La documentation statistique
La statistique, cette science de l'étude numérique des ensembles de faits de même nature ainsi que du classement et de la présentation numériques de leurs résultats, touche à de nombreux domaines : démographie, industrie, commerce, finances, transports et communications, questions sociales, voire politique et bien d'autres; la bibliothéconomie y occupe également une large part dont l'importance ne cesse de s'accroître. Le champ des activités couvert par la statistique est donc fort vaste : le document statistique envahit notre vie; il est un indispensable outil dont l'usage tend à se généraliser universellement et dont on ne peut plus se passer, tout comme du téléphone ou de la radio.
Déjà Fontenelle, secrétaire perpétuel de l'Académie des sciences, anticipant sur l'avenir dans ses Aphorismes, semblait avoir prévu l'importance qu'acquerrait la statistique deux siècles plus tard, en écrivant : « Il est certain, et les peuples s'en convaincront de plus en plus, que le monde politique se règle par poids, nombre et mesure ».
De leur côté, de grands ministres, Sully, Colbert, en avaient senti la nécessité et jeté les bases d'une enquête générale destinée à réunir des indications chiffrées concernant l'ensemble de la France. Les mémoires dressés par les intendants de 1697 à 1700 concrétisèrent en partie ces projets.
Au crépuscule du régime monarchique, dans le tome III de son livre célèbre sur L'Administration des finances de la France, Necker suggéra « l'établissement d'un bureau général de recherches et de renseignements ». Un « Bureau de la balance du commerce » fut constitué en 1788, sous son second ministère; il avait pour mission de regrouper les indications sur la production nationale, le travail et tous les faits économiques susceptibles d'informer le gouvernement royal : ce fut en somme la première tentative esquissée en vue de dresser des statistiques officielles françaises. Survint la Révolution. « Il ne tiendra qu'aux Constituants », écrivait Lavoisier en 1791, « de fonder pour l'avenir un établissement public où viendront se confondre les résultats de la balance de l'agriculture, du commerce et de la population, où la situation du royaume, sa richesse en hommes, en productions, en industrie, en capitaux accumulés, viendront se peindre comme en un tableau raccourci. » Lavoisier ne put poursuivre le développement de ce propos, car deux ans plus tard, le 24 novembre 1793, la Convention décrétait son arrestation et, le 8 mai 1794, il était condamné et guillotiné le jour même.
C'est à François de Neufchâteau, ministre de l'Intérieur du Directoire en 1797, puis en 1798-1799, qu'est attribuée la fondation d'un « Bureau spécial de statistique » ayant pour objet la centralisation et le dépouillement des mémoires émanant des préfets; ce bureau est à l'origine de la Statistique générale de la France, principal prédécesseur de l'Institut national de la statistique et des études économiques pour la métropole et la France d'outre-mer, couramment désigné par le sigle I. N. S. E. E. et créé en 1946 par la loi du 27 avril de la même année 1. Le Directeur général de l'I. N. S. E. E. - qui en a organisé, à l'origine, les différents services - est, depuis la dite année 1946, M. Francis-Louis Closon, ancien Commissaire de la République.
A l'étranger, certains organismes nationaux officiels de statistique sont dénommés, comme en France, instituts - ainsi en Belgique, en Espagne, en Italie, au Portugal -; d'autres sont désignés par des vocables différents. En voici les principaux :
La plupart des organismes nationaux officiels de statistique adhèrent à l'Institut international de statistique, siégeant à la Haye, qui est une association scientifique libre, sans liaison organique avec les gouvernements dont relèvent les dits organismes. C'est le statisticien belge Quetelet (1796-1874) qui conçut l'idée d'une telle association. Plus tard, l'économiste Léon Say (1826-1896), qui fut président de la Société de statistique de Paris 2, se fit l'ardent défenseur de ce projet. La fondation de l'Institut international de statistique intervint en 1885, à la suite d'une réunion internationale, la même année à Londres, de statisticiens de divers pays participant aux fêtes du cinquantenaire de la Royal statistical society, fêtes suivant de quelques jours celles du 25e anniversaire de la Société de statistique de Paris auxquelles ils avaient également assisté.
De tout ce qui précède, on peut se rendre compte de l'importance nationale et internationale de la statistique, en d'autres termes du rôlè qu'elle joue, ou du moins qu'elle doit jouer, dans le cadre de la nation.
