Chronique des bibliothèques

Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg.

Exposition: Richard Wagner. - Il était naturel que Strasbourg, qui joua dès l'origine un rôle actif dans la diffusion de l'œuvre de Richard Wagner, s'associe à la commémoration du centenaire du Festival de Bayreuth (1876-1976). La Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg (BNUS) organisa une exposition Richard Wagner du 8 au 29 juin, et la date du vernissage coïncidait avec le début du 38e Festival de musique de Strasbourg.

Les documents provenaient, les uns d'une collection privée strasbourgeoise dont la richesse se révéla considérable, celle de M. Harald Strauss, les autres des collections mêmes de la BNUS.

Le Conservatoire de musique de Strasbourg avait bien voulu prêter une pièce du plus haut intérêt : une partition du Vaisseau fantôme, avec des remaniements autographes de Richard Wagner. Elle provient du Théâtre municipal, où elle a servi aux interprétations de cet opéra dirigées par Hans Pfitzner, chef d'orchestre et compositeur, qui fut directeur administratif et musical de ce Théâtre de 1909 à 1916.

Les grandes oeuvres lyriques de Wagner, ses écrits théoriques et philosophiques, étaient complétés par un choix de sa correspondance, des ouvrages dus à ses amis (dont le Strasbourgeois Edouard Schuré) ou à des critiques. Une approche des sources de son inspiration, sous forme d'éditions de textes de la première moitié du XIXe siècle, avait été esquissée, grâce surtout au fonds àncien constitué à Strasbourg. Le public a admiré le fac-similé du Codex Manesse avec les portraits de Minnesänger tels Walter von der Vogelweide et Tannhaüser, un opuscule de Hans Sachs de 1553 et un exemplaire de la Chronique nurembergeoise de Wagenseil de 1697, le tout appartenant à la BNUS.

Suivait une documentation sur Bayreuth : deux vitrines avaient été réservées aux rapports entre Wagner et le comte de Gobineau, qui fut l'hôte de Wahnfried en 1881 et 1882. Le plus précieux des souvenirs offerts, à cette occasion, par Wagner à Gobineau est une page de partition entièrement autographe, l'air de Klingsor du 2e acte de Parsifal. Ce document, ainsi qu'un choix de la correspondance échangée entre Gobineau et Wagner, et le buste de la Walkyrie sculpté par Gobineau, furent particulièrement appréciés par les visiteurs. L'ensemble appartient à la BNUS qui en fit l'acquisition en 1903.

L'exposition était complétée par des autographes et des portraits de Wagner et de sa famille, de compositeurs ou de chefs d'orchestre (Berlioz, Franz Liszt, Richard Strauss, Bruno Walter, etc.) et d'interprètes d'œuvres wagnériennes.

Le catalogue avait été rédigé par M. Harald Strauss, pour la partie musicologique, en collaboration avec Mlle Greiner, conservateur en chef, et Mme Zehnacker, conservateur à la BNUS.

Bibliothèque municipale et universitaire de Clermont-Ferrand.

Exposition de Bibliogiaphie médicale sur le thème « Le Sport, la femme et le basket-ball ». - Du 23 mai au 14 juin 1976 s'est tenue à la section médicale de la Bibliothèque municipale et universitaire de Clermont-Ferrand une exposition de bibliographie placée sous le triple vocable de la femme, du sport et du basket-ball réalisée à la demande des organisateurs de la 2e Journée internationale de médecine du basket-ball, qui coïncidait à Clermont-Ferrand avec les championnats européens de basket féminin.

Les documents présentés, bien que relativement peu nombreux, suffisaient pour faire soupçonner la richesse de la documentation bibliographique relative aux activités sportives (dont le basket-ball) et à leurs relations avec les problèmes médicaux. Les premiers panneaux de l'exposition attiraient l'attention sur les principales voies d'accès à une telle documentation : grandes bibliographies internationales et bases de données émanant de grands centres de documentation, systèmes automatisés modernes, tels MEDLINE et PASCAL. Une recherche en MEDLINE avait été spécialement opérée à cette occasion et les résultats présentés. Les autres éléments exposés soulignaient aussi la variété et l'intérêt des ressources documentaires : ouvrages, articles de périodiques, thèses souvent importantes, en montrant combien la médecine du sport, au carrefour de plusieurs préoccupations, est par excellence pluridisciplinaire. Le basket-ball, par exemple, occupe une place privilégiée par l'intérêt des problèmes que les médecins sont amenés à aborder : problèmes physiques et physiologiques (problèmes d'entraînement et d'effort...), psychologiques (grandes tailles), cliniques (traumatologie). Plus spécialement encore, les activités physiques de la jeune fille et de la femme posent des problèmes très précis : de biologie humaine (croissance, taille, morphologie, endocrinologie), de vie sexuelle (cycle menstruel, grossesse) auxquels la médecine se trouve directement confrontée et pour lesquels des solutions originales doivent être proposées.

