Archives de l'École nationale supérieure des Beaux-arts et de l'École nationale supérieure des arts décoratifs, sous séries AJ52 et AJ53

inventaire

par Jean-Marie Diligent

France. Archives nationales

par Brigitte Labat-Poussin, ... - Archives nationales, 1978. - 146 p. ; 30 cm. Index p. 127-146. -ISBN 2-86000-032-1.

Comme le titre l'indique, cet inventaire concerne les archives des deux écoles, il comprend donc deux parties mais un seul index des noms de personnes.

A la suite d'un accord intervenu en 1973 entre l'École des Beaux-arts et les Archives nationales, les documents postérieurs à la suppression des Académies, c'est-à-dire au 8 août 1793 et antérieurs à 1920, ont été versés aux Archives nationales. Le fonds se compose matériellement de deux parties : les registres et les liasses. Les registres forment un ensemble remarquable permettant de suivre la vie de l'École pendant un siècle et demi, les liasses, beaucoup plus lacunaires, servent de complément aux registres. Ces derniers se répartissent en plusieurs sections : Administration de l'ensemble de l'École, administration particulière de la section de peinture et sculpture, de la section d'architecture, Académie de France à Rome, élèves. La partie du fonds la plus consultée est celle des dossiers d'élèves.

Ces dossiers d'élèves sont classés dans l'ordre alphabétique, ils ont été reliés à l'École en tranches chronologiques. Comme il est indiqué, le classement chronologique est assez approximatif : si l'on ne trouve pas un élève dans une série, il faut toujours regarder dans la série précédente ou dans la série suivante.

L'École des arts décoratifs a eu divers noms depuis sa fondation en 1766. Elle se maintient sans interruption jusqu'à nos jours. Le fonds versé aux Archives nationales en 1969, remonte à l'origine de l'École et se poursuit jusqu'en 1952. Comme pour le fonds de l'École nationale supérieure des Beaux-arts, les registres sont classés séparément des cartons mais les uns et les autres présentent des lacunes importantes.

Les deux inventaires se terminent par un index des noms de personnes cités. En sont exclus les noms qui figurent dans les articles dont les dossiers, classés dans l'ordre alphabétique, sont parfaitement accessibles. Il y a là une lacune, particulièrement pour les chercheurs de province : les artistes sont souvent mythomanes. Il n'est pas rare que leurs biographies indiquent qu'ils ont fait de brillantes études aux Beaux-arts de Paris, généralement les recherches sont infructueuses et pour cause! Un tel index représente sûrement un travail considérable et serait peut-être volumineux, mais il économiserait des déplacements inutiles.