Les critiques ne lui ont pourtant pas fait défaut. « Il y a trois sortes de mensonges », disait Disraeli : « le mensonge, le parjure et la statistique 3 ».
Eh bien, non, ce n'est pas du tout cela : la statistique ne ment pas, elle ne peut pas mentir, à moins d'être sciemment déformée par des menteurs, des falsificateurs ou encore, même avec une certaine bonne foi, par des profanes. Il n'y a rien de suspect en elle, elle ne connaît que des faits partout où ils se prêtent à l'enregistrement numérique. Donc la statistique est sincère. C'est la manière de l'interpréter qui pourrait être mensongère si on s'avisait de dénaturer, de déformer à des fins partisanes, l'austère aridité des chiffres bruts qui en font l'objet 4.
Car cette statistique tant décriée peut parfois être fort gênante et c'est ce qui avait fait prononcer un jour à Napoléon, ce mot malheureux et lourd de sous-entendus : « il y a des chiffres séditieux ». Combien devons-nous lui préférer ce proverbe des Touaregs : « la langue ment, les faits ne mentent pas ».
La statistique est un outil, avons-nous dit. C'est un bien précieux outil, mais il faut savoir manier cet outil adroitement, car, comme n'importe que outil, il peut servir au bien ou au mal, selon la manière dont on l'utilise. C'est une chose qu'il ne faut jamais perdre de vue.
Ceci dit, précisons que la statistique est indispensable à l'État, au gouvernement qui le dirige, tout comme elle l'est au chef d'entreprise privée : l'un et l'autre ont le constant et légitime souci de gouverner dans les meilleures conditions possibles, qui le pays, qui son affaire. La statistique doit être pour eux cet outil objectif, sincère auquel nous faisions allusion plus haut, qui leur permettra à la lumière de chiffres scrupuleusement vérifiés, contrôlés et dépourvus de tout artifice, d'avoir, comme un commandant de navire, une vue d'ensemble exacte sur la marche du pays, de l'affaire. La statistique est pour eux un tableau de bord.
Mais pour faire de la bonne statistique, il faut une bonne documentation; en d'autres termes, pas de statistique sans documentation. En effet, pour mener à bien leurs travaux, les services d'études des instituts ou offices de statistique doivent disposer d'une documentation abondante et continuellement tenue au courant de l'actualité mondiale sur les théories, les méthodes et les faits.
Et c'est ici qu'interviennent la bibliothèque, le centre ou le service de documentation statistique qui remplissent précisément ce rôle de pourvoyeur des services d'études statistiques précités : ils en sont, à ce titre, les collaborateurs indispensables. Ils ont à charge de prospecter, acquérir (à titre onéreux, d'échange ou gratuit), dépouiller, classifier systématiquement, cataloguer, signaler, diffuser les documents - ouvrages et périodiques - français et étrangers nécessaires à ces services d'études en vue de leur exploitation future 5.
Ces documents comprennent notamment, d'une part, des ouvrages de méthode statistique, et d'autre part, des publications statistiques soit annuelles - dénommées alors : annuaires statistiques - soit d'une périodicité inférieure à une année, par exemple hebdomadaire, mensuelle, bimestrielle ou semestrielle 6. Les statistiques peuvent être de caractère général, synthétique, sur le plan national (Annuaire statistique de la France) ou international (Annuaire statistique de l'O. N. U.), ou encore toujours sur les mêmes plans, axées sur des problèmes particuliers tels que la démographie, la main-d'œuvre, les salaires, les prix, les finances publiques, le revenu national, les changes, la bourse, la production industrielle, etc.
Comment est présenté un document statistique? Il peut être présenté sous trois formes : a) dans un texte; b) sous forme de tableau; c) sous forme de graphique.
a) Statistique présentée dans un texte. - Une statistique ne peut être présentée dans le corps d'un texte que s'il s'agit de quelques courtes indications numériques. Elle fait alors bloc avec le texte explicatif qui la commente. Cette présentation, peu coûteuse sur le plan typographique, est notamment adoptée par la presse pour donner aux lecteurs des indications chiffrées sommaires sur tel ou tel problème.
b) Statistique présentée sous forme de tableau. - Le tableau statistique a l'avantage d'économiser de la place et de faciliter la lecture et la compréhension des chiffres qui, autrement, seraient noyés dans un texte.
