Chronique des bibliothèques

Bibliothèque nationale.

Département des estampes.

Exposition Hokusaï 1. - Depuis l'exposition de la collection Curtis (195I) le Cabinet des estampes n'avait jamais montré à Paris un ensemble de gravures de son fonds japonais. Quant à ses livres illustrés japonais, ils n'avaient jamais fait l'objet d'une exposition spéciale.

Mr Julien Cain et Mr Jean Adhémar ont donc pensé qu'il était intéressant de consacrer pour deux mois (juillet-août) à Hokusaï (1760-1849) la plus moderne de leurs salles d'expositions.

Une présentation nouvelle a été étudiée et mise au point par Mlle Nicole Villa afin de montrer ouverts et même étalés plusieurs livres illustrés par Hokusaï et des albums reproduisant ses dessins. La célèbre Mangwa - album de dessins variés ou « Foisonnement de dessins » - donnée découpée par Atherton Curtis figure également sur les murs de la salle Mortreuil, en planches séparées.

Plus connues du grand public, les estampes publiées isolément ou sous forme de séries, telles que les « 36 vues du Fuji », dont fait partie la célèbre « Vague », les « Fleurs » ou les « Cascades », ne sont exposées, en quelque sorte qu'en complément, - « pour mémoire », pourrait-on dire.

En effet, cette exposition n'est pas destinée aux spécialistes du Japon ou de l'estampe japonaise mais aux amateurs d'Art soucieux, entre autres choses, de retrouver chez Hokusaï - dessinateur fécond, virtuose du dessin - les sources d'inspiration de nombreux peintres de la deuxième moitié du XIXe siècle et du début du xxe.

Huit cartes postales sont vendues à l'entrée de l'exposition. Elles reproduisent uniquement des illustrations de livres ou des dessins tirés d'albums.

Exposition Six siècles de relations internationales 2.

La Bibliothèque nationale a participé par le prêt de documents importants à la réalisation de l'exposition : Six siècles de relations internationales, organisée au Palais de l'Unesco, du 27 juin au 7 juillet 1963, à l'occasion de la visite de Sa Majesté Hassan II, roi du Maroc. Cette exposition, comportant près d'une centaine de documents, illustrait l'activité diplomatique du Maroc au cours de son histoire.

Phonothèque nationale.

Afin de tenir ses nombreux amis au courant de ses activités, la Phonothèque nationale a pris l'initiative de publier un bulletin d'information trimestriel sous le titre Bulletin de la Phonothèque nationale. Le premier numéro, janvier-mars 1963, consacre quatre de ses sept feuillets multigraphiés au rapport de la Commission préparatoire à la création d'une Fédération internationale des phonothèques (Paris, 7-9 février 1963). A ce numéro est joint, en supplément, le compte rendu intégral de l'Hommage rendu à Francis Poulenc dans le cadre du Ve Festival international du son (II mars 1963). Ce fascicule est un document unique qui sera vivement apprécié des mélomanes. Toute personne intéressée par cette publication peut encore se la procurer à la Phonothèque nationale, 19, rue des Bernardins, Paris (Ve). Le prochain numéro du Bulletin de la Phonothèque nationale contiendra une discographie des œuvres de Francis Poulenc.

Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg.

Exposition Kierkegaard.

Au mois de janvier dernier, l'ambassade du Danemark à Paris demandait à notre bibliothèque s'il lui serait possible, à l'occasion du 150e anniversaire de la naissance de Sören Kierkegaard, le 5 mai 1963, d'organiser une exposition de traductions françaises et d'études critiques, à l'intention, notamment, des étudiants. La suggestion fut retenue d'autant plus volontiers que les langues et littératures scandinaves sont enseignées à l'Université de Strasbourg et que notre fonds Kierkegaard se révélait assez important : 32 éditions en danois dont 8 originales, 66 traductions françaises et allemandes, une centaine d'études critiques.

Pour donner un aperçu de l'époque et de la culture danoise, notamment dans le domaine des lettres, du théâtre et de la pensée, que Kierkegaard connaissait bien, la bibliothèque a présenté des éditions contemporaines d'écrivains et de théologiens, ainsi que des portraits, gravures, cartes et plans anciens, extraits de ses fonds.

