Autour de l'écrit et de sa maîtrise

Agir contre l'illettrisme à Grenoble

Yvonne Johannot

Clotilde Giret

Sylviane Teillard

Les deux contributions qui suivent l'introduction générale d'Yvonne Johannot ont pour thème la création à Grenoble d'un centre ressources illettrisme (Iris-Isère Relais IllettrismeS) : ses origines, ses buts et ses activités, et notamment son fonctionnement lié à celui d'une bibliothèque de quartier.

The two contributions which follow the general introduction by Yvonne Johannot consider the creation of an illiteracy resource centre at Grenoble (Iris-Isère Relais IllettrismeS) : its origins, its aims, and its activities, most notably its close functioning with that of a local library.

Die zwei Beiträge, die der allgemeinen Einführung von Yvonne Johannot folgen, haben den Aufbau eines Dokumentationszentrums für das Analphabetentum in Grenoble (Iris-Isere Relais IllettrismeS), dessen Ursprünge, Ziele, Aktivitäten und besonders dessen Arbeitsweise, die mit einer Stadtteilbibliothek zusammenhängt, zum Gegenstand.

Lorsque l’on a commencé à s’intéresser, en France, il y a une quinzaine d’années, à l’obstacle important constitué par une insuffisante maîtrise en lecture-écriture, on a surtout posé la question dans le cadre d’une problématique de l’emploi : l’enseignement de la lecture et de l’écriture était présenté comme une condition absolue pour lutter contre le chômage. Il fallait donc améliorer les performances de l’école et développer l’enseignement pour adultes dans ces domaines. Si cette prise de conscience, dans la situation économique de l’époque, était indispensable, elle a peut-être eu l’inconvénient de présenter les « illettrés » comme une population à part, marginalisée par ses incompétences qui auraient constitué un facteur majeur d’exclusion.

Depuis, les choses ont beaucoup évolué, grâce à la réflexion et aux expériences de terrain de professionnels divers et, parmi eux, d’un grand nombre de travailleurs sociaux. On s’est alors aperçu, d’une part, qu’une partie importante de la population française n’avait pas un rapport familier avec l’écrit, que cela ne constituait pas forcément, jusqu’à ce jour, un facteur d’exclusion, et d’autre part, que pour les personnes en difficulté sur le plan social, la non-maîtrise de l’écrit était souvent un révélateur de problèmes plus fondamentaux engendrant l’impossibilité de « trouver sa place » dans l’espace géographique et social dans lequel elles vivaient. Le besoin est alors apparu de repérer toutes les personnes qui, dans leur profession, étaient confrontées à des publics pour lesquels le manque de compétence en lecture-écriture représentait un handicap, de voir quelles solutions elles tentaient de mettre sur pied et comment elles se questionnaient par rapport à ce problème.

Il était nécessaire aussi de recenser ce qui était fait. C’est bien pour répondre à cette demande que sont nés les « Centres ressources illettrisme ».

Il est intéressant de noter que, parallèlement à ces préoccupations d’ordre social concernant l’illettrisme, les bibliothèques s’interrogeaient sur les possibilités de développer la lecture auprès de nouveaux publics, considérant que parvenir à ouvrir leurs portes à des personnes qui n’en étaient pas familières pouvait aussi contribuer à encourager des apprentissages et à développer des compétences. Nous souhaitions aborder cet aspect dans le cadre de l’activité de la bibliothèque Arlequin de Grenoble, lieu d’implantation d’IRIS (Isère relais illettrismes).

Ainsi, ces deux thèmes marquent bien les deux volets dans lesquels a évolué ce qu’on appelle « la lutte contre l’illettrisme » qui, nous semble-t-il, devient de plus en plus – et nous nous en réjouissons – une réflexion sur l’écrit, sa place dans la société contemporaine, les apports incontournables qu’il représente pour chacun, les modifications de son statut.

