L'auteur a désiré restituer la vie du menu peuple, des artisans, créateurs de toutes les techniques nécessaires à la vie et au bien-être, qui, pour être ignorés de l'histoire officielle, n'en ont pas moins été les premiers auteurs de la civilisation. Aujourd'hui cependant, une certaine forme d'artisanat, ruiné par les révolutions technologiques successives, apparaît désormais dans les campagnes et dans certains quartiers des villes comme une survivance d'un passé en voie de disparition. A travers 250 photographies prises entre 1850 et 1918, l'auteur s'est efforcé de rendre hommage à ces métiers du passé.

Les métiers ont été regroupés en sept grandes classes : métiers du bois, du cuir, des métaux, de la terre, de la pierre, du textile, métier des artisans peintres. L'évocation de chaque forme d'artisanat par les images est précédée d'un texte court qui en donne la description.

En fin de volume, une liste d'expressions et d'images populaires, dérivées des métiers comme « être bien charpenté », sert aussi d'illustration aux propos de l'auteur : montrer la richesse et l'authenticité d'un « savoir vécu [...] en dehors des établissements balisés du savoir livresque ».