La norme dans tous ses états

Martine Darrobers

Qu'est-ce qu'une norme ? Dans le dictionnaire des idées reçues, les normes sont bien placées : elles seraient obligatoires (mais rarement appliquées), rigoureuses pour ne pas dire ésotériques, imposées sinon infligées, rigides pour ne pas dire immuables et, en tout état de cause, complètement déconnectées des nécessités de la vie quotidienne. Eh bien, pas du tout ! Les normes ne sont rien de tout cela : elles émanent de leurs utilisateurs, elles sont un instrument changeant et évolutif, un élément de communication et d'échanges, et leur application tient d'abord du consensus et du volontariat. Autant dire que les journées d'information organisées par l'Association française de normalisation (AFNOR), le Centre national de coopération des bibliothèques publiques de Massy et l'École nationale supérieure de bibliothécaires ont donné lieu à un discours à contre-courant sur les normes et leur application. Discours sans aucun doute bien venu mais qui aura vraisemblablement du mal à percer : la cible principale de cette opération de relations publiques était le secteur des bibliothèques publiques, qui aura paru fort sous-représenté dans une clientèle où dominaient les bibliothèques universitaires et spécialisées. Il doit cependant y avoir un second acte, prévu à Villeurbanne au mois de novembre, qui permettra probablement d'ajuster mieux le tir.

Petit manuel sur la norme

Une mesure comme chacun sait, un produit de l'AFNOR comme on le sait aussi. Mais ensuite ? Un élément fondamental de la politique industrielle : ce n'est pas d'aujourd'hui que les producteurs ont convenu de l'utilité de s'entendre sur des règles de fabrication. Et si la plupart des pays industrialisés se sont dotés d'organismes de normalisation, il est de gros secteurs industriels comme celui des chemins de fer qui fonctionnent officieusement dans le cadre d'ententes internationales en se passant du label « norme ». Ce contre-exemple est en lui-même révélateur de la portée et de l'usage des normes qui devraient être une émanation des producteurs, mais, aussi, des usagers, de la recherche, des administrations, des corps de métiers et de tout ce qui, de près et de loin, peut être intéressé au développement d'un produit. Il n'y a pas de norme de fait, imposée par tel ou tel constructeur, ou, plutôt, il ne peut y en avoir que si les utilisateurs demeurent passifs : cette position a été énoncée, répétée, martelée, devant une assistance quelque peu sceptique. Les évolutions de la micrographie évoquées par. Claude Goulard (service reprographie du CNRS) plaident indéniablement pour cette analyse, mais dans quelle mesure la situation de la micrographie est-elle extrapolable à l'informatique ?

Pour les représentants de l'AFNOR assis à la tribune, Alain Durand et Françoise Bousquet, la fonction première des normes est d'intégrer, dans une perspective d'échanges et de communications, les besoins des utilisateurs. Et les organismes publics, ou parapublics tels l'AFNOR, qui fonctionnent déjà dans de nombreux pays, ne sont là que pour harmoniser, pour répercuter des décisions prises à la base... Ou presque à la base. Les bureaux de normalisation (BN), créés dans l'une ou l'autre des différentes branches industrielles, accueillent des experts délégués de tout bord : encore faut-il que ces experts se manifestent, que les sphères économiques, auxquelles ils ressortissent, comprennent, ressentent la nécessité de participer activement à la normalisation. Ce grief, ce regret a été maintes fois exprimé, tout comme a été déploré le manque de culture normalisatrice française.

