Commission interministérielle chargée des équipements intégrés

Arrêté du Ier octobre 1971

Article Ier. -Il est constitué une commission interministérielle chargée des équipements intégrés qui a pour rôle notamment :

D'étudier les problèmes de toute nature que posent la conception, la réalisation, la gestion et l'animation des équipements conçus en vue du développement coordonné de certaines activités éducatives, sportives, culturelles et sociales;

De coordonner les interventions des différents départements ministériels ou organismes intéressés, d'en dresser le bilan et d'effectuer la synthèse des différentes expériences.

De formuler des recommandations et de proposer des mesures propres à leur mise en œuvre.

La compétence de la commission s'étend aux problèmes posés par les équipements polyvalents.

Article 2. - La commission comprend :
- Un président, désigné par arrêté du Premier ministre;
- un représentant du ministère de l'intérieur;
- un représentant du ministère de l'économie et des finances; - un représentant du ministère de l'éducation nationale;
- un représentant du ministère des affaires culturelles;
- un représentant du ministère chargé du plan et de l'aménagement du territoire ;
- un représentant du ministère de l'équipement et du logement;
- un représentant du ministère de l'agriculture;
-un représentant du ministère du travail, de l'emploi et de la population;
- un représentant du ministère de la santé publique et de la sécurité sociale;
- un représentant du secrétariat d'État auprès du Premier ministre, chargé de la jeunesse, des sports et des loisirs.

La commission interministérielle peut, en outre, faire participer à ses travaux les représentants des autres ministères intéressés et toutes les personnalités qualifiées dont elle estime la collaboration utile.

Article 3. - Le secrétariat de la commission est assuré par des fonctionnaires mis, à cet effet, à la disposition de son président par les administrations intéressées.

(J. O. n° 230, 2 octobre 1971, p. 9795.)

  1. (retour)↑  Depuis quelques années, une nouvelle conception des équipements éducatifs, sociaux et culturels s'est fait connaître sous le nom d' « équipements intégrés ». Il s'agit de grouper, plus ou moins étroitement, des établissements habituellement autonomes et séparés et de les destiner soit à un usage polyvalent soit à des publics différents (élèves et adultes par exemple). Plusieurs objectifs sont recherchés dans une telle formule : lutter contre un cloisonnement administratif et fonctionnel; obtenir un plein emploi des équipements; ouvrir l'école à la vie; créer des centres d'éducation permanente.
    Les premières expériences sont nées, notamment, d'un désir de renouveler profondément l'enseignement; d'autres sont envisagées avec grande faveur par les missions d'aménagement des villes nouvelles qui voient dans ces équipements un support privilégié de la vie collective, un lieu de rencontre pour les individus et les groupes.
    L'exemple du Centre éducatif et culturel d'Yerres a montré que le fonctionnement d'un tel équipement était difficilement viable tant que des solutions neuves n'avaient pas été trouvées aux problèmes de gestion. Il a donc paru nécessaire de confier à une Commission l'étude des questions concernant les équipements intégrés et notamment de leur futur statut.
  2. (retour)↑  Depuis quelques années, une nouvelle conception des équipements éducatifs, sociaux et culturels s'est fait connaître sous le nom d' « équipements intégrés ». Il s'agit de grouper, plus ou moins étroitement, des établissements habituellement autonomes et séparés et de les destiner soit à un usage polyvalent soit à des publics différents (élèves et adultes par exemple). Plusieurs objectifs sont recherchés dans une telle formule : lutter contre un cloisonnement administratif et fonctionnel; obtenir un plein emploi des équipements; ouvrir l'école à la vie; créer des centres d'éducation permanente.
    Les premières expériences sont nées, notamment, d'un désir de renouveler profondément l'enseignement; d'autres sont envisagées avec grande faveur par les missions d'aménagement des villes nouvelles qui voient dans ces équipements un support privilégié de la vie collective, un lieu de rencontre pour les individus et les groupes.
    L'exemple du Centre éducatif et culturel d'Yerres a montré que le fonctionnement d'un tel équipement était difficilement viable tant que des solutions neuves n'avaient pas été trouvées aux problèmes de gestion. Il a donc paru nécessaire de confier à une Commission l'étude des questions concernant les équipements intégrés et notamment de leur futur statut.