenössischen Künstler bestellen, um die Delteil-Sammlung voranzubringen, auf die Zukunft setzen und außergewöhnliche Künstler aussuchen. Ein Raum für die wertvollen Bestände erlaubt es, die zeitgenössiche Buchkunst richtig zur Geltung zu bringen.

En 1967, Jacques Guignard évoquait dans cette même revue, le Bulletin des bibliothèques de France, les livres d’art modernes dans les bibliothèques municipales de province, à partir d’un questionnaire envoyé aux principaux établissements 1 dont les fonds de bibliophilie avaient été constitués en grande partie par des donations. Les crédits d’acquisition des bibliothèques étaient alors médiocres et l’intérêt pour ces ouvrages encore peu répandu dans la profession. Les fonds les plus importants se trouvaient à Grenoble, Toulouse, Lyon, Nancy, et, bien sûr, à Montpellier. Plusieurs autres villes opéraient également des acquisitions ou recevaient les publications des sociétés de bibliophilie en participant à leurs activités.

Trente ans après, le guide des régions concernant le patrimoine des bibliothèques de France 2, le mémoire de Laurence Anna Dupuis 3, deux catalogues d’exposition de la Bibliothèque nationale de France 4 permettent d’analyser les évolutions, sans toutefois pouvoir encore dresser une situation d’ensemble. Il semble que l’essor de ce type d’acquisitions se soit produit dans les années 1980, y compris dans les villes moyennes (Auxerre, Cagnes-sur-Mer, Cavaillon, Corbeil-Essonnes, Niort, Riom, Roanne, Rueil-Malmaison, Sète, etc.). La récente création, par Martine Pringuet, de l’association « Les Livres singuliers », témoigne de cette vitalité.

Les fonds de plus de cinq cents pièces concernent vraisemblablement moins de dix établissements. Mais il est difficile d’apprécier la qualité de ces achats. Dans ce domaine, la majorité des bibliothèques se fixe un plafond (1 000 F, 3 000 F, 15 000 F, 30 000 F). Entre le fonds bibliophilique de prêt lié aux secteurs de littérature et d’art à Roubaix et la collection de conservation à Montpellier, la finalité et la nature des acquisitions sont bien différentes, les deux expériences étant par nature intéressantes.

La collection Sabatier d’Espeyran

A sa mort en 1965, Frédéric Sabatier d’Espeyran (1880-1965) lègue 668 volumes à la bibliothèque de la ville de Montpellier. En comparant les catalogues de ventes publiques et l’inventaire de cette collection 5, on se rend compte que la bibliothèque de Montpellier possède la majorité des grands livres de bibliophilie de la première moitié du XXe siècle.

Issu d’une vieille famille montpelliéraine, Frédéric Sabatier d’Espeyran se retire de la carrière diplomatique après la guerre de 1914-1918. Il partage alors son temps entre Montpellier, où il gère ses propriétés viticoles, et Paris, où il constitue et enrichit sa bibliothèque. Il compose sa collection auprès de libraires spécialisés (Blaizot, Lefèbre et Guérin de la librairie Girod-Badin), au cours de ventes publiques, ou bien encore auprès d’une dizaine de sociétés de bibliophiles dont il était membre. Chacun des libraires pensait être le seul fournisseur. Il n’allait jamais aux ventes publiques, les achats étant réalisés par les libraires sous le sceau du secret professionnel. Même si les sociétés de bibliophiles représentaient un moyen appréciable d’acquisition (cinquante-neuf exemplaires nominatifs imprimés pour lui), il ne fréquentait pas leurs dîners. Beaucoup d’ouvrages proviennent d’éditeurs de livres de peintre (Vollard et Tériade).

Ce grand collectionneur, qui a toujours cultivé l’anonymat, jugeait inutile de montrer ses livres à des profanes ou d’en faire l’étalage auprès d’autres bibliophiles. Il ne prêtait jamais ses ouvrages pour des expositions. Après sa mort, l’importance de sa collection stupéfie bien des gens, puisqu’on y retrouve tous les grands artistes du XXe siècle : Bonnard, Braque, Chagall, Dali, Derain, Degas, Dufy, Dunoyer de Segonzac, Maillol, Matisse, Max Jacob, Picasso, Rouault et tant d’autres... Sabatier marquait une nette préférence pour la littérature classique (Balzac, La Fontaine, Longus, Ovide, Ronsard), mais possédait la plupart des grands livres d’Apollinaire illustrés par Raoul Dufy, Giorgio De Chirico, André Derain, Mario Prassinos, Georges Braque.