Cette exposition voulait être aussi une incitation : en suggérant une nécessaire coordination et une concentration des efforts. Pourquoi ne serait-il pas créée une grande bibliographie internationale en médecine du sport ? (on pourrait concevoir par exemple qu'une section spécialisée du Bulletin signalétique du CNRS lui soit consacrée); on aimerait voir mis en place un centre de documentation spécialisé en médecine sportive qui centraliserait les informations et serait lui-même relié aux réseaux documentaires existants, pour répondre adéquatement aux demandes des utilisateurs. Telles sont les idées et perspectives que cette exposition voulait faire naître et faire découvrir.

Exposition : Blaise Pascal, son entourage et son œuvre. - Sur l'initiative de M. Jean Mesnard et sous le patronage de la Société des Amis de Port-Royal, le Centre de recherche sur la Réforme et la Contre-Réforme de l'Université de Clermont-Ferrand a organisé un colloque international intitulé Méthodes chez Pascal, qui s'est tenu à Clermont-Ferrand, sa ville natale, du 10 au 13 juin 1976. Pour souligner sur le plan local, l'importance de ce colloque, la Bibliothèque municipale et universitaire de Clermont-Ferrand a organisé une exposition en collaboration avec le Centre de recherche sur la Réforme et la Contre-Réforme et avec la participation des Archives départementales, des Musées de Clermont et du Centre régional de documentation pédagogique (CRDP).

A l'exception de la maquette d'un « carrosse à 5 sols » appartenant à la RATP, tous les livres, pièces d'archives, tableaux et objets exposés provenaient de collections publiques ou privées de la région de Clermont-Ferrand.

Des panneaux photographiques réalisés à partir de documents originaux et de textes de Pascal formaient une introduction chronologique à la vie et à l'époque de Pascal. Ces panneaux destinés par le CRDP à des expositions itinérantes facilitaient pour des adolescents ou des personnes peu familières du XVIIe siècle l'approche des documents originaux présentés ensuite selon les thèmes suivants : Clermont au XVIIe siècle; la famille et les amis de Pascal; œuvre scientifique de Pascal; la vie spirituelle au XVIIe siècle et le Jansénisme; Les Provinciales; les Pensées.

Parmi les éditions originales, les pièces d'archives (acte de baptême de Pascal, autographes divers) des estampes, des cartes, plans et portraits, on remarquait un souvenir très précieux de Pascal, une machine arithmétique dite « Pascaline » fabriquée par lui.

Publication. - Le Guide annuel 2 des études médicales de Clermont-Ferrand comporte une présentation des services et des fonds de la bibliothèque. Sont également donnés à l'intention des usagers des conseils d'utilisation de la bibliothèque en fonction du niveau des études poursuivies.

Bibliothèques interuniversitaires et d'université.

Bibliothèque de l'Université de Reims.

Publication. - Depuis sa création la Bibliothèque de l'Université de Reims a eu le soin de s'insérer dans la réalité régionale en créant et en s'efforçant d'enrichir un fonds d'ouvrages et de périodiques sur la Champagne, les Ardennes et les régions limitrophes. Un catalogue de ce fonds 3 vient d'être établi, première étape vers la réalisation envisagée d'un catalogue collectif des fonds régionaux possédés par d'autres établissements.

Bibliothèque interuniversitaire de Toulouse.

Exposition : Bertolt Brecht. - Une exposition de 73 photographies des mises en scène de toutes les pièces de Bertolt Brecht s'est tenue à la Bibliothèque interuniversitaire de Toulouse, section centrale, II, rue des Puits-Creusés, du 22 avril au 8 mai 1976. Le « Goethe Institute » de Toulouse avait prêté les photographies pour cette exposition qui a eu du succès auprès des étudiants, et surtout auprès des gens de théâtre de Toulouse car au même moment le Grenier de Toulouse mettait en scène La Vie de Galilée de Brecht. Ainsi nombreux furent présents lors de l'inauguration acteurs et metteurs en scène de la région toulousaine.

Bibliothèques municipales.

Arles (Bouches-du-Rhône).

Exposition: Anatole France dans la vie sociale de son temps. - La Bibliothèque municipale d'Arles a présenté, du 12 au 22 mai 1976 au Centre d'animation culturelle, une exposition intitulée Anatole France dans la vie sociale de son temps.

Un catalogue a été édité. Il présentait notamment une bibliographie des œuvres d'Anatole France ou sur Anatole France que la bibliothèque tient à la disposition du public. Cette exposition, qui n'a pu être faite à la bibliothèque faute de local affecté à ce sujet, a notamment été visitée par des groupes d'élèves.

Gradignan (Gironde).

Ouverture de la Succursale de Malartic. - Le 18 février 1976 la Bibliothèque municipale pour enfants de Gradignan a ouvert une succursale dans la ZAC Barthes Malartic, située à l'Est de la ville. Ce nouveau quartier possède une population de 4089 habitants dont 985 enfants scolarisés et regroupe un CES et des écoles primaires et maternelles.

