Chronique des bibliothèques

Bibliothèques universitaires.

Bibliothèque municipale et universitaire de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

Exposition : Visages du Massif Central. - Une exposition de travaux d'élèves des établissements d'enseignement technique de l'Académie de Clermont-Ferrand a été présentée du 13 au 20 novembre 1965 à la Bibliothèque municipale et universitaire.

Réalisée sur le thème : « Visages du Massif Central », cette exposition rassemblait des travaux d'élèves de l'enseignement technique, où étaient exploitées toutes les ressources locales naturelles, historiques, industrielles, artisanales et artistiques de cette région.

Elle fut inaugurée le 13 novembre par M. Lapalus, recteur de l'Académie de Clermont-Ferrand, en présence de nombreuses personnalités : M. Pourchon représentant M. Montpied, sénateur-maire de Clermont-Ferrand, M. Beaumont, inspecteur général de l'enseignement technique, M. Crouau, inspecteur principal de l'enseignement technique, M. Daynié, inspecteur des enseignements artistiques, M. Cohade, directeur du Centre régional de documentation pédagogique de Clermont-Ferrand, MM. les Inspecteurs de l'enseignement technique, Chefs d'établissements, ainsi que Mme Reveillère et M. Siramy, professeurs responsables de la Section de documentation artistique et pédagogique du C.R.D.P. de Clermont-Ferrand.

Cette exposition, organisée par le Centre régional de documentation pédagogique de Clermont-Ferrand sous l'égide du Centre de recherches et de productivité de l'enseignement technique, a reçu plus de 200 visiteurs ainsi qu'une quinzaine de groupes d'élèves sous la conduite de leurs professeurs de dessin.

Exposition Lincoln. - Une exposition consacrée à Lincoln s'est tenue, à l'occasion du centenaire de l'assassinat du célèbre président des États-Unis, du 8 au 14 janvier 1966 dans la salle d'exposition de la Bibliothèque municipale et universitaire de Clermont-Ferrand.

Organisée sur l'initiative du Mouvement contre le racisme, l'antisémitisme et pour la paix (M.R.A.P.), avec la participation de nombreuses associations culturelles, cette exposition, qui a reçu la visite d'environ 700 personnes, comportait cinq sections : I° La Vie de Lincoln (depuis sa naissance en 1809 dans une cabane du Kentucky jusqu'à son entrée à la Maison Blanche); 2° Le Temps de Lincoln (développement économique des États-Unis); 3° Le Président (signature de l'Acte d'émancipation des noirs en 1863. Origine et déroulement de la Guerre de Sécession et assassinat de Lincoln); 4° Cent ans après (évocation de l'assassinat du Président Kennedy, Ku-Klux-Klan, lutte actuelle des antiracistes aux États-Unis); 5° La dernière section soulignait le rôle du M.R.A.P. dans la lutte antiraciste, et montrait, par une série de documents, que le racisme est un fléau qui existe aussi hors d'Amérique et qu'il faut combattre.

L'exposition se terminait sur des images de la « Fraternité en marche », avec, en conclusion, une photo d'enfants noirs et blancs qui sortent en courant de l'école de Springfield.

Dakar (République du Sénégal).