La rareté de cette collection tient également aux nombreuses particularités d’exemplaires 6. Plusieurs livres sont accompagnés de la maquette de l’ouvrage : Tartarin de Tarascon, avec 107 compositions et 34 lettres ornées lithographiées en couleurs de Dufy 7 ; Robinson Crusoé, illustré par 204 bois coloriés de Pierre Falké 8 ; Le Cirque, de Gus Bofa avec 24 dessins gravés sur bois en camaïeu 9 pour n’en citer que trois. Des dizaines d’ouvrages sont à la fois rares par leur illustration et par leur reliure.

Lorsqu’il prend la décision de donner sa bibliothèque à la ville de Montpellier, il se procure un certain nombre de livres dont il juge la présence indispensable dans une collection publique. C’est à ce moment-là (1962-1963) qu’il achète, après avoir vendu sa propriété de Maurin, beaucoup de livres reliés par les plus grands artistes du siècle, lors des ventes Exbrayat ou Sicklès. Grand amateur de livres illustrés, il n’avait commandé jusqu’alors que peu de reliures. Au total, sa collection comprend deux cents livres reliés par Henri Noulhac, Henri Creuzevault, Pierre Legrain, Paul Bonet, Georges Creté, François-Louis Schmied...

Les nouvelles acquisitions

Qu’est devenue la bibliothèque Sabatier d’Espeyran en entrant dans une collection publique ? Comment continuer à faire vivre un fonds aussi prestigieux dans une institution possédant plusieurs fonds d’une grande rareté (Alfieri, Cavalier, Vallat...) ?

Lorsqu’on a le privilège d’être le dépositaire d’un tel héritage, on ne souhaite pas le voir se figer. Depuis cette donation exceptionnelle, 482 acquisitions bibliophiliques ont été réalisées. En 1996, le fonds de bibliophilie contemporaine comprend plus de 1 150 pièces. Mais les acquisitions patrimoniales ne se limitent pas qu’à la seule bibliophilie.

Des critères d’acquisition ont donc été définis :

– le premier correspond à la pertinence de l’achat par rapport aux fonds existants : compléter l’œuvre d’un illustrateur déjà présent dans la collection Sabatier d’Espeyran (Georges Braque, Léonor Fini, Jean-Émile Laboureur, Mario Prassinos) ou enrichir le fonds rabelaisien 10, avec le Pantagruel de Reinhoud ou Hommages à Rabelais d’Erik Dietman. L’artiste suédois marque ainsi son admiration : « Avec ces vingt ans (1973-1993) d’hommages à Rabelais, je ne voulais ni entrer dans des illustrations imbéciles style Gustave Doré, ni faire une exposition comme un prétendu Ad Reinhardt l’a fait à propos de Wittgenstein (noir-noir), ni non plus monologuer un éloge à la Bossuet ou délirer un hommage façon critique d’art. Plutôt quelque chose de parallèle ou mieux de même esprit ou encore mieux, ayant les mêmes ondes (ou pas). Du pôle Nord au pôle Sud en passant par La Devinière, Lyon, Andorre ou Montpellier et pourquoi pas Dublin (salut Joyce), ces polaroïdioties tripotées, gonflées et finalement encadrées ont été élevées sur des terrains rabelaisiens non fertilisés artificiellement... On peut voir ces images comme des études pour ce portfolio de gravures griffées avec les clous de la pensée, caressées avec les pieds, la bouche et sablés par des pets topinambouresques. Tout sur le cuivre, le « tremplin » du trip et c’est l’acide qui fait partir-voyager l’image quelque part au pays de Lazare. La pomme tombe là où elle peut ». La première des neuf planches est intitulée « Devinette » et s’y cache l’image de la fameuse Devinière 11 ;

– le second critère accorde une part notable aux créateurs qui résident en Languedoc : livres écrits par Frédéric-Jacques Temple ou Gil Jouanard, publiés par Fata Morgana ou Luis Casinada, reliés par Daniel Knoderer ou Claude-Adélaïde Brémond, illustrés par Patrice Vermeille ou André-Pierre Arnal.