Trop éloignés du centre de la ville ces enfants fréquentaient peu la bibliothèque centrale, ce qui explique le succès de la succursale : 525 inscrits fin mai. Elle est située au premier étage d'un centre d'animation dont le bâtiment est un ancien château rénové. De belles poutres d'origine se marient fort bien avec un mobilier clair réparti de manière à former des coins lecture agrémentés de coussins pour les jeunes ou amateurs de bandes dessinées.

Le fonds, de 750 ouvrages à l'ouverture, dépasse maintenant 1 ooo livres grâce aux subventions accordées par la Direction du livre. Il va s'accroître régulièrement, non seulement pour satisfaire l'appétit de lecture des enfants, mais aussi les besoins de documentation réclamée par les classes dont 8 ont fréquenté régulièrement la succursale tous les 15 jours. A la fin du mois de mai 3 176 livres avaient été empruntés, plus particulièrement les albums et les livres illustrés.

Le Havre (Seine-Maritime).

Exposition : Coquillages marins du monde. - Du 4 juin au 3 juillet 1976, à la veille des vacances, il avait paru opportun d'attirer l'attention des Havrais sur les coquillages, tant au point de vue de la connaissance des espèces qu'à celui de la beauté des spécimens. Un collectionneur a bien voulu prêter ses trésors qu'il a lui-même disposés dans les vitrines et auxquels avaient été joints les livres anciens ou récents de malacologie de la bibliothèque, dans la petite salle d'exposition qui convenait parfaitement à cette présentation.

Quarante familles étaient représentées, classées en « grandes branches », « familles », « genres » et « espèces ». Un grand tableau accroché au mur permettait de situer l'espèce dans laquelle s'inséraient les spécimens présentés. La plupart des visiteurs s'attachèrent davantage au côté esthétique, certains affirmant qu'aucun bijou n'égalait quelques-uns de ces coquillages pour la perfection de la forme et la délicatesse des couleurs. Beaucoup de classes sont venues et ont ensuite visité la bibliothèque.

Exposition itinérante à la rencontre des non-lecteurs. - En 1975, la Bibliothèque municipale du Havre, avec ses 5 petites succursales de quartier, ne touchait qu'à peu près 10 % de la population de la ville (216 ooo habitants au dernier recensement). Il a donc paru nécessaire de développer, parallèlement à une extension - en nombre d'unités et en superficie - du réseau des succursales, une sorte de campagne de promotion du livre, de la lecture et plus précisément de la bibliothèque municipale. Les moyens « classiques » déjà utilisés (et qui ne sont pas abandonnés, bien au contraire) tels qu'expositions organisées à la « centrale » par la bibliothèque municipale ou d'autres organismes culturels, articles dans la presse locale, participation aux manifestations d'animation globale de la ville, activités d'animation communes avec les autres organismes culturels de la ville (en particulier la Maison de la Culture), etc. se révélant d'un impact limité vis à vis des « non-lecteurs », il a semblé indispensable de mettre en œuvre des formes de publicité moins spectaculaires et fondées sur la prise de contact directe avec les « non-lecteurs » ou plus exactement les « non-utilisateurs » de la bibliothèque municipale. Il s'agissait donc d'aller physiquement à leur rencontre pour essayer d'engager un dialogue. Une « exposition » portant sur le livre et la bibliothèque municipale, accompagnée d'une « propagandiste » a donc été conçue :
- Le livre : 3 tables sur tréteaux permettaient d'exposer simultanément environ 300 livres parmi lesquels une majorité de « documentaires » portant sur le maximum de sujets possibles, notamment les problèmes politiques et sociaux alors en tête de l'actualité. Les livres étaient directement accessibles et équipés pour le prêt.
- La Bibliothèque municipale : les différents services de la Bibliothèque municipale étaient présentés sous forme de photographies exposées sur 3 panneaux verticaux. Un plan sommaire de la ville permettait de localiser les succursales déjà en service ainsi que les projets à court et moyen terme. Ce plan était repris sur une plaquette (tirée à plusieurs milliers d'exemplaires) comportant également une description historique de la bibliothèque municipale, une invitation à la lecture, l'adresse et l'horaire d'ouverture de chaque service. Des exemplaires du « règlement » de la bibliothèque municipale étaient également disponibles.

La Municipalité avait embauché à titre provisoire pour cette exposition une jeune femme, titulaire d'une licence de lettres qui s'est rapidement mise au courant des problèmes de la lecture publique en France, de l'état présent de la bibliothèque municipale et de ses projets, du choix de livres proposé par l'exposition. Sa tâche était d'essayer de convaincre et d'écouter.