Ce dernier point est important. En effet, en réalisant qu’actuellement, d’autres moyens de communication peuvent nous apporter une vision du monde que l’écrit ne pouvait fournir, nous prenons conscience que chacun a ses propres représentations qu’il nous faut chercher à connaître et à comprendre. Il n’empêche que maîtriser l’écrit est aujourd’hui une nécessité économique, et que tous nos efforts doivent se conjuguer pour lever les obstacles qui empêchent son apprentissage.

Ce qui devient possible dans l’esprit des activités ici analysées, c’est de nous interroger aussi nous-mêmes sur notre relation à l’écrit, de façon à transmettre sa maîtrise comme un enrichissement et non pas comme un moyen de mouler la pensée des autres sur les critères qui ont été ceux de la culture dont nous avons hérité.

Ce n’est sans doute pas un hasard si c’est autour de l’écrit et du livre – qui ont si fortement contribué à enrichir la pensée – que se développent aujourd’hui une solidarité sur le plan du quartier et des échanges d’expériences et de recherches qui devraient déboucher tous deux sur une meilleure compréhension de la société contemporaine.

Des lieux ressources illettrisme à Grenoble

A l’initiative de la ville de Grenoble, un groupe de travail s’est réuni pendant plus de deux ans autour de la lutte contre l’illettrisme. Cette équipe composée de personnes motivées – représentants institutionnels, membres de collectivités locales (Groupe permanent de lutte contre l’illettrisme, GPLI ; Mission développement social urbain, DSU ; Commission locale d’insertion, CLI ; bibliothèque municipale) ou d’associations –, a effectué un bilan des actions de lutte contre l’illettrisme sur la commune.

Un répertoire 1 a pris forme, en même temps que la prise de conscience par le groupe de la complexité de la tâche. En effet, la prévention et la lutte contre l’illettrisme concernent un large panel de partenaires œuvrant à des niveaux différents, mais concourant tous à un même objectif : permettre à chacun d’accéder aux droits fondamentaux que sont l’éducation, la formation, la culture, l’emploi et le plein exercice de sa citoyenneté.

Pour se donner les moyens de sa mission, s’organiser et s’ouvrir, le groupe s’est constitué en un « collectif Lire-Écrire de Grenoble » autour d’une charte affirmant une volonté : que chacun puisse accéder aux savoirs qui lui sont nécessaires pour l’exercice de sa liberté et dans le respect de sa culture.

Ce collectif s’appuie sur la connaissance plurielle, la diversité des approches et des expériences de chacun de ses membres. Le souhait du collectif de se donner les moyens d’une action efficace et de permettre aux acteurs de terrain de se retrouver dans un lieu relais neutre pour mieux se connaître, travailler et avancer ensemble vers une plus grande cohérence des actions, a rencontré celui du GPLI de développer dans les départements des centres de ressources illettrisme. A l’image de ces objectifs, le choix du lieu d’implantation devait être symboliquement neutre dans un espace d’ouverture, de convivialité, accessible à tous.

La bibliothèque du quartier Arlequin, lieu d’universel et de multiple, offrait le local et le mobilier, et bénéficiait du dynamisme particulier lié aux nombreuses initiatives locales en matière de lecture et à une « conserv’actrice » convaincue !

IRIS-Isère Relais IllettrismeS

IRIS, créé en janvier 1997, est un lieu ressources pour les acteurs de la lutte contre l’illettrisme, ouvert à toutes les associations et à tous les organismes du département. Il est actuellement géré par une association support impliquée dans ce champ (ADESSI, Association départementale d’éducation sanitaire et sociale de l’Isère). IRIS puise dans le collectif, et plus particulièrement dans son conseil, référence, appui et vitalité.

Il offre un fonds documentaire et diffuse des informations grâce à un bulletin trimestriel, apporte un soutien pédagogique aux acteurs de terrain, mais constitue surtout un lieu de réflexion lors des temps de rencontre des partenaires, notamment dans le cadre du collectif ou des journées de sensibilisation largement ouvertes.

