Russian for librarians and Russian books in libraries.

par Annie Le Saux

Gregory H.P. Walker

2 nd rev. ed. - London : C. Bingley, 1983. - 120 p.; 22 cm.
Index p. 118-120.
ISBN 0-85157-359-2 : £ 11-50.

Depuis quelques années, le nombre d'ouvrages en langue russe parvenant sur le marché occidental est en progression constante et les problèmes de translitération, catalogage, indexation se posent de manière aiguë aux bibliothécaires et aux documentalistes peu ou pas familiarisés avec l'alphabet cyrillique et la langue elle-même.

Certains de ces problèmes pourront être sinon résolus, du moins aplanis, après consultation et étude de cet ouvrage, qui offre outre une grammaire succincte (principales déclinaisons, et conjugaisons), des exercices d'application utilisant un vocabulaire spécialisé dans les sciences de l'information.

L'édition soviétique, l'une des 2 plus grandes du monde, publie environ 28000 ouvrages par an. Proportionnellement, le nombre de maisons d'édition est relativement restreint : 200 maisons pour au moins le double en Grande-Bretagne.

Cependant le manque de papier explique que bon nombre d'ouvrages, à peine sortis, sont immédiatement épuisés. De plus, certaines publications ne peuvent être exportées que par des canaux officiels, ce qui ne facilite pas la tâche des services d'acquisitions des bibliothèques étrangères, non plus d'ailleurs que le nombre limité des diffuseurs (une liste des librairies spécialisées en ouvrages russes et soviétiques est dressée pour la Grande-Bretagne, l'Europe, Israël et les Etats-Unis; pour la France, plusieurs librairies parisiennes sont mentionnées, ainsi que leurs spécialités (littérature d'émigration, livres anciens, publications soviétiques), mais cette liste n'est pas exhaustive).

Pour remédier aux problèmes d'acquisition, les bibliothèques ont recours aux échanges (malgré les délais et les aléas). Les Soviétiques préfèrent le système d'échange « titre pour titre » ou « volume pour volume » à un système basé sur des équivalences de prix. Notons que le prix de l'échange est nettement supérieur, même pour des publications récentes, au prix imprimé sur l'ouvrage.

Le prêt interbibliothèque peut aussi atténuer les difficultés liées aux acquisitions. La « British library lending division » à Boston Spa a un fonds important d'ouvrages et de périodiques en langue russe

Avoir un fonds d'ouvrages écrits en cyrillique amène à se poser le problème du catalogage. Plusieurs aspects sont étudiés : celui de la translitération notamment. Différentes variantes sont proposées : ISO, française, allemande, celle de la « New York public library ». Doit-on translitérer la vedette auteur seulement ou la notice tout entière ?

La distinction entre les auteurs et les compilateurs est difficile à faire. Le compilateur peut n'être mentionné qu'au verso de la page de titre et cependant apparaître en tant qu'auteur dans le colophon et dans la bibliographie nationale.

Une liste détaillée de bibliographies courantes et rétrospectives, l'identification des autres langues de l'URSS, une liste d'abréviations couramment utilisées en bibliothéconomie soviétique, une liste des maisons d'édition, un vocabulaire d'environ 700 termes utiles à un bibl.iothécaire ou à un documentaliste terminent cet ouvrage écrit par le chef de la Section slave à la Bibliothèque Bodléienne à Oxford.