Peintures murales et vitraux dans les bibliothèques à la fin du Moyen âge

La fresque des Arts Libéraux du Puy, dernier vestige subsistant, à sa place originelle, de la décoration des bibliothèques en France à la fin du Moyen âge, a fait l'objet d'une communication à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, le 16 mai 1958, par M. André Masson, inspecteur général des Bibliothèques

Les vitraux de la bibliothèque capitulaire de Chartres, identifiés par le chanoine Delaporte dans la chapelle Saint-Piat, les vitraux de la bibliothèque capitulaire de Troyes, dont on possède des dessins, les fresques de la bibliothèque de Sixte IV à Rome et de la bibliothèque de Frédéric de Montefeltre à Urbino, les fresques de Brandebourg et d'Eberhardsclausen, les vitraux d'Eton, de Cambridge et de Saint-Albans fournissent des éléments de comparaison fragmentaires que l'étude des catalogues et divers textes permettent de préciser.

Il est permis d'en déduire que les quatre figures du Puy faisaient partie d'un ensemble plus important comprenant non seulement le trivium et le quadrivium, mais l'allégorie de la Philosophie et probablement celle de la Théologie et de la Jurisprudence. Ces diverses figures correspondaient, semble-t-il, au classement des livres placés, en regard, sur les « pupitres » de la bibliothèque.