La documentation a pu être complétée grâce à des achats importants réalisés à cette occasion et grâce à des concours extérieurs dont les principaux ont été ceux de l'ambassade du Danemark, de la Bibliothèque royale de Copenhague, de P.-H. Tisseau, premier traducteur français de Kierkegaard, B. Culmsee, lecteur de danois à l'Université de Strasbourg.

Au total 380 documents, décrits et commentés dans un catalogue 3, ont été exposés aux murs et dans 24 vitrines. Un certain nombre de traductions, surtout allemandes, et de monographies sur Kierkegaard, ont été laissées de côté, faute de place.

Bibliothèques universitaires.

Bibliothèque de documentation internationale contemporaine et Musée de la Grande guerre.

Le Musée de la guerre a présenté du II juin au 10 juillet 1963 quelques œuvres exécutées au front de 1914-1918 par Pierre Falké et Alfred Hervé-Mathé.

Cette présentation n'a pas donné lieu à « vernissage », seules les familles des donateurs et quelques-uns de leurs amis ayant été invités le II juin à venir les premiers revoir les œuvres exposées.

Grenoble (Isère).

Publication. - La section médecine-pharmacie de la Bibliothèque universitaire de Grenoble vient de publier une nouvelle édition de son guide du lecteur : Université de Grenoble. Faculté mixte de médecine et de pharmacie. Bibliothèque. - Guide du lecteur par Jean Monteil. 2e éd., mise à jour. - Grenoble, [impr. Allier,] 1963. - 24,5 cm, 91 p.

La première édition avait paru, en 196I, sous forme multigraphiée.

Madagascar.

Publications. - La Bibliothèque universitaire de Tananarive vient de publier les deux catalogues suivants :
- Bibliothèque universitaire de Tananarive. - Fonds « Madagascar ». [Liste systématique des ouvrages sur Madagascar, actuellement à la disposition des lecteurs de la Bibliothèque universitaire de Tananarive.] - Tananarive, Société des amis de la Bibliothèque universitaire de Tananarive, 1963. - 27 cm, 3I f. multigr., ill.
- Bibliothèque universitaire de Tananarive. - Publications périodiques malgaches. Ier avril 1963. [Revues en français. Revues en malgache.] - Tananarive, Bibliothèque universitaire, 1963. - 27 cm, 10 f. multigr.

Bibliothèques municipales.

Brest (Finistère).

Les Cercles géographique et naturaliste du Finistère ont organisé dans le hall de la Bibliothèque municipale une exposition consacrée aux algues marines; cette exposition a été réalisée avec le concours de l'administration de la bibliothèque, des archives de la ville, des laboratoires de sciences naturelles du Collège scientifique universitaire, de la Direction du service de santé de la Marine, et des industriels.

L'exposition, destinée à attirer l'attention du public sur des plantes très abondantes dans la région et sur leur utilisation, couvrait une surface de 15 m2 environ.

La section de botanique montrait des échantillons d'algues vertes, rouges et brunes; la section industrielle un lot d'espèces utilisées pour diverses fabrications, des photographies des phases de la récolte et des reproductions de dessins de technologie dus à R. Y. Creston.

Il avait été consacré une vitrine aux études d'algologie, illustrées localement par deux botanistes brestois de renommée mondiale, les frères Crouan, et d'autres vitrines à l'exposition d'ouvrages techniques ou de vulgarisation français ou étrangers.

Une série d'espèces animales montrait la convergence des formes pouvant exister entre les animaux inférieurs et les algues.

L'exposition, restée ouverte tout l'été, a rencontré un vif succès particulièrement auprès des divers ordres d'enseignement qui purent utiliser la documentation ainsi mise à leur disposition.

Carpentras (Vaucluse).

Le 6 mai dernier une équipe de techniciens photographes est arrivée à la Bibliothèque Inguimbertine envoyée par le Service photographique du centre de documentation du C. N. R. S. et l'Institut de recherches et d'histoire des textes. Elle avait pour mission de photographier sur microfilm 128 manuscrits appartenant au fonds de la Bibliothèque Inguimbertine. Les microfilms, ainsi établis et centralisés à Paris, permettront en particulier aux philologues de comparer des textes sans avoir à se déplacer personnellement et éviteront des déplacements de documents.