En 1997-1998, un cycle de formation sur l’écriture, intitulé « Qu’est-ce qu’écrire dans la société aujourd’hui ? », monté en partenariat avec Médiat 2 et les bibliothèques municipales, a permis de rassembler des professionnels et bénévoles intervenant dans des lieux très divers : organismes de formation, centres sociaux, ateliers d’écriture, etc.

Cinq journées ont abordé les différents aspects de l’écrit : ses enjeux sociaux, le processus de construction identitaire, l’expression citoyenne, les histoires de vie, les différentes formes d’atelier d’écriture et le numérique. Elles ont permis à chaque participant de repréciser les réels objectifs d’un accompagnement à l’écrit : remettre l’« Autre » au centre, se situer en médiateur pour lui permettre de construire du sens, à l’instar des paroles d’introduction d’Yvonne Johannot 3 : « Écrire, c’est se donner et trouver une place dans l’espace, c’est-à-dire un sens, un peu comme notre culture s’est inscrite dans l’espace de nos bibliothèques ».

A l’issue du cycle, une évaluation a révélé qu’une grande part des participants souhaitait encore développer les temps d’échanges de pratiques au niveau local pour avancer ensemble : le relais Illettrisme peut, avec le concours de tous, permettre des initiatives communes profitables à chacun des partenaires.

Le rôle des bibliothèques dans la lutte contre l’illettrisme

Au milieu des années 80, l’expression « nouvelles stratégies de lecture », alors consacrée, suscita parfois critiques et polémiques, car nombre de bibliothécaires s’interrogeaient depuis longtemps sur la manière de gagner à la lecture de nouveaux publics. Le terme même de « stratégie », à la connotation triomphaliste et un rien belliqueuse, en irrita plus d’un. Pourtant nul ne peut nier que ce fut une époque de doute mobilisateur.

L’année 1987, précisément, fut pour Grenoble une année charnière, qui commença par un état des lieux mettant en évidence une suite déjà longue de dispositions et dispositifs tendant à élargir la base des lecteurs. Pour mémoire :

– la création d’un service de prêt aux collectivités dès 1977 ;

– une vidéo de Jean-François Carrez-Corral, « Mistral, des livres et des hommes », en 1982, qui s’interroge sur la place du livre, de la lecture et de la bibliothèque dans un quartier populaire ;

– la décentralisation des bibliothèques de quartier, accompagnée d’une responsabilisation accrue des professionnels ;

– à la suite du rapport de Véronique Espérandieu, la création, en 1984, d’un groupe de pilotage « Lutte contre l’illettrisme » ;

– un déplacement professionnel en Écosse, pour y découvrir le classement des documents selon un autre mode de classification que celui de Dewey, que l’on a appelé alors « par centres d’intérêt » ;

– en 1985, une enquête menée par une équipe de sociologues lyonnais, dont l’objectif était de parvenir à une connaissance plus scientifique de la population des trois quartiers pluriculturels de Grenoble et de ses pratiques culturelles ;

– des journées d’études avec deux sociologues de la lecture, Philippe Gaboriau, du CERCOM de Marseille, et Nicole Robine, de l’université de Bordeaux III, et avec Yvanne Chenouf, enseignante active au sein de l’Association française pour la lecture.

Nous avons eu alors la conscience éveillée sur les obstacles matériels, institutionnels, psychologiques et culturels aux pratiques de lecture. De plus, nous avons intégré le fait qu’à l’âge des apprentissages, l’enfant devait être témoin d’actes de lecture dans sa propre famille, être associé à des activités de lecture, être familiarisé par la communauté éducative avec différents types d’écrits, y compris les écrits sociaux, et être destinataire d’écrits.

Nous avons alors publié, en septembre 1987, un numéro spécial de « Lire à Grenoble », intitulé « Spécial Nouvelles stratégies de lecture », qui se terminait par une mise en garde contre toute démarche de type apostolique, et appelait à une mise en commun des ressources réflexives autour du problème très polymorphe de la non-lecture.