Montage de l'armature

Cette notion se désigne d'un seul mot, l'AFNOR, placée sous la tutelle du ministère de l'Industrie, et dont la vocation est de jouer une fonction d'animation et de concertation plus que de gestion. L'élaboration des normes fait intervenir différents niveaux : les quelque 20 000 experts délégués du « tissu » industriel, associatif, administratif, scientifique, etc. travaillent dans 24 bureaux de normalisation, dits aussi BN, représentant les grands secteurs professionnels. L'AFNOR, qui intervient au niveau supérieur, mène une action de pilotage et d'information (enquêtes publiques, validation, publication, traduction), destinée à assurer la mise au point des normes et leur mise à jour. Deux expressions qui recouvrent une série de produits plus qu'hétérogènes : le statut du fascicule de documentation, document de référence à but d'information, diffère fort de celui de la norme homologuée, parée du label NF, qui doit être remise à jour tous les 5 ans, et à laquelle les marchés publics se doivent de faire référence. Entre ces deux extrêmes existe la norme expérimentale, indicative, transitoire et soumise à enquête publique - les résultats de l'enquête disent si cette norme doit accéder au statut de caractère homologué ou doit être supprimée. En somme, la norme n'a jamais qu'un statut d'information, plus ou moins incontournable, plus ou moins légitime, et son application dépend du consensus : c'est à ce deuxième niveau qu'intervient aussi l'AFNOR, qui mène d'abord une action d'information, puisqu'elle assure la publicité des normes au travers de ses recueils et de ses banques de données et aussi d'harmonisation avec la normalisation internationale. On a en effet tendance à oublier que l'AFNOR est une composante de l'ISO, créée depuis 1946, qui réunit des organismes de 74 pays. Organisée en comités techniques (TC), à leur tour subdivisés en sous-comités ou groupes de travail, l'ISO forme un cadre commun d'organisation aux comités nationaux, dont la structure reproduit assez largement celle de leur équivalent ISO ; tel est le sens de la réforme à laquelle la Commission française « Information et documentation » a procédé en 1987, calquant sa structure sur celle du TC 46 Documentation et information : une commission générale, présidée par Pierre Pelou, et 7 groupes de travail ou sous-comités spécialisés.

Normalisation au niveau national oeuvrant dans un contexte international. Contrairement à la norme homologuée française, les normes ISO n'ont aucun caractère obligatoire, direct ou indirect; le travail des commissions de normalisation consiste à faire prendre en compte le point de vue français, puis à établir la version française des sources internationales, le français étant l'une des deux langues officielles de l'ISO.

Des instruments d'échange et d'information

Cette vocation des normes à être un instrument de communication et d'échanges apparaissait clairement dans l'exposé de la politique européenne dressé par Françoise Bousquet, responsable du service des technologies de l'information : un secteur relativement « hors normes », puisqu'il n'y a pas de bureau de la normalisation et que tout le travail s'effectue au sein de l'AFNOR, un secteur également sensible, puisqu'il correspond à un des enjeux industriels les plus brûlants de la normalisation au niveau européen *. Les principes européens sont simples et pragmatiques : s'appuyer autant que faire se peut sur la normalisation internationale, en l'adaptant, ne créer de norme européenne que si le champ de la normalisation est vide. Peu de normes portant le label européen d'EN devraient donc voir le jour, mais, lorsqu'elles auront été adoptées (à la majorité qualifiée) par les experts du CEN/CENELEC (Comité européen de normalisation électrotechnique), elles devront être obligatoirement reprises par l'ensemble des pays de la Communauté, qui, le cas échéant, devront retirer de leur collection de normes nationales celles qui iraient à l'encontre de la normalisation européenne. Dans l'immédiat, si la normalisation européenne doit avoir des incidences fondamentales dans le cadre du système OSI *, elle concernera essentiellement des marchandises et des prestations industrielles ; on n'en est pas encore à la phase des services, même si ce dernier volet doit être, à échéance, un des éléments les plus porteurs de la normalisation.