Inauguration. - C'est le 20 novembre 1965 que la nouvelle Bibliothèque de l'Université de Dakar a été inaugurée, au lendemain de la séance solennelle de rentrée. Avec les nouveaux bâtiments de la Faculté des lettres et des sciences humaines, le pavillon de pharmacie et le grand amphithéâtre, l'imposant ensemble mis par la France à la disposition du Sénégal pour la formation de ses cadres et de ceux des autres États francophones de l'Afrique occidentale, est ainsi porté à son terme. Les cinq facultés, bâties de part et d'autre d'un large « campus », forment une noble perspective au fond de laquelle se dresse, face à l'océan, la nouvelle bibliothèque centrale. Cette place d'honneur avait été choisie pour elle, dès 1954, par M. le Recteur Capelle. C'est dire qu'à lui seul l'achèvement de cet édifice évoque un long et patient effort. Le Président de la République du Sénégal, M. Léopold-Sedar Senghor, a tenu à le couronner en venant l'inaugurer en personne. Accompagné de M. Iora Wané, Ministre de l'éducation nationale au Sénégal, de M. Pierre Aigrain, Directeur général des enseignements supérieurs en France, de M. le Recteur Lelièvre et de M. l'Inspecteur général Rolland, quand il fit son entrée dans le grand hall d'accueil qui est en même temps la salle des catalogues et du prêt, une foule nombreuse de notabilités dakaroises, de hauts fonctionnaires, de professeurs et d'étudiants, l'attendait déjà. On remarquait aux premiers rangs, à côté des membres du conseil de l'Université, M. le Président du Conseil économique et social du Sénégal, les ministres des États francophones, MM. Barrère et Bonnot, représentant M. le Ministre de l'aide et de la coopération, M. Babin, recteur de l'Université de Bordeaux, M. le Doyen Nardin, M. le Pr. Capelle, ancien recteur de l'Université de Dakar, M. le Recteur de l'Université Lovanium (Congo), MM. les Représentants de plusieurs universités anglophones, enfin, entourant M. de Lagarde, ambassadeur de France, doyen du corps diplomatique et M. Perilhon, chef de la mission d'aide et de coopération, la plupart des ambassadeurs accrédités à Dakar.

Le discours de bienvenue du conservateur en chef voulut être non seulement un long remerciement, bien dû à tous les ouvriers de cette grande œuvre, mais aussi un hommage au poète de l'Afrique, à l'ami fidèle et généreux de la Bibliothèque universitaire, enfin au chef de l'État soucieux de l'avenir du Sénégal. En lui présentant l'édifice qui, dit-il, « avec son plan aéré et largement ouvert, avec ses deux ailes tendues, comme des bras, pour accueillir ses visiteurs, son escalier conçu comme une passerelle d'avion ou plutôt comme le degré d'un temple de l'Inde, invite ceux qui viendront y travailler au détachement préalable et nécessaire à toute approximation du vrai, à cette ascension vers la lumière qui est la loi idéale et la devise de notre Université », il rappela que c'est en 1956 que la Direction des bibliothèques de France envoya en mission à Dakar le Dr Hahn, conservateur en chef de la Bibliothèque de la Faculté de médecine de Paris, et que c'est de cette mission que sont nés les premiers avant-projets. Il fit remarquer que la capacité de cette bibliothèque, tant en nombre de places qu'en nombre d'ouvrages, et la qualité de ses fonds, aussi bien dans le domaine des sciences juridiques que dans celui de la littérature africaine en langue française, en font « un instrument d'étude et de culture qui, jusqu'à présent, n'a pas d'équivalent, au moins dans l'Afrique noire francophone ».

Dans sa réponse, le Président de la République sénégalaise, qui venait d'être célébré comme « chantre de la négritude et des civilisations du silence », se défendit, non sans humour, de sous-estimer les serviteurs de la civilisation écrite et voulut manifester l'intérêt qu'il porte aux institutions qui la conservent et la développent. « J'ai (dit-il) envoyé une circulaire aux Ministres pour que tous les documents, tous les rapports, toutes les brochures qui sortent de leurs départements soient envoyés non seulement aux Archives nationales du Sénégal mais encore à la Bibliothèque. Je souhaite que tous les documents du Gouvernement sénégalais soient gardés en dépôt en plusieurs exemplaires, mêmes les documents les plus secrets et les documents qui disent nos échecs... »

Évoquant en souriant ses souvenirs d'étudiant en Sorbonne, il invita les étudiants à se plier à la discipline, indispensable dans une bibliothèque, qui fait partie, elle aussi, de ce qu'ils viennent apprendre sur les bancs de l'Université. « C'est le moment pour moi (conclut-il) de dire aux étudiants que nous tenons beaucoup à leur donner tous les instruments dont ils auront besoin pour leur promotion intellectuelle. Là-dessus, nous ne lésinerons pas, mais, cela étant dit, nous maintiendrons sur le plan des diplômes, des titres et du travail, la ligne dure que le Pr. Aigrain veut pure ».

Suivi d'un nombreux cortège, le Président fut invité ensuite à visiter les salles de lecture, les bureaux et salles de travail de l'administration, ayant un mot aimable pour chacun; il flâna le long des rayons où les publications de l'Université, rassemblées, font déjà fort honorable figure, et signa le livre d'or.