Les lieux où devaient se tenir l'exposition devaient être des lieux publics où puisse se rencontrer la majorité sinon l'ensemble de la population. Néanmoins diverses circonstances ont limité cette présentation aux enceintes des services publics municipaux : Hôtel de Ville, mairies-annexes, centres socio-culturels fréquentés par une grande partie de la population. Chaque fois, l'exposition était installée dans le hall commandant l'entrée des différents services et ainsi le maximum de gens pouvaient être abordés. La durée des dialogues variait évidemment considérablement mais systématiquement la plaquette était offerte (plusieurs milliers en ont été ainsi distribués). Dans l'Hôtel de Ville (mais cela n'a pas pu se faire ailleurs) il a été possible de disposer d'un appareil permettant la projection d'un montage de diapositives sur la lecture et sur la bibliothèque municipale avec bande sonore musicale. En 3 mois l'exposition s'est ainsi déplacée en 5 endroits différents de la ville avant de venir s'établir dans le hall de la « centrale » car on s'était rendu compte entre temps, par l'intermédiaire d'un questionnaire, qu'un certain nombre de lecteurs inscrits ignoraient jusqu'à l'existence d'une succursale dans leur quartier.

160 inscriptions ont été enregistrées dont 90 dans un quartier de 30 000 habitants éloigné de 7 km du Centre-ville et où une succursale provisoire de 100 m2 va ouvrir ses portes à la rentrée 1976. L'impact profond de cette expérience est impossible à évaluer car il fallait procéder, au même moment, à la réinscription des lecteurs. Il reste que le résultat brut ne doit pas être considéré comme décevant, compte tenu des barrières matérielles et idéologiques qui, comme cela a été confirmé par les contacts pris à l'exposition, éloignent encore de la lecture un trop nombreux public.

Lille (Nord).

La Bibliothèque municipale de Lille a accueilli ou organisé un certain nombre d'expositions pendant l'année 1975 :
- Exposition : Cinq siècles d'imagerie française. - Le Musée de l'Hospice Comtesse de Lille (Musée d'ethnographie régionale) a proposé à la Bibliothèque municipale de Lille d'accueillir une partie de l'exposition itinérante très importante consacrée à l'imagerie populaire, organisée par le Musée national desarts et traditions populaires, avec le concours de la Bibliothèque Nationale. Grâce à cette amicale coopération, la bibliothèque municipale a pu présenter du 18 décembre 1974 au 3 février 1975 les images régionales (Lille, Cambrai) et les images de l'Est (Nancy, Épinal), ainsi que les sections de l'exposition consacrées aux cartes à jouer, aux « occasionnels » et aux « canards » (soit environ 150 pièces), à quoi s'ajoutaient des agrandissements photographiques et des livres sur l'imagerie. Cette double exposition inaugurée le 17 décembre à l'Hospice Comtesse et le 18 à la bibliothèque municipale par l'Adjoint au Maire de Lille, délégué aux affaires culturelles, en présence de nombreuses personnalités lilloises a touché un public important et divers, les « habitués » de chacun des établissements étant incités à prendre contact avec l'autre.
- Exposition de Livres allemands. - Subventionnée par le Ministère des affaires étrangères de la République fédérale d'Allemagne, et organisée par la « Ausstellungs und Messe - G. m b H. des Börsenvereins des deutschen Buchandels », l'exposition itinérante intitulée Une Société vivante : la République d'Allemagne fédérale, à travers ses livres récents a été inaugurée le 5 mars par M. le Bâtonnier Levy, adjoint au Maire de Lille, délégué aux affaires culturelles et Mme Théodor consul général d'Allemagne à Lille en présence de nombreuses personnalités lilloises et du corps consulaire lillois. Présentée du 5 au 22 mars elle groupait près de 2 700 volumes portant sur l'ensemble de l'édition allemande à l'exclusion des livres scientifiques.
- Exposition : A. Adamov. - Le Théâtre national populaire, invité par le théâtre de la Salamandre (Centre dramatique du Nord) a présenté à Lille le spectacle de A. A. Théâtres d'Arthur Adamov et a organisé à cette occasion, une exposition itinérante, issue des travaux de l'Université de Lyon II , consacrée à Adamov. Cette exposition, comprenant un panorama de la vie d'Adamov, une présentation de son œuvre théâtrale et de la collaboration d'Adamov avec Roger Planchon, était complétée par un ensemble de livres (éditions du théâtre d'Adamov, biographies, études, etc...). Elle s'est tenue du 14 au 23 mai et a été présentée à la presse, devant de nombreuses personnalités municipales, et des arts et lettres par M. Bataillon, dramaturge.
- Exposition : Travaux d'élèves. - Du 1 juin au 26 juillet une exposition de travaux d'élèves organisée par la bibliothèque municipale en accord avec l'Inspection d'Académie de Lille, a présenté les travaux non primés réalisés par les élèves des établissements scolaires du département du Nord pour le concours de la Semaine nationale de la lecture. Elle a été inaugurée le II juin en présence de MM. les représentants de la Municipalité, de l'Inspection d'Académie et du Rectorat. A cette occasion, la ville de Lille a attribué des livres en prix aux 3 classes dont les travaux ont été les plus remarqués.
- Exposition : Images et savoir. - Dans le cadre des nombreuses manifestations organisées pour l'Automne belge à Lille, la Bibliothèque municipale de Lille a accueilli du 19 septembre au 12 octobre 1975 l'exposition Images et savoir organisée par le Ministère de la Culture française de Belgique dans le cadre de l'accord culturel franco-belge, cette exposition itinérante présentait une sélection de 750 ouvrages, groupés autour de 4 thèmes principaux : livre d'art, littérature, livre scientifique, livre d'enfant, et quelques éditions de grand luxe. Elle a été inaugurée le 19 septembre en présence de nombreuses personnalités belges et françaises. Bénéficiant du grand mouvement de sympathie et de curiosité suscité à Lille par l'automne belge, rendue plus vivante par la présence permanente d'un délégué des éditeurs belges, elle a accueilli de nombreux visiteurs.
- Exposition : Saint-Maurice, 9 siècles d'histoire lilloise. - Lille a célébré en 1975 par diverses manifestations le centenaire de l'agrandissement de l'église Saint-Maurice, la plus proche de la bibliothèque, la plus vaste et la plus ancienne des églises de la ville encore en place. La bibliothèque municipale s'est associée à ces manifestations par une exposition du 3 novembre 1975 au 4 décembre 1975, réalisée en grande partie grâce à des emprunts à des collections publiques et privées. Cette exposition qui a permis de rassembler à côté de documents d'archives, de plans, de croquis, des pièces de mobilier ancien dispersées a fait l'objet d'un catalogue complet et a bénéficié de visites guidées, y compris en nocturne. Elle a attiré un nombre considérable d'habitants du quartier, qui, à cette occasion, ont découvert les ressources de la bibliothèque municipale.