Les vingt-quatre peintures de Lignes de mains d’André-Pierre Arnal 12, un des fondateurs du groupe Supports Surfaces, ont été conçues selon la technique de l’arrachement. La peinture est préalable à tout : le peintre juxtapose ou superpose les couleurs. Sur le sol, la « matrice » a été étendue. Une toile souple ou plus raide, ténue ou épaisse – un second matériau – est déployée, appliquée, pressée étroitement. Troisième dimension, le temps : la matrice de peinture et la toile sèchent l’une sur l’autre. Quatrième acte : le geste et le bruit. L’artiste soulève avec précaution un coin de la toile et parfois d’un coup il tire, extrait, sépare. Les deux peaux se déchirent et s’écorchent pour réaliser l’œuvre finale. André-Pierre Arnal dit qu’il éprouve du plaisir à écouter les brèves rumeurs de cette création ;

– la troisième priorité consiste à enrichir notre fonds régional par des achats rétrospectifs : manuscrits et éditions montpelliérains des XVIIe et XVIIIe siècles, périodiques du XIXe siècle (Lapin indépendant, Revue hebdomadaire), lavis d’Amelin représentant des paysages de l’Hérault et du Gard au XIXe siècle, affiche des Nouvelles Galeries pour la rentrée des classes à Montpellier vers 1910 par Carrey. Ces sources et cette iconographie complètent notre bibliographie régionale créée dès le XIXe siècle et actuellement en cours d’informatisation ;

– en 1992, la ville de Montpellier débloque des crédits exceptionnels pour acquérir un lot important de manuscrits de l’écrivain Joseph Delteil, qui a passé quarante ans de sa vie à la Tuilerie de Massane aux abords de Montpellier. La quatrième priorité est donc de réunir les manuscrits de Joseph Delteil et d’acquérir sa correspondance. En 1995, nous avons pu retrouver des poèmes inédits écrits à Toulon pendant la guerre de 1914-1918 ; en 1996, nous avons acquis le manuscrit de Poème pour la robe future écrit pour Sonia Delaunay ;

– l’acquisition de reliures remarquables constitue notre cinquième priorité. Depuis 1996, sont entrées à la bibliothèque de Montpellier vingt-cinq reliures réalisées par Germaine de Coster, Patrice Vermeille, Fernand Michel, Silberman, Georges Leroux, Pierre-Lucien Martini, Alain Lobstein, Renaud Vernier, Daniel Knoderer, Claude-Adélaïde Brémond, Jean de Gonet, Claude Honnelaître, Monique Mathieu, Alain Taral. Certes, cette politique de commande publique est poursuivie, mais concerne désormais uniquement les éditions de Joseph Delteil 13. Déjà neuf reliures reflètent le point de vue de différents artistes sur l’œuvre du grand écrivain 14.

Par goût pour La Jonque de porcelaine 15 et pour la reliure de Monique Mathieu, citons la propre description de l’artiste : « La grande mosaïque de vachettes et veaux marbrés de bleu vert un peu différents figure une mer légèrement démontée, où vogue ce petit bateau rouge. Il devrait être blanc si l’on s’en tient au texte, mais le rouge était un accent bien nécessaire. De même les incisions profondes qui soulignent ou prolongent le dessin ». On pourrait dire que cette reliure a une sorte de gaieté à la Delteil ;

– l’édition de livres de bibliophilie demeurant toujours importante en nombre et en qualité par rapport au budget d’une bibliothèque publique, un sixième critère est de se laisser conduire par ses coups de cœur, mais plus encore de parier sur l’avenir : illustrations de Robert Barry 16, de Jean Pons 17, de Christiane Vielle 18, de Woda 19, livres de Martine Bergoin 20. Ce choix m’apparaît fondamental et peut concilier les priorités précédemment évoquées.

En 1965, la ville avait créé une salle particulière pour la collection de bibliophilie donnée par Frédéric Sabatier d’Espeyran. Deux meubles d’environ 4,80 mètres de long et 2,40 mètres de haut, en chêne de Bourgogne, ainsi qu’une grande table, avaient été commandés à un ébéniste. En 1994, un troisième meuble en chêne a été installé pour accueillir les nouvelles acquisitions. Dans la future bibliothèque municipale à vocation régionale de Montpellier, cette salle de bibliophilie sera la seule à être reconstituée à l’identique et sera notablement agrandie pour présenter des livres dans des vitrines et prévoir les accroissements du XXIe siècle. Parallèlement, la bibliothèque municipale vient d’éditer une série de douze cartes postales intitulée Les Contemporains consacrée aux acquisitions bibliophiliques depuis Sabatier d’Espeyran. Disposant d’un espace privilégié et de l’attention bienveillante de la ville et de l’aide de l’État, la bibliophilie contemporaine est toujours bien vivante à Montpellier.