Les chiffres ainsi alignés en colonnes permettent de comparer aisément des données analogues, se rapportant, par exemple, à des périodes différentes (séries chronologiques).
Indices. - Et c'est ici qu'interviennent les indices qui figurent dans la plupart des tableaux statistiques. Ce mot revient dans les conversations, dans les discours, dans les journaux, dans les textes officiels.
Qu'est-ce au fait qu'un indice? C'est un coefficient, exprimé en pourcentage, indiquant le rapport de deux valeurs prises par une même grandeur qui varie dans le temps. Ainsi, s'il s'agit d'un indice de prix à une date déterminée, cet indice est calculé par rapport à la valeur de ce prix à une époque antérieure choisie comme période de base et désignée, en général, par une année. Un indice doit faire l'objet de l'indication de sa période de base, faute de quoi il serait sans signification.
Signes conventionnels figurant dans les tableaux statistiques. - Dans les tableaux statistiques et particulièrement en ce qui concerne les séries chronologiques, se répètent certains cas, tels que nombres provisoires ou non encore parvenus ou à rectifier. Il convient alors de traiter le même cas de la même façon dans tous les tableaux. L'I. N. S. E. E. a adopté, en 1946, pour ses publications, un certain nombre de signes conventionnels, signés qui tendent de plus en plus à être utilisés par d'autres administrations publiques ou affaires privées et qu'un bibliothécaire, un documentaliste ont intérêt à connaître. Nous citerons :
Signe Signification adoptée
« Le renseignement ne peut être obtenu ou n'existe pas faute d'enquête.
.... Le renseignement n'est pas encore publié ou n'est pas encore parvenu.
/// Il ne saurait être question d'inscrire un nombre en raison de la nature des choses.
- Résultat rigoureusement nul.
a La rubrique fait l'objet d'une note en bas de page.
r Nombre rectifié.
p Nombre provisoire ou estimé.
→ Nombre inchangé.
Les tableaux statistiques sont particulièrement utilisés par les statisticiens professionnels des administrations gouvernementales ou de grandes affaires privées, pour lesquels ils sont, cela se conçoit, un important instrument de travail.
Mais ces mêmes tableaux s'adressent aussi à un public beaucoup plus large qui va du spécialiste non statisticien au simple lecteur curieux d'informations chiffrées.
Cependant, rien ne se dégage aussitôt à la seule lecture du tableau statistique. Pour saisir la signification des chiffres alignés en colonnes, le lecteur doit forcément se livrer à un certain effort intellectuel.
c) Statistique présentée sous forme de graphique. - Cet effort intellectuel est sensiblement réduit, sinon pratiquement supprimé, lorsque les données statistiques sont présentées sous forme de tracés ou de figures qui frappent l'esprit et y laissent une marque plus prononcée que de seuls austères nombres.
C'est là le rôle du graphique, établi depuis des indications numériques du tableau statistique, qui permet au lecteur d'avoir une vue d'ensemble - mais d'une manière très générale et sans entrer dans les détails - de la totalité des données ayant fait l'objet du tableau statistique et ce, en mettant en relief les indications les plus caractéristiques, dont il dégage les traits essentiels en les présentant généralement sous forme de coordonnées dont les unes, dans le sens horizontal, sont les abscisses et les autres, dans le sens vertical, les ordonnées et qui servent à fixer la position d'un point sur un plan ou dans l'espace. Ce mode de présentation permet de déceler rapidement des augmentations ou diminutions accusées par les données numériques à des époques différentes et de situer ainsi les minima et les maxima.
Mais, comme en toute chose, il y a parfois le revers de la médaille... Si le graphique objectif, sincère a, ainsi que nous venons de le voir, des avantages incontestables, il pourrait, par contre, habilement agencé, nous y avons déjà fait allusion plus haut, risquer de fausser l'opinion d'un lecteur non averti si - par exemple dans un but commercial, voire politique - la traduction graphique de données chiffrées était amplifiée ou réduite selon les besoins de la cause à des fins publicitaires ou de propagande.
Quels sont les instruments de rassemblement de la documentation statistique?
a) Questionnaire. - Il y a tout d'abord le questionnaire. C'est une demande écrite formulée par un organisme enquêteur et comportant des questions précises et auxquelles les personnes enquêtées sont priées de répondre. C'est un trait d'union capital entre ces dernières et le statisticien, parfois même le seul lien dans certaines enquêtes telles que les recensements démographiques.
b) Dépouillement. - Le classement des indications recueillies à l'aide de ce questionnaire constitue la deuxième étape : c'est le dépouillement statistique.