Il convient également de signaler que le Ier octobre, la bibliothèque municipale a accueilli un groupe important de conservateurs de Musée, réunis à Lille pour le Congrès de l'Association générale des conservateurs des collections publiques, et à cette occasion, elle a présenté dans une douzaine de vitrines les pièces les plus rares de ses collections. Enfin, du 31 octobre au II novembre, la bibliothèque municipale a largement participé à la réalisation d'une « bibliothèque du 3e âge », présentée dans le hall principal de la Foire commerciale, par le Groupe Nord de l'Association des bibliothécaires français, à l'occasion du Salon du confort ménager et de la famille sur le thème « Pour un 3e âge heureux».

Mende (Lozère).

Exposition de Livres pour enfants. - La Bibliothèque municipale de Mende, avec le concours de l'Association des amis de la bibliothèque a organisé, du 24 mai au 25 juin 1976 une exposition de livres pour enfants. Cette exposition a été réalisée en utilisant la sélection 75-76 de 430 livres pour la jeunesse de l'Association « Lire ». La présentation des livres était agrémentée par des travaux manuels réalisés par les enfants ainsi que par des affiches.

Nantes (Loire-Atlantique).

Exposition : George Sand et Cadio ou le voyage de George Sand à Nantes, Orvault et Guérande. - Pour commémorer le centenaire de la mort de George Sand, la Bibliothèque municipale de Nantes lui a rendu hommage par une exposition intitulée George Sand et Cadio ou le voyage de George Sand à Nantes, Orvault et Guérande d'avril à mai 1976. Il s'agissait avant tout de mettre en valeur les rapports que George Sand avait pu avoir avec la région nantaise. L'exposition était donc centrée autour de trois thèmes : le voyage de George Sand à Nantes en 1866, Cadio ou George Sand et la guerre de Vendée et, pour conclure, les amitiés nantaises de George Sand.

Au moment de son arrivée à Nantes, George Sand, accompagnée de son fils Maurice et de sa bru Lina, vient rendre visite au peintre Eugène Lambert. Celui-ci était un ami de Maurice dont il fit la connaissance dans l'atelier de Delacroix. Il se rendit fréquemment à Nohant et y fit de nombreux séjours. Son hôtesse lui dédia le roman Les Maîtres sonneurs. Il aida à la construction du théâtre de Marionnettes. Quoi donc de plus naturel que de découvrir, au détour de l'exposition, des scènes évoquées par des marionnettes. C'est le cas pour l'arrivée de George Sand à la Prévotière, la propriété de leur hôte. Elle se situe à Orvault, petit village proche de Nantes. De là, George Sand partira à la découverte de la région. Elle appréciera le jardin des Plantes de Nantes et surtout Guérande et ses habitants qu'elle trouve très beaux. Ces souvenirs l'aideront, lorsqu'en 1867, elle écrira Cadio.

Déjà en 1857, elle s'inspire de la guerre de Vendée pour écrire deux pièces pour marionnettes et Pierre Riallo. La même année un Nantais, Dugast-Matifeux, lui suggère d'écrire une histoire populaire de la guerre de Vendée. Y-a-t'il coïncidence ou influence ? Depuis son séjour au couvent des Augustines anglaises, elle connaissait tous les épisodes de cette guerre. Ne fut-elle pas la compagne de Louise de La Rochejacquelein, la fille de la célèbre marquise ? Elle raconte tous ces évènements dans Histoire de ma vie. A nouveaux en 1862, elle traite ce sujet dans Le Pied sanglant. Ce n'est qu'en 1867, un an après sa visite à Nantes que Cadio paraît dans la Revue des deux mondes. Le visiteur de l'exposition put découvrir les personnages du roman sous forme de marionnettes. George Sand, quant à elle, préféra les mettre en scène dans un vrai théâtre. En 1868, elle se fit aider par Paul Meurice, l'ami de Victor Hugo, le rédacteur en chef du journal l'Intransigeant et le « nègre » d'Alexandre Dumas pour qui il écrivit Amaury. Est-ce le sujet, est-ce le jeu des acteurs, toujours est-il que le public ne fut pas enthousiaste et que la critique ne fut pas favorable!