Décembre 1996

  1. (retour)↑  Jacques Guignard, « A propos de la collection Frédéric Sabatier d’Espeyran : les livres d’art modernes dans les bibliothèques municipales de province », Bulletin des bibliothèques de France, déc. 1967, n° 12, p. 427-453.
  2. (retour)↑  Patrimoine des bibliothèques de France : un guide des régions, Paris, Payot, 1995, 10 vol.
  3. (retour)↑  Laurence Anna Dupuis, Le traitement et la mise en valeur d’un fonds de bibliophilie contemporaine dans une bibliothèque publique, mémoire pour le diplôme de conservateur de bibliothèque, Villeurbanne, enssib, 1992.
  4. (retour)↑  Le Livre et l’artiste : tendances du livre illustré français : 1967-1976, Paris, Bibliothèque nationale, 1988 ; 50 livres illustrés depuis 1947, Paris, Bibliothèque nationale, 1988.
  5. (retour)↑  Françoise Mourgue-Molines, Bibliothèque de Frédéric Sabatier d’Espeyran, 1965 ; « La collection Sabatier d’Espeyran », L’Œil, juillet-août 1992, p. 48-53.
  6. (retour)↑  1919-1939 : vingt ans de bibliophilie dans la collection Frédéric Sabatier d’Espeyran, exposition, Montpellier, 1991.
  7. (retour)↑  De 1931 à 1937, la société Scripta et Picta a fait imprimer des essais du texte autour desquels Dufy a proposé plusieurs dessins au choix, ajoutant des commentaires de sa main « faire ce bleu », « prendre la couleur de Robert le Diable », etc.
  8. (retour)↑  Cet exemplaire n° 1 sur japon, de ce livre publié en 1926, contient dans trois volumes supplémentaires tous les dessins originaux et tous les états sur chine en noir des bois avec une signature de l’artiste. Une lettre autographe de Falké explique la composition des volumes de dessins.
  9. (retour)↑  Cet exemplaire montpelliérain du Cirque de Bofa comporte pour chacun des vingt-quatre dessins gravés sur bois en camaïeu, imprimés en noir et vert : le dessin original, la planche du livre et un état.
  10. (retour)↑  Le fonds rabelaisien a été créé en 1888 à la suite de la donation Cavalier. Il comprend actuellement 112 éditions rares dont trente-six éditions illustrées du xxe siècle : Brayer, Louis Jou, Hermann Paul, Samivel, Antoni Clavé, Barta, André Derain, Erik Dietman, Reinhoud...
  11. (retour)↑  Erik Dietman, Hommages à Rabelais, Villeurbanne, Urdia, 1994. Sept gravures en taille-douce et une lithographie. Chaque portfolio est enrichi d’une épreuve « barbouillée » par l’artiste. Tirage à 63 exemplaires, ex. n° 2. Coffret en métal.
  12. (retour)↑  André-Pierre Arnal, Lignes de mains, suivies de vingt-quatre peintures originales sur papier, Mazamet, Babel ; accroc, 1990.
  13. (retour)↑  Gladys Bouchard, « Les reliures du fonds Delteil de la bibliothèque municipale de Montpellier », Delteil, Paris, L’Age d’homme (Dossier H), à paraître en 1997.
  14. (retour)↑  Claude-Adélaïde Brémond sur La Fayette, Jean de Gonet et Claude Honnelaître sur Les Poilus, Daniel Knoderer sur Jeanne d’Arc et La Delteillerie, Monique Mathieu sur La Jonque de porcelaine, Alain Taral sur En robe des champs, Renaud Vernier sur Il était une fois Napoléon, Georges Leroux sur Choléra (reliure de 1974 achetée en vente publique en décembre 1996).
  15. (retour)↑  Joseph Delteil, La Jonque de porcelaine, illustrations de François de Marliave gravées sur bois en plusieurs couleurs par E. Gasperini, Paris, Grasset, 1927.
  16. (retour)↑  Jean-Claude Lebensztejn, Une rêverie émanée de mes loisirs, texte accompagné de vingt-quatre lithographies de Robert Barry, Paris, Yvon Lambert, 1992.
  17. (retour)↑  Aimé Césaire, Configurations, avec sept lithographies de Jean Pons, Paris, Association Ateliers populaires de Paris, 1993.
  18. (retour)↑  Stéphane Mallarmé, Un coup de dés, gravures originales de Christiane Vielle, Paris, Aux amateurs de livres, 1989.
  19. (retour)↑  Jacques Lacarrière, Erebe/Ébène, gravures de Woda, Céret, Éd. de l’Eau, 1993.
  20. (retour)↑  Altération ; Rouge 94.