Les dépouillements statistiques étaient primitivement effectués tous, sans distinction, à la main. Mais maintenant les dépouillements sont devenus presque généralement mécaniques avec la machine à cartes perforées, dont le principe remonte à l'utilisation en 1800, par le lyonnais Jacquard, de cartons perforés pour son métier à tissage automatique, principe sur lequel fut basée la première machine à cartes perforées, la machine Hollerith adoptée, en 1890, aux États-Unis pour le « census » (recensement).
La perforation des cartes est effectuée par une perforatrice manuelle ou automatique pourvue d'un clavier numéroté, dont chaque touche frappée provoque la perforation correspondante. Afin qu'il n'y ait qu'une seule perforation par colonne, la carte se déplace d'une colonne après chaque frappe. Après perforation, les cartes sont classées dans des fichiers, suivant l'une des références qui y sont consignées.
Puis les cartes perforées sont triées par une trieuse qui sert à distraire d'un paquet de cartes celles répondant à une même caractéristique traduite par une perforation déterminée.
Enfin, la tabulatrice traduit et imprime en chiffres les données perforées sur les cartes, dénombre ces dernières, effectue des totalisations partielles ou générales.
Citons encore, pour mémoire, les machines interpréteuses qui lisent les perforations de la carte perforée et y impriment une transcription en clair, en chiffres ou en lettres; les interclasseuses qui permettent l'interclassement alphabétique et à l'aide desquelles deux jeux de cartes perforées peuvent être fusionnés et classés en un seul; les sélectionneuses et reclasseuses qui sont des trieuses aménagées de façon à permettre l'extraction d'un lot de cartes perforées, à savoir celles pourvues d'une caractéristique particulière, et le reclassement ensuite après utilisation 7.
On mentionnera enfin en matière de calcul, d'une part, la calculatrice électronique et d'autre part, le groupe électronique, ce dernier comprenant des machines accouplées : tabulatrices, calculatrices, organes de mémoire, perforatrices récapitulatives.
Enseignement de la statistique. - Nous nous bornerons à ne parler ici que de l'enseignement de la statistique à Paris lui-même. La statistique est essendiellement enseignée à Paris,
1° d'une part, par l'École d'application de l'I. N. S. E. E. formant particulièrement : a) les futurs administrateurs de cette administration (notamment anciens élèves de l'École polytechnique ayant accès à l'École d'application dans concours ou encore candidats reçus à la suite d'un concours du niveau, en mathématiques, du certificat de mathématiques générales); scolarité : deux ans; b) les futurs attachés chargés d'exécuter des travaux sous la direction des administrateurs et reçus à l'École d'application à la suite d'un concours du niveau, en mathématiques, du baccalauréat, 2e partie, mathématiques élémentaires (scolarité : un an);
2° d'autre part, par l'Institut de statistique de l'Université de Paris.
Publications statistiques. - La place nous manque pour citer ici les publications statistiques des divers pays. Nous recommanderons cependant, sur le plan mondial, la consultation des différentes publications de l'O. N. U. et, en tout premier lieu, son Annuaire statistique, qui regroupe de précieuses statistiques internationales, puis l'Annuaire démographique, l'Annuaire de statistiques agricoles et alimentaires de la F. A. 0., le Yearbook of International trade statistics, le Bulletin mensuel de statistique, les Statistical papers. En ce qui concerne les publications statistiques nationales, nous limiterons notre énumération à la France, et ce, uniquement à l'I. N. S. E. E. dont les activités sont, contrairement à la plupart des instituts nationaux de statistique dans le monde, axées non seulement sur l'étude statistique mais aussi sur l'étude économique. Les résultats des travaux de cette administration, correspondant à ses dites tâches, font l'objet de diverses publications dont voici les principales :
1° dans le domaine statistique :
a) sur le plan métropolitain : le Bulletin hebdomadaire de statistique; - le Bulletin mensuel de statistique complété par un supplément trimestriel : Études statistiques ; - l'Annuaire statistique. A ces publications, peuvent être rattachés notamment les codes, les nomenclatures et les recensements généraux et particuliers. On citera encore le Bulletin d'informations mécanographiques.