Si George Sand n'est venue à Nantes qu'en 1866, elle fut très tôt en contact avec des Nantais avec qui elle se lia d'amitié. Elle séjourna plusieurs années au couvent des Augustines anglaises avec pour compagnes Émilie de Wismes et Louise de La Rochejacquelein. Plus tard, elle eut avec Jules Sandeau, qui devint Nantais par son mariage, les relations que l'on connaît. En outre, ses idées politiques la rapprochaient du Dr Guépin, socialiste nantais qui fut préfet de la Loire-Inférieure. Dans le domaine culturel, elle fut en relations avec un peintre, A. Toulmouche qui possédait une propriété près de Savenay, l'abbaye de Blanche Couronne où il recevait de nombreux amis, en particulier Heredia, un poète, Evariste Boulay-Paty, bibliothécaire au Palais royal et un romancier, Jules Verne. Elle aimait beaucoup les romans de ce dernier et le lui écrivait. Une de ses œuvres Laura, voyages et impressions rappelle deux romans de Jules Verne. Il s'agit de Voyage au centre de la terre et de Les Anglais au Pôle Nord (première partie de Les Aventures du capitaine Hatteras).

Cette exposition 4 a permis aux visiteurs (I 500 environ de découvrir des aspects inconnus de George Sand mais aussi de mieux connaître Nantes et sa vie culturelle et politique au XIXe siècle.

Pannes (Loiret).

Inauguration de la Bibliothèque municipale de Pannes. - C'est dans une atmosphère sympathique et en présence de nombreux futurs lecteurs que la Bibliothèque municipale de Pannes - commune rurale de 2 300 habitants en pleine expansion urbaine, elle jouxte Montargis - a été inaugurée le samedi 24 avril 1976. Une enquête distribuée par le garde-champêtre ou les écoliers, la presse, les affiches, une banderole, des annonces par le haut-parleur du bibliobus de la Bibliothèque centrale de prêt du Loiret qui a parcouru les différents quartiers de la commune, avaient préalablement sensibilisé la population à cet évènement.

Installée à la mairie, dans une pièce de plain-pied entièrement remise à neuf et comprenant un coin pour les enfants avec moquette et petits fauteuils, une grande table pour les adultes, la bibliothèque offrait à son ouverture un choix varié de 1 ooo livres (usuels et revues y compris) prêtés par la Bibliothèque centrale de prêt du Loiret.

M. Houy, maire de la commune, Mme Bosc, conservateur de la Bibliothèque centrale de prêt du Loiret, M. Nublat, conseiller général, ont successivement pris la parole pour attirer l'attention sur le rôle et les fonctions de la bibliothèque.

Reims (Marne).

Mise en service d'un bibliobus de la jeunesse. - La Bibliothèque municipale de Reims a mis en service en septembre 1975 un bibliobus destiné au jeune public. Les caractéristiques techniques du véhicule sont les suivantes :
- longueur hors tout : 8,10 m;
- longueur intérieure : 6,20 m;
- chassis Berliet 500 KUL;
- capacité des rayonnages : 3 500 livres;
- une réserve en plafond et une autre sous le plancher;
- sol : moquette;
- chauffage : propane;
- porte unique avec sas en plexiglass;
- cabine de conduite faisant office de sortie de secours;
- 3 postes de travail (effectif du personnel : 1 sous-bibliothécaire, 1 conducteur-aide-bibliothécaire, 1 aide-bibliothécaire à temps partiel);
- bacs pour albums de grand format ou disques; présentoirs à revues;
- décoration extérieure : blanc cassé avec une bande orange; lettre orange; emblème : le poulpe liseur d'Ungerer;
- prix chassis : 5I 221 F; aménagement (réalisé par les établissements David) : 90 234 F; subvention de l'État : 63 650 F.

Après un an de fonctionnement plusieurs remarques peuvent être formulées : le véhicule est jugé un peu petit pour les classes de plus de 25 enfants; le chauffage au propane est générateur de buée; la moquette pour demeurer propre nécessite un entretien journalier; l'isolation des cloisons et du toit serait à améliorer, car le froid persiste plusieurs heures en hiver et en été la température endommage les plastiques de couverture des livres.

Les tournées sont entièrement consacrées aux établissements d'enseignement primaire et 190 classes sont desservies tous les 15 jours. Grâce à l'appui chaleureux trouvé auprès de l'Inspecteur départemental, les tournées ont pu être établies dans les meilleures conditions : une réunion des directeurs d'école et des bibliothécaires permet en septembre de déterminer les améliorations et les adaptations qui s'imposent.