Bibliothèque universitaire. Bibliothèque centrale de prêt.

Montpellier (Hérault).

Inaugurations. Pose de la première pierre. M. Étienne Dennery, directeur des bibliothèques et de la lecture publique, accompagné de M. Poindron, inspecteur général, adjoint au directeur, a présidé, le 15 janvier 1966, lescérémon ies qui ont marqué l'inauguration des deux nouvelles sections des sciences et des lettres de la Bibliothèque universitaire de Montpellier et la pose de la première pierre de la Bibliothèque centrale de prêt de l'Hérault, leur voisine dans le campus universitaire.

M. Jacques Pélissier, préfet de la région Languedoc-Roussillon, préfet de l'Hérault, qui a toujours manifesté beaucoup d'intérêt pour la Bibliothèque centrale de prêt dans ses relations avec les diverses activités d'éducation populaire de la région, accueillait M. le Directeur sur le terrain réservé à cette bibliothèque. Il était entouré des personnalités civiles, militaires et religieuses du département : entre autres M. Jean Bené, président du Conseil général, Maître Delmas, maire de Montpellier, ainsi que les membres du Comité consultatif de la Bibliothèque centrale de prêt dont M. le Vicaire général Théron qui représentait Mgr l'Évêque de Montpellier. Assistaient également à cette cérémonie M. Aigrain, directeur général des enseignements supérieurs, qu'accompagnait M. Seité, inspecteur général de l'administration et M. le Recteur Richard, qu'entouraient MM. les Doyens des facultés avec les membres du Conseil de l'Université et de la Commission de la Bibliothèque universitaire.

La Bibliothèque centrale de prêt de l'Hérault était jusqu'à ce jour logée très étroitement dans les locaux du Palais de l'Université : aucune extension n'y était possible et l'accès en était très difficile. Un bâtiment autonome lui permettra de se développer autant qu'il le faudra pour répondre aux besoins sans cesse accrus des villes et des campagnes qu'elle dessert.

Après une brève allocution de M. Dennery et la pose de la première pierre faite conjointement par le Préfet et le Directeur des bibliothèques, les autorités se dirigèrent vers la Bibliothèque de la Faculté des lettres. M. Dennery coupa le ruban symbolique qui en fermait l'entrée avec les ciseaux que lui offrit Margaride Claudin, la petite-fille de M. Pitangue, conservateur en chef de la Bibliothèque universitaire, directeur de la Bibliothèque centrale de prêt de l'Hérault. Cette bibliothèque, due à M. l'architecte Egger et, sur le plan local d'opération, à MM. Saulmes et Deshons, a été conçue, selon les structures récemment mises au point, en deux niveaux reliés par un escalier d'une remarquable élégance.

La visite des lieux terminée, le cortège officiel se rendit à la Bibliothèque de la Faculté des sciences, située à environ 1 kilomètre de la Faculté des letttres. La fille du doyen de la Faculté des sciences, M. Charles, y attendait M. Dennery. Cette construction, également conçue sur les plans de M. Egger avec le concours local de MM. de Richemond et Saulmes, présente un style comparable à celui de la Bibliothèque des lettres. Une allocution fut prononcée par le doyen de la Faculté des lettres, M. Jourda, au nom du Conseil de l'Université. M. Dennery prit ensuite la parole pour souligner l'intérêt de la réforme apportée aux structures des bibliothèques universitaires et le rôle capital que peut jouer la bibliothèque, « relais entre le laboratoire et les autres bibliothèques de France et de l'étranger ».

Bibliothèques municipales.

Bourges (Cher).

Expositions de gravures anciennes et d'ouvrages de médecine. - Dans le cadre des expositions temporaires présentées dans le « salon d'accueil » et la galerie du premier étage de la Bibliothèque, et après une présentation de gravures d'artistes du XVIIe au XIXe siècle (Sadeler, Callot, F. H. Brueghel, Piranesi, reproductions de Raphaël et du Titien), les lecteurs ont pu, à partir du Ier mars, contempler un bel ensemble d'ouvrages anciens illustrés, de médecine et d'anatomie : des œuvres d'Ambroise Paré, la magnifique édition du De Humani corporis fabrica de Vésale (Bâle, 1555), les ouvrages de F. Plater, P. Franco, Mercuriali, du Laurens, les Commentaires de Mattioli sur Dioscoride, enfin la curieuse figure de la boutique pharmaceutique, dans les œuvres de Jean Renou (Lyon, 1637), tous ouvrages signalés dans l'Histoire de la médecine et du livre médical du Dr A. Hahn et de Mme Paule Dumaître (Paris, O. Perrin, 1962).

Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

Expositions. -- (Voir à la rubrique Bibliothèques universitaires.)

Dijon (Côte-d'Or).

L'Apocalypse manuscrite réalisée par l'éditeur parisien M. Joseph Forêt ayant été exposée du 10 au 20 février dans les locaux de l'ancienne Faculté de droit, actuellement inoccupée et adjacente à la Bibliothèque municipale, celle-ci, en liaison avec cette manifestation, a présenté dans les vitrines de sa salle de lecture un choix d'ouvrages montrant l'illustration de ce texte au cours des âges.

Des photographies en couleurs représentaient deux des plus célèbres Apocalypses du Moyen âge : le manuscrit de Saint-Sever (milieu du XIe siècle), à la Bibliothèque nationale, et la tapisserie d'Angers (fin du XIVe siècle).

La série des documents originaux commençait par les deux Bibles de Saint-Bénigne de Dijon et de Cîteaux, toutes deux du XIIe siècle, mais dont les illustrations sont d'une inspiration et d'une technique absolument différentes.

Les œuvres imprimées débutaient avec l'Apocalypse d'Albert Dürer (1498) et celle de Jean Duvet (1555). L'exemplaire de la Bibliothèque de Dijon est formé des tirages d'essais avec les corrections de Jean Duvet lui-même, et la planche qui montre saint Michel terrassant le dragon n'est connue que par deux exemplaires.

Puis venaient quelques Bibles : 156I (Lyon, J. de Tournes, ill. par Bernard Salomon, dit le Petit Bernard), 1569 (Lyon, Guillaume Rouille, ill. par Pierre Vase), des Histoires du Vieux et du Nouveau Testament du sieur de Royaumont (1687 et 1791); la Bible de Gustave Doré (1866) et, toute récente, l'Apocalypse de Krol (1954).

Nantes (Loire-Atlantique).

Exposition « Amitié franco-américaine ». - A l'occasion de la visite à Nantes de S. E. Charles E. Bohlen, ambassadeur des États-Unis, la Bibliothèque municipale a présenté, avec le concours de plusieurs collections privées nantaises, une exposition sur le thème : Nantes et les États-Unis.

La plus grande partie de cette exposition était consacrée au rôle très important joué par les négociants nantais lors de la guerre d'indépendance américaine.

Parmi les documents exposés figuraient la correspondance de P. F. Dobree, premier consul des États-Unis à Nantes, ami d'Arthur Lee et gendre de J. P. Schweighauser - agent commercial nantais au Congrès pour la Bretagne -, des autographes de Benjamin Franklin, Washington, Monroe, etc...

A cela étaient joints des objets, des opalines, des tableaux, dont un portrait remarquable de Paul Jones, et un groupe de figurines de cire représentant B. Franklin, Voltaire et Rousseau dans un cadre de verdure.

Dans une autre vitrine était évoqué le souvenir de Jules Verne, avec les héros américains de ses romans, ainsi que la carte de la Floride où il avait indiqué l'endroit exact d'où partirait la fusée vers la lune (Cap Kennedy). Plus proches de nous, les américains de J. E. Laboureur et l'activité du nantais Alphonse Séché, animateur du « Théâtre aux armées », revivaient dans les gravures, les programmes, les lettres échangées.

Cette exposition, inaugurée par l'Ambassadeur des États-Unis, en présence de M. le Préfet, de M. le Sénateur-Maire et de nombreuses personnalités américaines et nantaises, a notamment reçu la visite de plusieurs groupes scolaires.

Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle).

Inauguration de la nouvelle Bibliothèque municipale. - Après une attente de vingt et un ans, la Bibliothèque municipale de Pont-à-Mousson a enfin pris possession de ses nouveaux locaux. Le 6 septembre 1944, dans les combats pour la libération de la ville, disparaissait l'ancienne Abbaye des Prémontrés, entraînant dans sa perte la magnifique Bibliothèque municipale dont les boiseries et les collections héritées des quelque vingt couvents de la cité, constituaient un petit trésor artistique.

