Clés pour le CDI

par Gwenaële Guillerm

Jacqueline Bayard-Pierlot

Marie-José Birglin

Paris : Hachette, 1994. - 206 p. ; 23 cm. - (Pédagogies pour demain. Centre de ressources).
ISBN 2-01-020594-4

De nombreux ouvrages ont traité des mérites du CDI (centre d'information et de documentation des lycées et collèges) dans l'enseignement, ces dernières années. Loin des effets de mode, celui de Jacqueline Bayard-Pierlot et Marie-José Birglin propose un vade-mecum très pratique à chaque documentaliste. Les auteur(e)s sont toutes deux de vieilles routardes de la question et savent bien qu'un CDI et sa documentaliste existent d'abord dans un environnement. Dans un premier chapitre, elles font donc le point sur les réseaux et filières extemes et internes auxquels les professionnel(le)s se trouvent confronté(e)s dans leurs tâches quotidiennes. Savoir à qui s'adresser pour obtenir ce que l'on veut semble bien être une préoccupation majeure de ce métier où l'on est, entre autres, amenés à devenir de fins gestionnaires. Environnement institutionnel, administratif, formation et carrière sont passés au crible. Qui fait quoi, comment, pourquoi, dans une académie, au Centre national de documentation pédagogique, au conseil d'administration ? Qu'est-ce qu'un EPLE (établissement public local d'enseignement) ?, comment contrôler ses actes ? Comment établir un bon de commande ? Autant de questions qui trouvent ici réponse avec simplicité et clarté. Une fois le documentaliste situé dans ses organigrammes, il s'agit pour lui de concevoir un fonds et de le mettre à disposition d'un public. Là encore, Clés pour le CDI s'applique à rendre limpide une multitude d'exigences liées aux contraintes du public visé. Tous les aspects du métier sont abordés : de la constitution du fonds pour chaque type d'établissement jusqu'au dossier documentaire en passant par le suivi du fonds, le récolement, la classification. Des schémas, utilisables à tous moments, synthétisent les informations développées. Un portrait-robot du CDI souhaité permet, en cas de doute, de se remettre les idées en place. Une dernière partie, consacrée aux questions d'animation du fonds, propose des pistes de réflexion et d'action pour le rangement, l'accueil, la pédagogie, le matériel informatique et insiste beaucoup, ce qui fait plaisir, sur l'utilité du minitel. Les problèmes de sécurité du fonds et du « photocopillage » font également l'objet de conseils avisés. Bonnes adresses, bibliographie et listes de sigles concluent ce très efficace guide du documentaliste de CDI.