Un questionnaire diffusé auprès des enfants de CMI et CM2 n'a pas apporté de suggestions très originales, mais il a confirmé la satisfaction des jeunes utilisateurs. Il en est de même pour le questionnaire remis aux instituteurs. Quant aux bibliothécaires, ils voudraient pouvoir allonger le temps consacré à chaque classe, de façon à ne pas se contenter d'inscrire des prêts. Pour obtenir ce résultat, il faudrait un second bibliobus, ce qui permettrait également de réaliser la desserte de tous les établissements qui en ont fait la demande.

Saint-Étienne du Rouvray (Seine-Maritime).

Conférence-débat. - Le jeudi 3 juin, la Bibliothèque municipale de Saint-Étienne-du-Rouvray a organisé une conférence-débat avec Lucien Mathieu auteur de Terre, opération survie qui a obtenu le prix Jean Macé de la Ligue de l'enseignement en 1975. Plus de soixante personnes dont une vingtaine de jeunes ont participé à cette réunion qui avait pour thème : « Où en sont l'écologie et la protection de l'environnement aujourd'hui ? »

Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).

Exposition de Travaux manuels. - Au mois de mai 1976, dans le cadre de sa salle Émile Galtier, la Bibliothèque municipale de Saint-Maur proposa à ses visiteurs un ensemble de réalisations et de travaux regroupés sous le titre : Le Bricolage et les techniques manuelles de créativité. Tuniques en soie peinte, poupées en chiffon, coussins et tenture en patchwork furent présentés par le groupe Rencontres et créativités de la Caisse d'allocations familiales du centre social. Des coiffes et des costumes régionaux normands traditionnels prêtés par l'Institut national de recherche et de documentation pédagogiques rehaussaient le prestige de ces travaux locaux.

Des livres ouverts sur la menuiserie pratique et la sculpture sur bois expliquaient les techniques de fabrication des coffres et armoires peintes en France et en Suisse, des cannes de berger et sonnailles de brebis en France et en Italie.

Un panneau d'information réalisé par les jeunes adhérents de l'Association des amis de la bibliothèque permettait de suivre les étapes de fabrication d'un pot en grès et de répondre à la question : Comment la terre peut-elle devenir objet d'art? Un autre, de la Société astronomique du Val-de-Marne, proposait une démonstration de fabrication d'un miroir de 210 mm d'un télescope.

Des estampes sur le découpage de théâtre en papier provenant du Musée national des arts et traditions populaires, des croquis de bijoux d'un joaillier saint-maurien pour inspirer la création de bijoux de fantaisie illustrèrent cette exposition.

Un concours de travaux manuels ouvert, grâce à l'obligeance de Mme l'Inspectrice départementale, à 32 classes de CM2 des écoles primaires de Saint-Maur valut à la bibliothèque des travaux d'enfants, dont quelques-uns réalisés avec des morceaux de quartz et des verres de bouteille. Les thèmes proposés en fonction de la documentation offerte par « l'heure joyeuse » étaient les animaux, avec les bêtes fabuleuses et les oiseaux de paradis, les poupées marionnettes, clowns, représentations de bonnes femmes et de personnages endimanchés, les totems et les masques.

Cette exposition permit de mettre en valeur le fonds de livres de la bibliothèque sur l'artisanat et les travaux manuels. Elle accentua le rôle pédagogique de la bibliothèque qui apporta ainsi l'émulation et l'exemple à tout ceux qui aspirent à réaliser de leurs mains certains ouvrages.

Bibliothèques centrales de prêt.

Haute-Garonne.

Inauguration des nouveaux locaux. - Les nouveaux locaux de la Bibliothèque centrale de prêt de la Haute-Garonne ont été inaugurés par M. Jean-Claude Groshens, directeur du livre, le 7 avril 1976, en présence de M. Louis Desgraves, inspecteur général des bibliothèques. M. Tony Roche, préfet de la région Midi-Pyrénées, préfet de la Haute-Garonne, présidait la cérémonie, accompagné de M. Paul Jean, secrétaire général de la Préfecture, de M. Claude Chalin, recteur de l'Académie, de M. Paul Ourliac, maire-adjoint au Député-maire de Toulouse, chargé des bibliothèques. Une importante délégation du Conseil général manifestait l'intérêt que l'assemblée départementale porte à la lecture publique dans la Haute-Garonne. De nombreuses personnalités du monde de la diplomatie, de la magistrature, de l'administration, des lettres, des arts, des chambres de commerce, d'agriculture, des banques les entouraient, ainsi que des conservateurs de bibliothèque venus de toute la Région Midi-Pyrénées. Les 800 responsables des dépôts de la bibliothèque centrale de prêt n'ayant pu être conviés dans leur totalité ce jour-là furent tous personnellement invités à venir visiter la bibliothèque les mercredi 14, 21 et 28 avril.

MM. Groshens et Tony Roche coupèrent le ruban symbolique présenté par des hôtesses et, sous la conduite de Mme Blanc Rouquette, conservateur en chef, de la Bibliothèque centrale de prêt de Haute-Garonne, l'ensemble des locaux fut visité.