Mais le champ des normes concernant les travaux en documentation est des plus vastes et se retrouve donc éclaté parmi de nombreux éléments : tout d'abord le TC 46, mais aussi le TC 164 voué aux « Éléments de données et d'échanges » (une des applications principales est le courrier électronique), le TC 171 orienté vers la micrographie, le TC 184 qui s'intéresse à l'automatisation industrielle... Le TC 46, qui constituait le plat de résistance de la journée, couvre en fait les secteurs des bibliothèques, archives, documentation, édition, sciences de l'information : il travaille naturellement avec l'ISO, mais aussi avec un certain nombre d'organismes mandatés par cette dernière pour travailler. à la normalisation, l'IFLA (Fédération internationale des associations de bibliothécaires), mais aussi la FID (Fédération internationale de documentation), le CIA (Comité international des archives), l'ISDS (International standard data system) et l'UNESCO. En fait, comme chacun sait, la FID se consacre essentiellement à la gestion de la CDU (classification décimale universelle), tandis que l'UNESCO publie surtout des manuels et des recommandations générales. L'IFLA est donc la référence principale, pour tout ce qui est travaux de catalogage, à ceci près qu'elle n'établit pas de normes stricto sensu, mais de simples recommandations dans le cadre de l'ISBD : du coup la situation française est « hors-normes », puisque les normes de catalogage ont longtemps eu le statut de normes, expérimentales ou homologuées... Il semble qu'on s'achemine vers une régularisation (on n'ose pas dire une normalisation), puisque les normes en cours d'élaboration devraient paraître avec le label de fascicule de documentation, mais - on l'a bien répété aux utilisateurs inquiets - elles resteront soumises à enquête publique.

Les sept cellules ouvrières

Que fait-on donc en ces 7 commissions du TC 46 ? Les présidents des commissions ont briefé en des délais records l'assemblée sur des travaux aussi pointus qu'azimutaux : normes de translittération de tous les alphabets non romains en alphabet romain (délai envisagé, 200 ans si on poursuit au rythme actuel, indiquait Jean Meyriat), informatisation de la documentation (jeux de caractères codés, éléments de données bibliographiques pour le prêt, les acquisitions et la recherche documentaire, commande dans la recherche documentaire, interconnexion de systèmes) ; s'y ajoutent les deux groupes plus récents, qui travaillent : l'un (le SC 8, présidé par Pascal Sanz) sur les statistiques (production de livres et de périodiques ainsi qu'indices de prix, statistiques de bibliothèques), l'autre (le SC 10, animé par Agnès Marcetteau) sur la conservation des documents qui a inauguré ses travaux en s'intéressant à la fabrication du papier permanent. Les travaux du SC 3, quant à eux, procèdent d'une démarche plus spécifique, puisque la tâche est d'entreprendre un vocabulaire bilingue des termes de la documentation et de l'archivistique ; cette entreprise, expliquait Daniel Renoult, trouve sa justification dans l'importance des enjeux que représente la traduction dans les travaux de normalisation ; elle est due aussi à l'absence d'équivalent absolu d'une langue à l'autre : pour prendre un exemple classique, le terme américain circulation a une acception plus large que le terme français de prêt à domicile. D'où la nécessité de « savoir de quoi on parle », et de présenter des dossiers, très régulièrement remis à jour, faisant le point sur la terminologie professionnelle.

Mais l'activité de normalisation la plus anciennement connue dans les milieux documentaires a été effectuée par les SC 9 (présentation et description des documents) et la commission 66 (catalogage) : Danièle Duclos-Faure, responsable des deux groupes, rappelait qu'on ne comptait pas moins de 30 normes à leur actif. Bien qu'apparemment à l'abri des conflits économico-industriels qui sous-tendent les activités normalisatrices d'autres sous-comités, ce secteur a néanmoins connu des évolutions significatives, autour desquelles se sont centrées la majorité des interrogations au travers des tables rondes ou des interventions de la salle.

