Les plus beaux manuscrits de la littérature française
Roselyne de Ayala
Jean-Pierre Guéno
Du XIIIe siècle à nos jours, l’écriture artistique est passée des copies manuscrites enluminées à l’épreuve imprimée sur laquelle sont reportées les corrections au stylo. De très bonnes reproductions des 108 « plus beaux » manuscrits sélectionnés par les auteurs occupent la page de droite. À gauche, un portrait et une courte présentation de l’auteur, ainsi que le texte de la page reproduite, pas toujours facile à déchiffrer. Dommage qu’on ne connaisse pas le format originel de la page reproduite (est-ce écrit gros, ou bien la page est-elle petite ?). On ne sait pas non plus à quel stade de la création on se situe (l’auteur est-il particulièrement soigneux, ou la page reproduite est-elle une épreuve finale déjà relue, corrigée et réécrite pour être composée ?). On découvre quand même que Bernanos écrit comme un écolier sur papier à lignes, ainsi que Pagnol. Saint-Simon, presque sans rature, avec des notes en marge. Camus penche à gauche, Colette rature tant et plus… Un joli livre, dont on regrettera pourtant qu’il laisse quelques absents (Céline par exemple).