Cette bibliothèque dont le projet de construction remonte à de longues années est située sur un espace de 3 goo m2 offert à l'État par le Conseil général de la Haute-Garonne à Toulouse-Le-Mirail. Le chantier, commencé en décembre 1974, s'est terminé en mai 1975. Le coût de la construction s'est élevé à 2 05I 095 F et l'équipement mobilier à 498 238 F, entièrement à la charge de l'État.

Les architectes, MM. Le Maresquier, membre de l'Institut, et de Noyers, membre correspondant, ont créé un bâtiment de forme rectangulaire, entièrement à rez-de-chaussée, sauf les magasins, sobre et élégant de lignes dans les tons gris et bleus, s'harmonisant parfaitement avec l'environnement tout proche que constitue l'Université de Toulouse-Le-Mirail. Il ouvre ses baies sur des espaces verts et ses garages, prévus pour 4 véhicules, sur une large aire de manœuvre indispensable aux bibliobus. Un parking de 14 places est suffisant pour inciter les dépositaires à fréquenter largement la bibliothèque centrale de prêt.

Le programme de 1 500 m2 comprend, outre les garages, les 2 niveaux de magasins, d'une capacité d'environ 100 000 volumes, dont les allées de circulation ont été aménagées différemment selon la destination (choix rapides et échanges constants au rez-de-chaussée, réserves diverses au Ier étage) sont reliés par un monte-charge accompagné. Une salle destinée au personnel, ainsi que le logement du gardien, sont orientés au midi, face à une pelouse bordée de cyprès. L'ensemble des bureaux, atelier, salle de manutention, est orienté à l'est. L'entrée réservée au personnel et aux visiteurs, le secrétariat ainsi que la salle d'activités diverses pour les réunions, les expositions, etc. ont été implantés au nord.

Au cours de l'inauguration, la salle de réunion et les couloirs offraient aux visiteurs une exposition de près de 400 volumes dont le thème « Regards sur notre Région » présentait quelques-uns des auteurs les plus connus de Toulouse et de la région ainsi que les ressources d'un fonds local extrêmement apprécié des lecteurs. Aux murs, des peintures de qualité, œuvres d'artistes toulousains connus, avaient été aimablement prêtées par des collectionneurs, amis de la bibliothèque.

Les quatre bibliobus furent tour à tour visités et la destination particulière de chacun d'eux ainsi que leurs itinéraires, leurs 800 points d'arrêt, répercutés d'ailleurs sur des cartes et plans de tournées, amplement commentés.

Un cocktail termina cette manifestation au cours de laquelle la bibliothèque eût pu fêter son trentième anniversaire puisqu'elle a été créée par décret du 30 avril 1946.

Cette construction s'imposait d'autant plus que la bibliothèque était logée jusqu'ici et depuis sa création, à titre provisoire, comme beaucoup de ses pareilles, dans des locaux ne lui appartenant pas. L'exiguïté et l'inconfort de ceux-ci -250 m2 sur 3 étages différents - ne l'ont pas empêchée de desservir en entier un département particulièrement vaste qui va des riches plaines garonnaises à la frontière d'Espagne, où les communes à desservir comptent au total plus de 400 ooo habitants au dernier recensement.

Ainsi que l'a souhaité M. Groshens, la Bibliothèque centrale de prêt de la Haute-Garonne, rationnellement installée dans des locaux adaptés, et à laquelle le Conseil général apporte une aide qui ne s'est jamais démentie, pourra ainsi faire mieux connaître ses activités et les résultats qu'elle a déjà obtenus, poursuivre jour après jour son développement, et étendre plus largement encore ses activités culturelles.

  1. (retour)↑  Les informations figurant dans la partie « Chronique » constituent les textes, ou ont été établies sur la base de renseignements ou de documents, transmis à la Rédaction du « Bulletin des bibliothèques de France» par les responsables des différents établissements.
  2. (retour)↑  Les informations figurant dans la partie « Chronique » constituent les textes, ou ont été établies sur la base de renseignements ou de documents, transmis à la Rédaction du « Bulletin des bibliothèques de France» par les responsables des différents établissements.
  3. (retour)↑  FACULTÉ DE MÉDECINE DE CLERMONT-FERRAND. - Les Études médicales à Clermont-Ferrand : année universitaire 1975-1976. - Clermont-Ferrand : [1975]. - 92 p.; 20 cm. -(Guide Theraplix des études médicales).
  4. (retour)↑  BIBLIOTHÈQUE DE L'UNIVERSITÉ DE REIMS. - La Champagne et les Ardennes à l'Université de Reims : I. Les Fonds de la Bibliothèque de l'Université. - Reims : 1975. -ill.; 25 cm.
  5. (retour)↑  [Exposition. Nantes. 1976]. - George Sand et Cadio ou le voyage de George Sand à Nantes, Orvault et Guérande : exposition pour le centenaire de sa mort / Préf. de George Lubin. - Nantes : Bibliothèque municipale 1976. - 2I cm : couv. ill. ; 34 p.