Première caractéristique, perte de la prépondérance de la normalisation catalographique proprement dite, à travers l'ouverture de nouveaux champs de normalisation créés par l'informatique et les nouvelles technologies. Parallèlement, déplacement chronologique des intérêts : le volet de l'indexation documentaire, longtemps dominant, paraît en retrait, conséquence de l'émergence des banques de données, encore « hors normes » et gérées de façon contractuelle. Si, à l'heure actuelle, la description bibliographique des différents médias (logiciels, documents sonores, images fixes et animées) a constitué le pôle dominant des activités de normalisation, les OPAC ** ou catalogues en ligne devraient être le cheval de bataille des prochaines années.

La France : souci d'alignement

Mais, surtout, ce secteur s'inscrit sous le signe d'une relative déréglementation. En demandant que certaines normes de catalogage, jusqu'à présent dotées du statut de norme homologuée passent dans la catégorie des fascicules de documentation, la DBMIST affiche le souhait d'aligner la France sur la situation « normatique » internationale en matière d'information bibliographique. Cette option procède d'un souci de souplesse et d'échange : « les normes vivent, évoluent en fonction d'un contexte économique et industriel changeant, national et international », rappelait Catherine Lupovici (DBMIST), insistant sur la nécessité primordiale pour les bibliothèques de recherche d'assurer une ouverture sur l'extérieur et de communiquer avec les réseaux internationaux. Ce rappel des fonctions élémentaires des normes qui ne peuvent se cantonner à « un espace franco-français » continue, à l'évidence, à cristalliser passions et inquiétudes : tout le monde se réfère à l'ISBD et aux recommandations de l'IFLA, mais tous les pays, tous les réseaux, en font l'adaptation qui leur est nécessaire. Une fois mise de côté la question des points d'accès (autorité auteurs ou sujets) qui doivent être obligatoirement francisés, les options entre telles ou telles règles de catalogage dans tel ou tel format seront beaucoup plus conditionnées par les choix de tel ou tel réseau que par tel ou tel pays. En d'autres termes, l'internationalisation de l'information bibliographique laisse-t-elle encore place à une normalisation au niveau national ? Oui, si les normes ne sont qu'un « plus petit commun multiple » (Françoise Bousquet dixit) ; oui, dans la mesure où chacun doit apporter sa pierre à la normalisation catalographique, plaidait Geneviève Boisard (Bibliothèque Sainte-Geneviève) : il ne faut surtout pas que les nécessités internationalistes des bibliothèques de recherche entraînent l'absence de dialogue entre les différents réseaux bibliographiques français, qu'il s'agisse des bibliothèques de recherche, des bibliothèques publiques ou de la Bibliothèque nationale. Au reste, cette dernière a, pour l'occasion, été mise sur la sellette, dans la mesure où elle a été amenée à modifier unilatéralement, id est sans concertation préalable au sein des commissions de normalisation, les règles pour le catalogage à niveau : mesure d'urgence fut-il répondu ; mesure de circonstance dictée par là conjoncture et le souci de s'intégrer, précisément, aux pratiques internationales. Les explications apportées par D. Duclos-Faure étaient certes de nature à apaiser l'assistance mais l'incident est malgré tout révélateur de l'ambiguïté de la normalisation en France, dans son statut et son application.

Les agences bibliographiques nationales - l'IFLA en a édicté le principe - sont les institutions habilitées à gérer les listes d'autorité, en tout cas les listes auteurs et de collectivités, et exercent donc de fortes responsabilités en la matière : quelques voix, cependant, ont émis le voeu que responsabilité ne rime pas avec dépendance et ont insisté sur les limites objectives du rôle actuellement joué par l'AFNOR. Mais le renforcement des fonctions de concertation et d'harmonisation qui sont sa vocation première passe par un renforcement de son image, trop floue et mal perçue. D'où des appels vibrants lancés en cette journée d'information en direction des associations professionnelles, invitées à diffuser l'information sur la normalisation - Paul-Dominique Pomart a présenté l'action de l'ADBS -, et l'annoncé d'une vaste campagne de sensibilisation.