Parmi les textes microfilmés à Carpentras, nous citerons les fragments de la Bible des Vaudois, le Trésor de Brunetto Latini, le traité d'Arnaud de Villeneuve, les poésies de Charles d'Orléans, les Rimes dei trobadours, le Livre des batailles d'Honoré Bonnet pour la section française et provençale, les Canones apostolorum, un Boèce du XIVe siècle, un Virgile du même siècle pour la section latine.

Le microfilm étant établi en deux exemplaires, le deuxième exemplaire est conservé pour parer à toute disparition éventuelle.

Dijon (Côte-d'Or).

A l'occasion du conclave et de l'élection du nouveau pape, la Bibliothèque municipale de Dijon a organisé une exposition de reliures aux armes pontificales et de médailles des souverains pontifes du 17 au 29 juin.

Elle possède en effet un ensemble assez rare de volumes portant les armoiries des papes, formant le fonds Marion. Jules Marion né à Dijon en 1818, archiviste paléographe, membre du Comité des travaux historiques et scientifiques, président de la Société des antiquaires de France, auteur de nombreuses études historiques et archéologiques, avait réuni une collection d'une cinquantaine de volumes aux armes des papes du XVIe au XIXe siècles et d'une vingtaine aux armes des cardinaux de la même époque. Lorsqu'il mourut en 1886, comme il avait manifesté le désir de la laisser à sa ville natale et malgré l'absence de dispositions testamentaires son neveu et héritier la remit à la Bibliothèque municipale.

Les volumes exposés provenaient de cette collection sauf deux qui appartiennent à la collection Liégeard léguée en 1953, dont la reliure la plus ancienne avec les armes peintes de Nicolas V (1447-1455).

Les 37 autres reliures exposées étaient aux armes des papes Pie V (1566-1572) à Grégoire XV (1590-159I), puis d'Innocent X (1644-1655) à Pie VI (1775-1799), et enfin de Léon XII (1823-1829) et de Pie IX (1846-1878).

Les médailles accompagnant les reliures provenaient du médaillier de la bibliothèque, récemment reclassé.

Moulins (Allier).

Désirant s'associer, dans le domaine qui lui est propre, au mouvement culturel lancé par le Forum, cercle d'études culturelles et sociales, et par l'École municipale de dessin et d'arts appliqués, pour faire connaître à Moulins l'art contemporain, la Bibliothèque municipale a présenté du 30 mars au 24 avril une exposition consacrée au Livre illustré français de Bonnard à Buffet.

Dépourvue d'ouvrages de luxe modernes, la bibliothèque fit appel au concours du Comité national du livre illustré français et de plusieurs bibliothèques municipales de grandes villes. Les municipalités d'Albi, Brest, Caen, Colmar, Montluçon, Nancy, Nîmes, Orléans, Perpignan, Poitiers, Tours, acceptèrent généreusement de sortir quelques beaux livres de leur réserve. Mr Viglino, imprimeur d'art, prêta quelques exemplaires personnels avec dédicaces d'artistes. Plus de quarante livres avaient pu être ainsi rassemblés, que le Comité national du livre illustré français compléta par un ensemble de cinquante cadres présentant des défets de livres célèbres, de sorte qu'un panorama complet de l'art du livre de 1900 à nos jours était présenté aux visiteurs.

Cadres et livres étaient groupés autour de quelques thèmes : flânerie dans Paris sous la conduite de Boussaingault, Dignimont et Marquet; les misères de la guerre vues par Dunoyer de Segonzac et Rouault; le sourire de la femme aimée suggéré par Chagall, Maillol, Matisse; les charmes de la campagne : plein soleil de la Provence pour Terechkovitch et frais jardin pour Vlaminck; le rire de Rabelais transposé par Derain et par Clave; bestiaires de Chastel, Dufy, Lurçat; recherches conjointes de graveurs et de poètes enfin, pour de nouvelles « correspondances » parmi lesquelles une magnifique planche de Braque pour l'Ordre des Oiseaux de Saint-John-Perse.

Chacun pouvait trouver plaisir à admirer : les amoureux du classicisme dans le burin pur de Tremois illustrant Le Cardinal d'Espagne de Montherlant, les fervents du surréalisme avec Michaux gravant directement son poème Paix dans les brisements. Quant au Don Quichotte de Dali, mélange détonnant des deux tendances, il attira tous les regards.