Patiemment, grâce à l'action efficace de la Direction des bibliothèques de France, à l'aide des bibliothèques voisines de Nancy et de Metz, et aux efforts de la municipalité de Pont-à-Mousson, il a été possible d'acquérir 10 000 volumes pour la plupart reliés, offrant aux lecteurs un choix déjà suffisant.

Les nouveaux locaux, fort bien situés en plein cœur de la ville, équipés à neuf, ont vu, dès leur ouverture, affluer le public et en particulier de nombreux élèves des classes terminales du lycée.

Une cérémonie intime, présidée par M. Guy, maire de Pont-à-Mousson entouré des personnalités locales, a donné l'occasion au bibliothécaire de retracer les vicissitudes de la Bibliothèque municipale et d'adresser des remerciements à tous les organismes qui ont contribué à sa résurrection.

Si l'avenir de Pont-à-Mousson se confirme, dans un certain nombre d'années la Bibliothèque actuelle sera sans doute trop petite, mais pour l'immédiat elle répond aux besoins de la population.

La tâche nouvelle que s'est fixée le bibliothécaire sera de reconstituer un fonds d'histoire locale, tâche difficile étant donné la rareté des documents, mais il est permis d'espérer que des dons de particuliers viendront accroître la collection existante.

Enfin il est bon de signaler qu'une section enfantine a été créée et semble appelée à un bel avenir.

Rennes (Ille-et-Vilaine).

Exposition Alfred Nobel. - La Bibliothèque municipale de Rennes a accueilli du 15 décembre 1965 au 5 janvier 1966, dans le cadre des « journées suédoises », une exposition sur le thème : Alfred Nobel, rétrospective : l'homme, sa vie, son œuvre, qui fut inaugurée en présence de M. le Député-Maire de Rennes, le 15 décembre. Cette exposition présentait de grands panneaux photographiques et des diapositives en couleurs sur Nobel, Stockholm et les lauréats français du prix Nobel, ainsi que de nombreuses éditions de différentes œuvres couronnées.

Rouen (Seine-Maritime).

Exposition de livres illustrés modernes. - La Bibliothèque municipale de Rouen a présenté dans sa Galerie d'exposition, du 13 au 31 janvier, un choix de beaux livres illustrés modernes qui représente dans ce domaine une partie de ses acquisitions durant les années 1950 à 1965.

Les artistes d'origine normande étaient représentés par Dufy (La Varende, Les Centaures et les jeux. - M. de Saint-Pierre, Les Côtes normandes. - J. Witold, Le Concert des anges), Decaris (Portrait par lui-même. - P. Claudel, Jeanne au bûcher) et J. Villon (Hésiode, Les Travaux et les jours. - François Villon, Le Grand testament. - Venturi, Jacques Villon).

Parmi les autres illustrateurs, citons Léonor Fini (Baudelaire), Commère (Les Géorgiques, la Chasse), Fernand Léger (Mes voyages), André Hambourg (Lumières d'Honfleur), Carzou, Foujita, Goerg (Le Temps de Paris), Grüber (Le Spleen de Paris), etc.

Bibliothèques centrales de prêt.

Cher.

Publication. - La Bibliothèque centrale de prêt du Cher a fait paraître récemment le catalogue 1 d'une partie de son fonds, à jour en octobre 1965.

Les ouvrages documentaires y sont classés selon la cote Dewey, adoptée par la bibliothèque, et suivis par les biographies (ordre alphabétique des auteurs étudiés) et les pièces de théâtre (ordre alphabétique des auteurs).

Hérault.

Pose de la première pierre. - (Voir à la rubrique Bibliothèques universitaires : Montpellier (Hérault). )

  1. (retour)↑  BIBLIOTHÈQUE CENTRALE DE PRÊT DU CHER. - Documentaires, biographies, théâtre. Catalogue, octobre 1965. - Bourges, Bibliothèque centrale de prêt du Cher, [1966]. - 27 cm, [3 ff. -] 56 p., multigr.