Les plus beaux manuscrits de la littérature française

Roselyne de Ayala

Jean-Pierre Guéno

Paris : Éd. de la Martinière, 2000. – 239 p. : ill. ; 33 cm. ISBN 2-77324-2669-5 : 350 F – 53,36 euro

Du XIIIe siècle à nos jours, l’écriture artistique est passée des copies manuscrites enluminées à l’épreuve imprimée sur laquelle sont reportées les corrections au stylo. De très bonnes reproductions des 108 « plus beaux » manuscrits sélectionnés par les auteurs occupent la page de droite. À gauche, un portrait et une courte présentation de l’auteur, ainsi que le texte de la page reproduite, pas toujours facile à déchiffrer. Dommage qu’on ne connaisse pas le format originel de la page reproduite (est-ce écrit gros, ou bien la page est-elle petite ?). On ne sait pas non plus à quel stade de la création on se situe (l’auteur est-il particulièrement soigneux, ou la page reproduite est-elle une épreuve finale déjà relue, corrigée et réécrite pour être composée ?). On découvre quand même que Bernanos écrit comme un écolier sur papier à lignes, ainsi que Pagnol. Saint-Simon, presque sans rature, avec des notes en marge. Camus penche à gauche, Colette rature tant et plus… Un joli livre, dont on regrettera pourtant qu’il laisse quelques absents (Céline par exemple).