Le vernissage de l'exposition eut lieu à l'Hôtel de Ville en présence de nombreuses personnalités départementales et municipales, sous la présidence de Mr Pligot, maire, et de Mr Guignard, conservateur en chef de la Bibliothèque de l'Arsenal, qui, en tant que secrétaire général du Comité national du livre illustré français, avait contribué pour la plus grande part à cette réalisation, et qui commenta la visite avec compétence. La réception se termina par la projection du film Graphismes.

Huit cents personnes environ visitèrent l'exposition pendant les trois semaines de l'ouverture. Des visites commentées furent faites à l'intention des élèves de l'École municipale de dessin. Dans l'ensemble cette manifestation contribua à faire mieux connaître la bibliothèque.

Toulouse (Haute-Garonne).

Le 18 mai a été inaugurée une exposition consacrée à marquer l'entrée dans les collections de la Bibliothèque, de deux fonds importants ayant appartenu à des écrivains de Toulouse et de sa région : le poète Marc Lafargue et le félibre Antonin Perbosc.

Le fonds Marc Lafargue est dû pour partie à la générosité de Mlle Louise Lafargue, sœur du poète, qui a légué à la Bibliothèque les manuscrits de ce dernier, en même temps qu'elle destinait ses peintures, dessins et aquarelles au Musée des Augustins; ce legs fut complété partie par don, partie par achat en ce qui concerne les nombreux ouvrages provenant de la bibliothèque du poète, par Mlle Marty, cousine et héritière de Mlle Lafargue.

Marc Lafargue, né en 1876 à Toulouse, où il devait mourir en 1927, fut un écrivain délicat et sensible dont les poèmes, d'une coupe très classique, eurent pour thèmes préférés la nature, celle surtout des bords de la Garonne, et les plaisirs de l'amitié; son œuvre poétique est encore en partie inédite. Esprit très ouvert et d'une vaste culture humanistique Marc Lafargue a laissé une élégante traduction des « Eglogues » de Virgile, qui parut en 1925, ornée d'admirables bois d'Aristide Maillol; dans le domaine de la critique d'art, on lui doit des études sur Corot et Maillol, sans compter des travaux demeurés inédits, notamment sur Degas. Enfin, il fut le collaborateur recherché de diverses revues, dont La Revue universelle et La Muse française.

A la fin de sa vie, sur les conseils de Pol Neveux, inspecteur général des bibliothèques, à qui le liait une étroite amitié, il voulut entrer dans la « cité des livres » ; ayant subi avec succès les épreuves du certificat d'aptitude aux fonctions de bibliothécaire, il fut nommé, le Ier mars 1926, bibliothécaire adjoint à la Bibliothèque municipale de Toulouse; sa mort brutale, un an après sa nomination, l'empêcha d'être pour le bibliothécaire en chef, François Galabert, le collaborateur précieux que sa culture et ses goûts bibliophiliques permettaient d'espérer.

Ses admirations, ses amitiés, ses tendances littéraires et artistiques se retrouvent dans le fonds qui vient d'entrer à la bibliothèque et dont un choix de deux cent seize documents a permis de montrer la richesse et la variété : autographes, éditions originales, livres illustrés, partitions, évoquent dans des exemplaires de choix ce monde des lettres, de la musique et des arts à la fin du XIXe siècle et dans les premières années du xxe, où Marc Lafargue joua un rôle aujourd'hui trop oublié.

Villiers de l'Isle-Adam, Barrés, Louys, Baudelaire, d'Annunzio, Bataille, Samain, représentent la génération de ses maîtres, tandis que parmi ses amitiés littéraires, nous trouvons Colette, Gide, Milosz, la comtesse de Noailles, Pol Neveux... et, pour les écrivains méridionaux, Gasquet, Delbousquet, Jammes, Dereme, Émile et Pierre Pouvillon, José d'Arbaud, Maurice Magre, Maurras et bien d'autres. Déodat de Severac témoigne de ses affinités musicales, tandis qu'Aristide et Gaspard Maillol, Lhote, Bonnard, Coubine, Modigliani et Gimond, sont les plus marquants des illustrateurs figurant dans sa bibliothèque; de leur côté, les critiques d'art et les « esthètes » sont représentés par Marinetti, Vollard, Maurice Denis, J. G. Goulinat, François Fosca et Paul Jamot.