Un stage enfin, à l’initiative d’Yvonne Johannot, alors présidente de l’ARALE (Association pour la recherche et l’action autour de la lecture et de l’écriture), nous avait mis en contact avec la bibliothèque de Gardanne où s’effectuaient, de manière très régulière et très systématique, des rencontres sur place avec le personnel municipal concerné de près par ces questions de non-lecture. Ces rendez-vous réunissaient toutes les catégories, technique, administrative, sportive et culturelle, et tant le personnel d’exécution que l’encadrement. L’objectif consistait à prendre un temps de réflexion sur son rapport personnel à la lecture, sur ses modes de fréquentation de l’écrit, à découvrir les ressources que pouvait offrir un équipement municipal comme la bibliothèque, à faire baisser les réticences à le fréquenter et à faire tomber les a priori, à clarifier des points.

Nous nous sommes d’ailleurs largement inspirés de cette expérience à Grenoble, pour accueillir deux fois par an, un certain nombre d’employés municipaux dans le cadre de remise à niveau et d’accompagnement professionnel.

Les résistances à la lecture, nous le savons, peuvent être profondes, relevant, entre autres, d’une incapacité à la maîtriser et d’une relation à l’écrit qui est source de contraintes, de déconvenues et de frustrations fortes.

Mais il est indéniable que pour ces publics dits « éloignés », la vocation d’une bibliothèque intégrée dans leur quartier, et dont ils peuvent découvrir les ressources de nature très diverses, peut faire sens.

Dans les mêmes années, l’association ATD Quart Monde affirme légitimement que les besoins des populations en état de grande pauvreté ne sont pas simplement matériels, mais aussi culturels. Et ces besoins font appel non à une prise en charge institutionnelle, mais à une prise de conscience devant déboucher sur des actions de la part de la société civile.

Le phénomène de l’illettrisme se révèle alors d’une complexité insoupçonnée. De très nombreux intervenants se retrouvent sur ce territoire sans limite, avec ou sans référent institutionnel. Les illettrés deviennent un public-cible de l’action sociale, et des professionnels peuvent se trouver non pas aux côtés, mais en concurrence avec des bénévoles des mouvements caritatifs.

Le secteur de la formation s’intéresse évidemment de près, lui aussi, à ces publics. Ce qui devient la base commune de l’action est le fait de considérer que la capacité à s’approprier l’écrit est constitutif du lien social et conditionne l’exercice de sa citoyenneté.

Les bibliothèques, souvent, attendent de leurs édiles que soient définies des politiques locales de développement de la lecture, et, sans complaisance dans la critique, avouons que ces dernières se font encore attendre dans bien des endroits.

Les réseaux de lecture publique et les bibliothèques centres documentaires (BCD) fonctionnent, le plus souvent, comme deux réseaux parallèles, malgré l’existence d’un référent commun : la mairie.

Les comportements nouveaux en direction de l’écrit, que l’on attend de tous ses vœux par l’entremise d’une BCD qui aurait pour vocation d’être une sorte d’observatoire des écrits, peuvent se révéler vains s’il n’y a pas complémentairement un travail en direction des adultes.

Ce sont, précisément, ces questionnements, ces constats de cloisonnements, ce sentiment d’une nécessaire mutualisation et rationalisation des efforts et des moyens mis en œuvre, qui ont créé une adhésion sans réserve à la suggestion de Marie-France Motte, déléguée départementale du GPLI, de lier le fonctionnement d’un centre ressources illettrisme à celui d’une bibliothèque de quartier. Il s’agit de l’Arlequin, où l’utopie sociale des années 70-72 laisse encore quelques belles traces, où des stratégies réparatrices cohabitent avec des actions de prévention et d’apprentissage continu.

Le partenariat IRIS-Arlequin

IRIS s’est donc installé dans les locaux de la médiathèque Arlequin 4, en mezzanine, ce qui lui confère une certaine indépendance de fonctionnement. Le premier accès est donc l’entrée de la bibliothèque, lieu où se retrouvent communément ceux qui pratiquent la lecture.