Autres interrogations posées à l'issue de cette journée, les enjeux économiques de la normalisation, avec, à la clé, les questions de compatibilité ; celle-ci se pose avec acuité dans le secteur des produits tels que les mémoires optiques ou les systèmes informatiques et des solutions ont déjà été proposées ; mais le secteur des services devra connaître une évolution similaire en évitant toute attitude doctrinale et... normative. Les normes sont une commodité, non une contrainte, a-t-on répété à l'envi tout au long de la journée. Ce sont ses utilisateurs qui donneront à cette vérité les moyens de s'incarner.

Normalisation Normes nouvelles de documentation : 1986-1987

Liste des normes publiées par l'AFNOR depuis la précédente revue de normes nouvelles *.

Z 41 Présentation des publications

Z 41-010 (décembre 1987) : Titres de dos des livres et autres publications

Ce fascicule de documentation reproduit intégralement la norme ISO 6357-1985

NF ISO 3297 (décembre 1987) : Numérotation internationale normalisée des publications en série (ISSN) (Z 41-100)

Cette norme homologuée reproduit intégralement la norme ISO 3297-1986

Z 43 Micrographie

NF Z 43-083 (octobre 1987) : Jaquettes de microfilm de format A6, Jaquette à cinq couloirs pour microfilm de 16 mm

Z 43-100 (décembre 1987) : Vocabulaire, lexique général

NF Z 43-104 (janvier 1986) : Vocabulaire, chapitre 04 : supports et conditionnement

NF Z 43-105 (janvier 1986) : Vocabulaire, chapitre 05 : qualité des images, lisibilité, contrôle

NF Z 43-120 (décembre 1986) : Symboles graphiques applicables à la micrographie

NF Z 43-201 (octobre 1986) : Méthodes de mesurage des caractéristiques des appareils de lecture

Z 43-206 (septembre 1987) : Destructeur de microformes

Z 44 Codage, classement, résumés, références

Z 44-005 (décembre 1987) : Références bibliographiques, contenu, forme et structure Ce fascicule de documentation remplace la norme homologuée NF Z 44-005 de janvier 1987 et reproduit intégralement la norme ISO 690-1987

Z 44 Catalogage

Z 44-059 (décembre 1987) : Catalogage, choix des accès à la description bibliographique NFZ 44-061 (juin 1986) : Catalogage, forme et structure des vedettes noms de personne, des vedettes titres, des rubriques de classement et des titres forgés

NF Z 44-070 (août 1986) : Indexation analytique par matière

Z 44-074 (octobre 1986) : Catalogage des monographies anciennes, rédaction de la description bibliographique

Les observations sur cette norme expérimentale doivent être adressées à l'AFNOR avant le 31 décembre 1990.

Z 44-080 (février 1986) : Règles de classement bibliographique

Les observations sur cette norme expérimentale doivent être adressées à l'AFNOR avant le 31 décembre 1989.

Annulation: le fascicule de documentation « Z 44 051 (novembre 1976) : Catalogues alphabétiques d'auteurs et d'anonymes, présentation matérielle de la notice catalographique » a été annulé en mai 1986.

Z 45 Imprimés des bibliothèques et des services de documentation

Annulation: la norme homologuée « NF Z 45-004 (mars 1949) Bulletin de demande d'ouvrage » a été annulée en février 1988.

Z 46 Translittération

Le projet soumis à enquête probatoire, Pr NF ISO 9 « Translittération des caractères cyrilliques slaves en caractères latins (Z 46-001) », reproduit la norme internationale ISO 9 publiée en septembre 1986. L'enquête probatoire jusqu'au 5 avril 1988 propose l'adoption de ce texte comme norme homologuée pour remplacer le fascicule de documentation NF Z 46-001 de 1971, conforme quant à lui à la recommendation ISO/R 9 de 1968.

Z 47 Informatisation en documentation NF ISO 2709 (décembre 1987) : Disposition des données sur bande magnétique pour l'échange d'informations bibliographiques (Z 47-300). - 5 p.