Trente-quatre peintures, aquarelles, pastels et dessins qu'a bien voulu confier Mr Paul Mesple, conservateur du Musée des Augustins, permettent de connaître quel fut le réel talent artistique de Marc Lafargue et cet aspect de sa personnalité, presque ignoré, n'est pas le moins séduisant.

Si le fonds Lafargue a essentiellement enrichi la Bibliothèque d'ouvrages intéressant la littérature française du début de ce siècle, le fonds Perbosc est surtout orienté vers la littérature de langue d'oc, la linguistique et l'histoire locale. Il a été, pour sa plus grande part, donné par la petite-fille du félibre, Mme Cezerac.

Antonin Perbosc, né en 1862 à La Barthe (Tarn-et-Garonne), mort à Montauban en 1944, fut, à partir de 1881, instituteur dans diverses communes rurales du département, puis, de 1912 à 1932, bibliothécaire de la ville de Montauban. Connaissant admirablement la langue d'oc et particulièrement le dialecte de son Quercy natal, Perbosc fut un félibre dont l'œuvre, importante en quantité et en qualité, est toujours très goûtée dans les milieux « occitans » aussi bien pour ses recueils de vers que pour ses contes inspirés des traditions populaires d'Aquitaine et de Gascogne. Linguiste, folkloriste, historien des chartes de franchise et des coutumes locales, il a laissé, en plus de ses travaux publiés, une documentation inédite considérable, aujourd'hui entrée en majeure partie à la Bibliothèque municipale de Toulouse.

A côté des documents les plus curieux réunis par ses soins, de pièces intéressant sa vie et son œuvre, la partie de l'exposition qui lui est réservée, présente des autographes d'écrivains de langue française et de langue d'oc, Mistral, Pierre et Émile Pouvillon, Pol Neveux, Paul Fort, Jean-Louis Vaudoyer, Laurent Taillade, Louisa Paulin, ainsi que de nombreux ouvrages avec dédicaces autographes.

Des vitrines spéciales sont consacrées à ceux que le félibre montalbanais a considérés comme les maîtres de sa pensée : Jasmin, Castela, Quercy, Fourès, pour la langue d'oc, Cladel, pour la langue française, ainsi qu'à ses amis les plus chers, le félibre Prosper Estieu et le philologue Joseph Anglade.

Enfin, des documents manuscrits et imprimés, des aquarelles, des dessins et des gravures originales provenant des collections d'Antonin Perbosc, permettent de connaître quels sont les artistes dont il goûtait le plus le talent : Adolphe Bresdin, Marcel Lenoir et Antoine Bourdelle.

Troyes (Aube).

Dans le cadre du Festival populaire de Troyes une exposition sur le thème de la Belle au bois dormant a été organisée à la Bibliothèque municipale du 22 juin au 6 juillet.

Elle comprenait des éditions anciennes et à gravures des Contes de Perrault, de Grimm, et des auteurs du Cabinet des Fées. La partie contemporaine présentait les textes de Béalu, de Jules Supervielle, et Une Belle au bois dormant de Jean-Jacques Kihm avec les maquettes des décors et des costumes de la pièce jouée à Troyes.

  1. (retour)↑  Bibliothèque nationale. Paris. - Hokusaï. [Catalogue sommaire par Nicole Villa. Préf. par Jean Adhémar.] - Paris, Bibliothèque nationale, 1963. -26,5 cm, 111-16 f. multigr.
  2. (retour)↑  Maroc (Royaume du). Ambassade du Maroc. Paris. - Exposition Six siècles de relations internationales. Palais de l'Unesco. 27 juin-7 juillet 1963. - [Paris, S. P. I., 1963. -] 24 cm, 16 p., ill., 1 pl.
  3. (retour)↑  Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg. - Sôren Kierkegaard (1813-1855). Exposition... à l'occasion du 150e anniversaire de la naissance... [Catalogue par Théodore et Madeleine Lang.] - Strasbourg, Bibliothèque nationale et universitaire, 1963. - 27 cm, IV-6I f. multigr.