Le fonds de documents sur l’illettrisme est au cœur de la bibliothèque. Il jouxte le fonds professionnel lié aux questions de sociologie et de pédagogie de la lecture, aux formes de promotion des livres, fonds empruntable par tout usager.

Le grand apport d’IRIS, pour le personnel du lieu, réside dans l’occasion qu’il fournit d’ouvrir l’horizon des professionnels participant à la réflexion sur l’illettrisme, et venant des secteurs scolaire, social, et de la formation professionnelle.

IRIS étant considéré comme une sorte de service commun, il y est naturel d’aborder les points qui rassemblent et divisent les acteurs de la formation dans le domaine de l’alphabétisation, de la prévention sociale ou de la remédiation (par exemple, de reconnaître que l’illettrisme est aussi un marché, et qu’il devient urgent de mettre l’illettré au cœur du dispositif, au-delà des discours convenus).

La confrontation qu’autorise IRIS permet aussi d’avoir une réflexion sur les représentations sociales prégnantes concernant l’illettrisme, de prendre en compte le sens de la difficulté avec le lire-écrire dans l’histoire individuelle et familiale de chacun, de percevoir l’exigence de la diversité des modes d’approche de l’illettrisme, de nous persuader de la nécessaire humilité dont nous devons faire preuve en tant que professionnels du livre, et de la nécessité d’être à l’écoute.

Perspectives

La première année de cohabitation a été riche d’apports de spécialistes, suivis d’ateliers favorisant des passerelles entre théorie et terrain. Si IRIS a un rôle de passeur entre les différentes professions, il peut aussi initier des séances d’informations interprofessionnelles. Informations aux bibliothécaires sur les différents modes de traitement de l’illettrisme par des organismes de formation agissant localement, informations pour les professionnels de la formation sur les écrits disponibles en bibliothèque adaptés aux publics en apprentissage ou ré-apprentissage. IRIS doit aussi indiquer les voies à explorer dans les liaisons écoles-quartiers, pour une mise à disposition des ressources dans le domaine de l’écrit aux habitants du quartier. Il peut ainsi contribuer à leur qualification, diffuser des écrits de proximité pour favoriser l’échange de points de vue entre des personnes concernées par un même sujet, aider à faire réfléchir les différents professionnels sur les enjeux de la lecture.

La bibliothèque se dote aujourd’hui d’outils qui intègrent son, écrit, image, ce qui amène des mutations profondes des usages du lieu, encore presque exclusivement voué au livre il y a peu de temps. La bibliothèque Arlequin a déjà l’habitude de travailler avec le Centre audiovisuel de Grenoble, dont la mission actuelle est précisément l’approche de réseaux de communication de type Intranet et Internet, l’écriture hypermédia, l’utilisation des outils hypertexte à partir du langage numérique universel HTML, pour un travail local sur disque dur en classe, avec transfert sur disquette ensuite.

L’enjeu qui se profile est celui d’éviter de créer de nouveaux illettrismes, qui pourraient naître de ces nouveaux modes de lecture qui bouleversent ceux qui étaient préconisés jusqu’alors. IRIS, le Centre lecture de Grenoble, la médiathèque Arlequin et le Centre audiovisuel ont donc à concevoir des outils, à animer ces lieux de lecture nouvelle formule, et à créer de la relation autour de ces outils.

Juillet 1998

  1. (retour)↑  Le Guide des relais locaux et des repères pour l’action s’adresse aux accueillants ou accompagnateurs de publics en difficulté avec l’écrit. Outre un état des lieux précis des actions, il permet de prendre la mesure des différents champs d’intervention à Grenoble (bien plus large que le domaine restrictif des acquisitions des compétences linguistiques).
  2. (retour)↑  Médiat assure la formation continue des professionnels des métiers du livre en Rhône-Alpes.
  3. (retour)↑  Yvonne Johannot, universitaire grenobloise, est l’auteur d’ouvrages de référence sur le livre et sur l’illettrisme.
  4. (retour)↑  La médiathèque Arlequin fait partie du réseau des 16 bibliothèques de la ville.