Cette norme homologuée reproduit intégralement la norme ISO 2709-1981, confirmée en 1986 lors de l'examen quinquennal.

La 3e édition en deux tomes du Recueil de normes françaises « Documentation » a été publiée en 1986.

Elle doit être complétée par l'annulation de la norme Z 45-004 et les publications des normes Z 41-010 (ISO 6357), NF ISO 3297 (Z 41-100), Z 44-005 (ISO 690), Z 44-059, Z 44-074, NF ISO 2709 (Z 47-300) ainsi que par les deux dossiers de la normalisation, le Vocabulaire de la documentation, 2e édition, 1987, 159 p. et Vocabulaire des archives, archivistique et diplomatique contemporaines, 1986, 118 p. A titre indicatif, le programme triennal de publication de normes 1988-1990 prévoit : NF Z 42-000: Traitement de l'information, classe optique des caractères, lisibilité, qualité NF Z 43-081: Cartouche pour microfilm de 16 mm traité, type ouvert, dimensions et contraintes opérationnelles (révision de NF Z 43-081)

NF Z 43-009: Microformes COM alphanumériques, contrôle de la qualité (révision de NF Z 43-009)

Z 43-121 (FD): Réalisation des originaux destinés à être micrographiés

NF Z 43-033: Microfiches transparentes de format A6 (révision de NT Z 43-030 et NF Z 43-032)

NF Z 44-066 (HOM) : Catalogage des enregistrements sonores, rédaction de notice bibliographique

Z 44-069 (EXP): Catalogage de la musique imprimée, rédaction de la notice bibliographique

Z 44-077 (EXP): Catalogage de l'image fixe, rédaction de la notice bibliographique

NF ISO 9 (Z-46-001): Translittération des caractères cyrilliques slaves en caractères latins

Z 46-002 (FD) : Translittération des caractères arabes en caractères latins, niveau simplifié

NF Z 47-101 (HOM) : Thésaurus multilingues

NF Z 47-103 (HOM): Symbolisation des relations dans les thésaurus

Recueil de normes « Micrographie » : nouvelle édition

Dossier de la normalisation : Valeur probante des microformes

en 1989 :

NF Z 43-007: Contrôle de la lisibilité des microformes, caractère ISO et mire ISO n° 1, description et utilisation (révision de NF Z 43-006 et NF Z 43-007)

NF Z 43-106: Vocabulaire, chapitre 06: matériels (révision de Z 43-106)

NF Z 43-203: Appareils de lecture de microformes, modèles de bureau (révision de NF Z 43-203)

Z 44-006: Répertoire d'éléments de données, prêt-inter

Z 44-007: Répertoire d'éléments de données, acquisitions

NF Z 44-067 (HOM): Catalogage des documents cartographiques, rédaction de la notice bibliographique

NF Z 44-050 (HOM) : Catalogage des monographies, rédaction de la description bibliographique

Z 44-051 (FD) : Catalogues alphabétiques d'auteurs et d'anonymes, présentation matérielle de la notice catalographique

Z 44-072 (FD): Catalogage des monographies, description bibliographique minimale

Z 44-073 (FD): Catalogage des monographies, description bibliographique moyenne

Z 46-005: Romanisation du japonais

ainsi qu'une nouvelle édition du vocabulaire des archives.

  1. (retour)↑  Cf. pour plus de détails, dans le même numéro, l'article de C. Mattenet, et « Mots de passe pour l'Europe » : OSI et Normalisation.
  2. (retour)↑  Cf. pour plus de détails, dans le même numéro, l'article de C. Mattenet, et « Mots de passe pour l'Europe » : OSI et Normalisation.
  3. (retour)↑  OPAC : Online public access catalogue.
  4. (retour)↑  Cf. Documentaliste, vol. 23, n° 2, mars-avril 1986