b) sur le plan régional : les bulletins (trimestriels) régionaux de chacune des dix-huit directions régionales de l'I. N. S. E. E.; - les annuaires statistiques régionaux;
c) sur le plan de la France d'outre-mer et ce, en collaboration étroite avec le Service de la statistique du Ministère de la France d'outre-mer : le Bulletin mensuel de la statistique d'outre-mer; - des annuaires statistiques;
2° dans le domaine économique :
- les Notes rapides (hebdomadaires) sur la situation économique; - les Problèmes économiques, sélection hebdomadaire de la presse économique française et étrangère éditée conjointement avec la Direction de la documentation de la Présidence du conseil; - des Mementos géographiques sur divers pays ainsi que des monographies sur des travaux de l'industrie française;
3° dans le domaine bibliographique :
- la Documentation économique, revue bibliographique publiée en collaboration avec l'Association de documentation économique et sociale et avec le concours du Centre national de la recherche scientifique. Analyses, classées par sujets, des articles parus dans des revues et ouvrages économiques français et étrangers (6 numéros par an).
- Bibliographie sur la méthode statistique et ses applications (liste des principaux ouvrages en langue française), 1952, 49 p., tabl., graph.
- Bibliographie sur la méthode statistique appliquée à la médecine (liste d'ouvrages et d'articles en langue française), 1955, 33 p.
- Liste des ouvrages entrés du... au... Bulletin décadaire donnant les références, classées par sujets, des ouvrages entrés à la bibliothèque du Service central de la documentation de l'I. N. S. E. E.
- Bulletin signalétique d'articles de périodiques sélectionnés (reçus à la bibliothèque du Service central de la documentation de l'I. N. S. E. E.). Parution, en général bi-hebdomadaire. Références classées par sujets, eux-mêmes subdivisés par pays.
- Catalogue des périodiques français et étrangers conservés à la bibliothèque [du Service central de la documentation de l'I. N. S. E. E.] - Paris, Person, 1956. - 175 p. (3 parties : 1° périodiques classés par titres; 2° périodiques classés par pays d'origine; 3° périodiques classés par sujets).
- Plan de classification [décimale] de la documentation statistique et économique. - 1950. - VIII-135 p.
- Historique et travaux [de la Statistique générale de la France] de la fin du XVIIIe siècle au début du XXe avec 103 tableaux graphiques relatifs aux travaux les plus récents... - Paris, Impr. Nationale, 1913. - 164 p., tabl., graph. (Ministère du travail et de la prévoyance sociale). Citons encore, toujours dans ce domaine bibliographique, quelques ouvrages
et périodiques d'autres organismes :
- Bibliographie suisse de statistique et d'économie politique. Année ... - Berne, ... (Bureau fédéral de statistique).
- Bibliographies in the social sciences. A selected inventory of periodical publications. - Paris, Unesco, 1951. - 129 p.
- Caumartin (Jean). - Les principales sources de documentation statistique. - Paris, Dunod, 1935. - 30 p.
- Grandin (A.). - Bibliographie générale des sciences juridiques, politiques, économiques et sociales. Année ... - Paris, Recueil Sirey, ....
- Répertoire des travaux d'ordre économique et social. Année... - New York, .... (Nations Unies).
- Statistical bulletins. An annotated biblography of the general statistical bulletins of major political subdivisions of the world... - Washington, 1954. - 93 p., tabl. (Library of Congress. Reference department. Department of commerce. Bureau of the census).
- Statistical yearbooks. An annotated bibliography of the general statistical yearbooks of major political subdivisions of the world... - Washington, 1953. - 123 p., tabl. (Library of Congress. Reference department. Department of commerce. Bureau of the census).
- Bibliographie statistique internationale. Rubrique permanente dans : Revue de l'Institut international de statistique. - La Haye. Trimestriel.
- Bibliographie sélective des publications officielles françaises. - Paris. Bimensuel (Comité de coordination pour la documentation des sciences sociales).
- Journal de la Société de statistique de Paris. - Paris. Trimestriel. Rubrique bibliographique permanente.
Il y aurait certes encore beaucoup à dire sur la documentation statistique : c'est un immense domaine presque inépuisable - nous l'avons vu au début de cet exposé - du fait même de l'ampleur des questions auxquelles touche la statistique. On peut donc conclure sans exagération que l'exploration de ce domaine, de portée universelle, présente un intérêt certain pour tous les chercheurs.